lundi 10 août 2009

Éditorial


Vous avez peut-être perçu comme une odeur de sable chaud, un chant de cigale, une agréable brise de farniente dans notre argenté petit cosmos ? On écrit des choses plus légères, on plane paresseusement au-dessus du forum comme sur un hamac, on a moins de stress à carboniser au bûcher collectif. Eh oui, décidément, ça fleure bon les grandes vacances…

Mais notre vaillante petite équipe de journalistes ne s’est pas reposée sur ses lauriers pour autant ! Elle vous a concocté un joli cocktail d’articles, à consommer sans modération entre deux diabolos menthe.

Pour ouvrir les festivités, un vent de nouveauté souffle déjà sur les pages de notre journal puisque nous avons l’honneur d’inaugurer une rubrique qu’animera Secretspleen. Place aux Imagineurs !

Notre petite fée vous a sorti de derrière les fagots un film lèche-vitrine qui colle particulièrement à la saison. Vous pouvez également compter sur son zèle -et ses ailes !- pour butiner petites annonces et potins aux couleurs de l’été.

De son côté, notre jeune reporter Xay n’est pas en reste : il a arpenté la Toile de fond en comble pour vous trouver les meilleures adresses du moment. De la détente en perspective !

Votre dévouée éditorialiste vous soumettra, quant à elle, une nouvelle plume et astuce. Plus stratégique que scripturale, je vous laisserai tranquillement réfléchir à la question des « appels à textes » au cours d’un bain de soleil.

Enfin, qui dit vacances, dit devoir de vacances. Ceux parmi vous qui se sont abonnés à la rubrique de notre chaton-garou pourront étudier, entre une grille de mots-fléchés et deux sudokus, leur première leçon de « dominatation » du monde.

Alors, enfilez vos lunettes de soleil, installez-vous sur un transat, posez votre ordinateur sur les genoux et épluchez à votre aise ce deuxième numéro du Paen !


Cristal
Rédactrice en chef

News Paennes


Les rubans bleus


Toute ensoleillée, toute lumineuse qu’elle soit, l’arrivée des beaux jours possède ses propres zones d’ombre aux rêveries mélancoliques. Ces songes de nuit d’été sont propices aux mondes obscurs et souterrains, aux mystères et à la mythologie.

Nos deux nouvelles Sélections du mois s’y prêtent particulièrement bien. Le Mythe : Unité 16 de Aresya nous plonge dans un entrelacs de noms venus de la nuit des temps : Némésis, Seth, Amon, Isis, Zeus, Prométhée, Sekhmet,… Mais ne vous y fiez pas, Aresya a totalement remanié les mythologies à sa sauce et le résultat est aussi original qu’inattendu.

Enfonçons-nous d’avantage dans la fraîcheur du soir avec Sej et ses Courriers de minuit. Réflexif et doux-amer, cette redécouverte du monde, du « je », du « toi », le long d’une remontée progressive des souvenirs, vous fera voir d’un tout nouvel œil le lever du jour…

L’atelier de Xay

Il vient juste d’être mis en place et il se clôturera début septembre : l’atelier de Xay pose un défi de taille à ses participants. Imaginer le dénouement d’un roman policier en ayant pour matière de base une mort hautement suspecte et le témoignage douteux des proches de la victime.

Nos intervenants sauront-ils imaginer une conclusion plausible à leur enquête, passer au peigne fin chaque personnage, ne négliger aucun indice ? N’hésitez pas à lire leurs textes et à les encourager !

Cristal

Les grands reportages


*Voix du commentateur, Grand Dictateur H.*
- Nous interrompons aujourd’hui la deuxième parution du journal Le PAen pour vous présenter un reportage de dernière minute. Notre envoyée spéciale, Honey, est présentement sur le forum Plume d’argent où elle fait le pied de grue depuis des heures pour rencontrer la star du jour, la grande gagnante du concours inter-forums Vers à lyre. Je cède la place à notre reporter. Honey, c’est à vous!

*Voix de Honey* - Merci beaucoup, Grand Dictateur. Le moins qu’on puisse dire c’est que c’est la folie ici. Les fans se sont amassés sur le forum Plume d’argent où ils espèrent voir leur idole, Cristal de son état, apparaître sur le grand balcon de la place publique. La tension est à son comble et les admirateurs sont en délire. Tous scandent le nom de celle qui a remporté la sixième édition du concours Vers à lyre avec son poème intitulé « Le résistant ». Il y a de quoi devenir fou tellement le bruit est assourdissant.

*Voix du commentateur, Grand Dictateur H.* - Mais parlez-nous un peu de ce concours. Qu’est-ce que c’est exactement ?

