lundi 10 août 2009

Plumes et Astuces


Avez-vous déjà pensé à l’appel à textes ?

Si écrire est un épanouissement en soi, si être lu est une récompense émouvante, se voir publié en encre et en papier, c’est la consécration. Un auteur ne se sent pleinement écrivain qu’une fois franchie cette ultime étape. On cesse alors d’être un amateur et l’on pénètre dans le registre du professionnel. Mais voilà, vous vous représentez les maisons d’édition comme des forteresses inexpugnables, aux murailles jalousement gardées et dont le pont-levis ne s’abaissera que pour de rares élus à chaque éclipse de soleil ? Le fait est que les grosses boîtes ont une marge de manœuvre très réduite et ne peuvent pas s’ouvrir à toutes les plumes en herbe qui leur font parvenir des manuscrits.

Dans de telles conditions, comment se nicher une place, se forger un nom sur la vertigineuse scène du monde de l’écrit ? La formule de l’appel à textes pourrait être une piste intéressante à explorer !

Qu’est-ce que l’appel à textes ? Il s’agit d’un concours à grande échelle, axé autour d’un thème et d’un genre donnés, qui vise à récolter nouvelles, poèmes ou romans. Les créations originales et les jeunes auteurs en sont les invités privilégiés ! L’appel à textes est généralement diffusé par l’intermédiaire de forums, de blogs ou de portails sur l’actualité littéraire. Être publié par un site web ne vous enthousiasme pas ? Gardez bien à l’esprit que sur l’autre versant, ce sont souvent de véritables magasines, parfois même de micro-maisons d’édition qui publieront au final les textes sélectionnés.

Une expérience honorifique, sûrement. Un exercice rémunéré, éventuellement. Mais c’est surtout un beau tremplin pour se faire connaître en douceur et prendre confiance en soi.

Attention, cependant : comme tout concours, l’appel à textes possède ses propres règles. Il faut coller à la thématique, soigner son orthographe, aérer sa mise en page et respecter le nombre de signes exigé ; ce dernier peut s’étendre de 30 000 à 600 000 caractères, espace compris, tout dépend de la politique de la maison. Armez-vous de patience : les organisateurs mettent de quelques semaines à plusieurs mois, selon l’ampleur du concours, pour prendre connaissance de tous les tapuscrits.

Vous vous en rendez compte, il s’agit d’un réel investissement en temps et en énergie, et rien ne garantit que votre œuvre soit retenue dès la première tentative. Peut-être vous faudra-t-il participer à plusieurs appels à textes avant de décrocher la médaille ! Ce peut être frustrant mais, d’une certaine façon, c’est un excellent entraînement pour se préparer à affronter des maisons d’édition autrement plus exigeantes.

L’appel à textes n’en demeure pas moins un moyen accessible, à défaut d’être facile, pour se faire un nom de plume. Alors pourquoi ne pas tenter votre chance ?


Cristal

Le saviez-vous ?



Vous êtes intéressé par l’appel à textes et désireux d’en apprendre davantage, mais vous ne savez pas par quel bout commencer votre recherche ? Les webmagazines et les petites maisons d’édition possèdent souvent un forum propre pour lancer leurs concours. À moins de les connaître comme votre fond de poche, vous aurez du mal à vous y retrouver.

Heureusement, certains sites recensent tous les appels à textes du moment : le forum d’ActuSF* et le blog de CitronMeringue** sont des boussoles particulièrement efficaces pour ne pas perdre le nord ! La Science-fiction, la Fantasy et le Fantastique y sont sensiblement privilégiés, mais d’autres genres peuvent se faufiler entre un vampire et un androïde : poésie, polar, amour, histoire, carnet de voyage, mœurs contemporaines,… à vous de les traquer !

Cristal


* http://www.actusf.com
** http://appelsatextes.blogspot.com

1 commentaire:

  1. Je connaissais pas du tout l'appel de texte, tiens. O_o Je pensais que c'était juste un terme de Vers-à-lyre. XD

    Ca m'a tout l'air intéressant, en tout cas, mais je ne sais pas si c'est quelque chose que je ferai...

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