*Voix de Honey* - Eh bien, le concours inter-forums Vers à lyre fait son apparition tous les trois mois et oppose une dizaine de forums d’écriture. Tous luttent pour obtenir le titre de vainqueur et ainsi décrocher l’honneur d’être publié dans e-magazine Vers à lyre. Ils ont aussi la chance de représenter la communauté avec laquelle ils se sont inscrits. C’est un concours sans pitié, réunissant les meilleurs du web. Aucun effort n’est épargné durant ce concours. Et d’après les dires de plusieurs sources anonymes, certains participants seraient même devenus chauves à force d’avoir trimé pour remporter les honneurs. Vraiment, Grand Dictateur, ce concours n’est pas pour les mauviettes.

*Voix du commentateur, Grand Dictateur H.* - Mais dites-moi Honey, qui sont ces autres participants ?

*Voix de Honey* - Pour cette édition du concours, ils ont été neuf participants. Je n’ai malheureusement pas les noms, mais je sais de source sûre que le forum de La Plume d’argent a, non seulement remporté la victoire grâce à cette auteure de génie, mais obtenu le plus haut taux de participation. Sept textes ont été écrits de la main des plumes argentées, sur un total de neuf poèmes en tout. Le moins qu’on puisse dire c’est que cette communauté sait se serrer les coudes.

*Voix du commentateur, Grand Dictateur H.* - Effectivement! Cette communauté est vraiment le top de la classe…

*Voix de Honey* - Oh! Attendez… je crois que… il y a du mouvement sur le balcon. Serait-ce la grande gagnante ? Suspense… je… non. Malheureusement, ce n’est pas elle. Quelle déception. Mais attendez, je crois que c’est le grand Manitou de PA. Et il va faire une annonce officielle.

*Bruit de foule en délire, voix du grand Manitou* - Mes amis, un peu de silence s’il vous plaît. Merci… Alors, je tiens a remercier chacun d’entre vous pour votre soutien. Je sais que vous êtes venus ici dans l’espoir d’apercevoir Cristal et peut-être même de lire « Le résistant », malheureusement, notre grande gagnante est dans l’impossibilité de nous honorer de sa présence… Je sais, je sais… S’il vous plaît, un peu de calme… Merci. Alors, comme je le disais, Cristal est aux prises avec une crise aiguë de modestie et doit garder le lit pendant une période indéterminée. Mais soyez sans crainte, vous pourrez lire « Le résistant » et quelques mots de notre prêtresse de la plume dans le prochain numéro du Vers à lyre qui devrait paraître d’ici quelques jours à cette adresse : http://www.vers-a-lyre.fr/

En attendant, merci à tous pour votre support et merci à tous les participants. Une belle mention pour les organisateurs qui ont fait un excellent travail et se sont montrés d’une grande disponibilité tout au long de ce concours. Je vous invite à vous joindre à moi pour adresser vos félicitations à Cristal pour sa belle victoire ainsi qu’à tous les participants de la Plume d’argent qui ont su démontrer à quoi ressemble une belle communauté soudée. Encore merci pour tout et à la prochaine.

*Voix de Honey* - Bon, nous venons de voir le grand Manitou de PA. C’est tout de même une grande déception pour les fans que d’apprendre que Cristal ne sera pas des nôtres aujourd’hui. Heureusement, nous pourrons nous rabattre sur la prochaine parution de l’e-magazine Vers à lyre. Pour ma part, il ne me reste plus qu’à rentrer chez moi et pleurer tout mon saoul… euh… je veux dire, déplorer l’absence de celle tant attendue. Sur ce, je vous quitte et vous remercie de votre fidélité. C’était Honey, sur le forum Plume d’argent, pour le PAen. À vous, Grand Dictateur.

*Voix du commentateur, Grand Dictateur H.* - Alors voilà qui conclue ce reportage spécial pour le PAen. Je vous invite à vous procurer le prochain numéro du Vers à lyre et à rester à l’affût de la rubrique « Pipole » ou notre meilleure paparazzo, La petite Clo, traque pour vous les potins croustillants. Qui sait, nous y apprendrons peut-être des détails intéressants sur la vie cachée de cette mystérieuse Cristal.

C’était le Grand Dictateur H, pour le PAen reportage spécial. Bonne soirée.

Nos Imagineurs


Chers lecteurs du journal PAen, bonjour ! Bienvenue dans la nouvelle rubrique : Nos Imagineurs.

"Quésaco ?" me direz-vous. Il s'agit d'interviewer l'un d'entre vous, auteurs, qui peuplez notre site de La Plume d'Argent. Le choix fut difficile...

"Je ne peux décemment pas inviter un créateur de dragons aujourd'hui, ça ferait désordre au milieu du journal pour mon premier article... Une autre fois peut-être... Et lui, derrière notre chaton-garou ? Ah, non. On ne sait pas qui est le (ou la) Tueur(se) dans sa fiction du moment ; j'aurai l'air maligne si son mystérieux coupable décide de zigouiller notre équipe de journalistes... Tiens ? Qui vois-je là-bas près de notre Diva qui rajuste son superbe boa rose bonbon ? Tout cela m'a l'air charmant..."

Vous êtes déjà nombreux à connaître Liné, ici présente, au sein de notre belle communauté. Inscrite depuis le douze décembre 2007, elle compte à son actif trois histoires publiées sur PA qui vous sont peut-être déjà familières : Au point d'être fou tirée du Concours de Correspondance (novembre 2008), La Passe-Vies issue du Concours de Noël (décembre 2007) et enfin une remarquable fiction originale Les Larmes Ephémères que nous vous conseillons vivement de lire.

"Pouf !"

Et la voilà !

*Liné, dix-sept ans, toutes ses dents, petite, cheveux bruns, l’air maladroite, une paire de lunettes rondes et claires devant d’énormes yeux globuleux, tend une main amicale et jette un regard ébaubi autour d’elle.*

- Euh… Bonjour Spilou ! Tu m’excuses pour l’apparence, je ne suis pas vraiment comme cela en vrai… J’ai enfilé ma tenue de « maman-Orsol » ! Et « maman-Orsol » aime l’anonymat !

- Pas de soucis ! Dans cette rubrique, les Imagineurs apparaissent toujours comme ils le souhaitent.

*Mieux vaut foncer, on ne voudrait pas qu'elle prenne la fuite en voyant les questions...*

Avais-tu déjà publié des textes en dehors de PA avant de venir ici ? Devons-nous compatir et te donner la médaille de la Plume Anonyme ? As-tu déjà récidivé ?

- Eh bien, euh… On va dire que j’ai déjà ébloui d’autres sites par mes talents… *toussote* Mais que c’était avec des écrits plutôt gamins, immatures. Aujourd’hui, il y a Les Larmes Ephémères, et je me concentre tout entière sur mon orphelinat !

Qu'aimes-tu lire et commenter comme style de fictions et de fanfictions sur notre site ? Et comme livres ?

- Je m’intéresse essentiellement aux écrits originaux. Ce n’est pas que je considère la fanfiction comme un sous-genre, mais je n’ose pas trop m’aventurer dans des univers déjà connus, dont mon imagination a déjà tracé les grandes lignes… Les fanfictions chamboulent tout ce que j’avais pu imaginer auparavant. De surcroît, j’aime bien analyser les univers nouveaux de mes camarades ; cela me permet aussi d’avancer. Quant aux livres, je lis un peu de tout. J’avoue cependant avoir une préférence pour les histoires tristes : j’ai l’impression qu’en m’offrant un contraste avec la réalité, les drames révèlent la chance que nous avons de vivre « normalement ». Parmi mes auteurs favoris comptent Paul Auster, Philippe Claudel, Russell Banks et autres Virginia Woolf : que du rire ! *rigole bêtement*

Quelles sont tes attentes lorsque tu lis les écrits d'autres auteurs ?

- Je cherche quelque chose de personnel, d’unique ; j’aime sentir que ce que je suis en train de lire, je ne le retrouverai nulle part ailleurs. Et puis, bien sûr, j’attends que l’auteur amène ce petit « truc » qui fera d’une fiction une histoire incroyable, et en même temps crédible. Alors souvent, lorsque je commente, je peux me montrer assez pointilleuse…

Depuis combien de temps précisément écris-tu ? (Secondes, minutes, heures, jours, mois, années, siècles...)

- J’ai l’impression que cela fait des millénaires ! Que j’ai toujours écrit ! Et, en même temps, je sens que je progresse à chaque chapitre que j’achève. Je ne me souviens pas avec précision de la première fois que j’ai écrit. Il me semble avoir toujours baigné dans la fiction.

Comment le goût de l'écriture t'est-il venu ?

- Je ne sais pas si cela peut s’expliquer… Pourquoi aime-t-on les maths ? Ou les fraises ? Je pense surtout que j’écris pour essayer de mettre des mots sur l’indicible, pour « concrétiser », rendre palpables des impressions, des sensations – toutes ces petites choses qui me sont extrêmement importantes.

Qu'est-ce qui te plait le plus dans l'écriture à part jouer avec les lettres ? Vois-tu tes histoires comme des films, des mangas, des BD peut-être ?

- Ce qui me plait ? D’abord, d’un point de vue formel, trouver le « rythme » d’une phrase, ce qui fait qu’elle sonnera bien à l’oreille quand on la lira. Et puis ensuite, il y a les ambiances, les atmosphères. Mais surtout, à travers cela, il y a toujours, toujours une volonté d’exprimer l’ineffable. Je suis aux anges si je sens qu’un lecteur a du mal à mettre un mot sur ses impressions de lecture : c’est que je suis peut-être parvenue à parler de l’indicible. De plus, je vois mon histoire comme on regarde un film : je cherche des angles de caméra, une lumière, un jeu d’acteurs pour mes protagonistes, et même une musique !

Quels genres de difficultés es-tu habituée à rencontrer dans tes écrits ?

- Le manque de motivation, la plupart du temps. Comme je suis quelqu’un de perfectionniste dans mon travail, j’avance minutieusement, phrase après phrase. J’aimerais pouvoir écrire plus vite. Forcément, après avoir passé une heure et demie à écrire, quand je constate que je n’ai pas écrit plus d’une petite page… J’ai par moments l’impression d’accoucher d’un chapitre !

Parlons maintenant de l'une de tes histoires que nos lecteurs connaissent (peut-être) bien... Comment es-tu parvenue à créer Les Larmes Ephémères ?

- J’avais le personnage d’Ambre Stevenson, avant de créer quoique ce soit d’autre. Je voulais écrire une histoire plus adulte, plus aboutie, et surtout qui me touche : d’où le cadre d’un orphelinat. En tant qu’ancienne pensionnaire d’un foyer pour enfants, je me sers de mon expérience. Les autres enfants sont venus après ; les adultes, en écrivant. Pouf ! Magie ! * claque des doigts * Et depuis que j’ai commencé cette histoire, j’ai l’impression que l’orphelinat Orsol vit sa propre vie.

*Spilou tente l'expérience et claque des doigts... Oups ! Censured.*

Cette histoire a-t-elle déjà une fin ou tout est-il encore à inventer ?

- Les personnages et l’orphelinat ont tous une fin toute tracée ! En réalité, en écrivant les premières lignes (et alors que je ne savais pas du tout où tout cela me mènerait) j’ai imaginé la fin : il ne me reste plus qu’à joindre la première et la dernière scène.

Quelles ont été les réactions de tes tous premiers lecteurs quand tu as commencé à la mettre en ligne ?

- La première a été Cristal ! Et je ne me lasse pas de la remercier *agite un petit drapeau « I Love Cricri »* En général, ce qui marque, ce sont surtout les personnages et les descriptions que j’en fais (il faut dire que je m’amuse énormément à ce jeu-là !) ; le contraste ombre/lumière est aussi une remarque que l’on me fait souvent ; en revanche, quelques-unes de mes phrases alambiquées peuvent rebuter…

Tu as un rythme de publication plutôt régulier ou irrégulier avec cette histoire ? Tu penses la finir bientôt ?

- Avec mon statut d’étudiante, je ne peux pas écrire tous les jours… (si si, je suis studieuse *sourire commercial*). Et quand j’arrête d’écrire quelques temps, la machine a un peu du mal à se remettre en route. Donc j’ai un rythme de publication relativement irrégulier. Quant à la fin des Larmes Ephémères… elle n’arrivera pas avant un bon bout de temps ! Je dois en avoir écrit un tiers en un an.

As-tu d'autres projets d'écriture en cours, à venir ? Etre éditée peut-être ?

- Aujourd’hui, je me concentre exclusivement sur les Larmes Ephémères. J’ai quelques ébauches de projets en tête, mais ils ne verront pas le jour avant le prochain déluge… * toussote *. Et quant à savoir si être publiée me plairait… J’avoue que c’est une idée pour le moins alléchante ! Mais je préfère me dire que, avant d’envoyer mon manuscrit à des maisons d’édition, il vaudrait peut-être mieux que j’achève l’intégralité de l’écriture… Et j’ai encore de la marge !

*Spilou esquisse un sourire colgate en retournant sa feuille...*

"Passons maintenant aux questions loufoques !"

As-tu recours à des grigris, un doudou, ou une danse spéciale pour faire venir l'inspiration, plus communément nommée Muse ?

- Oh oui, une danse ! *entame un YMCA et, au passage, renverse quelques chaises* Non, sincèrement, j’écoute certaines musiques avant d’écrire ; des musiques qui pourraient être une B.O. de film, et j’imagine une sorte de bande-annonce des Larmes Ephémères, un avant-goût de la scène que je m’apprête à écrire.

Avec quoi nourris-tu cette Muse ? Si tant est que Juju ne te l'a pas piquée bien sûr ! Est-elle du genre carnivore, herbivore, alcoolique, au régime ?

- Ah ! J’ai oublié de le signaler : j’ai quelques poupées vaudoues, aussi (pour les personnages). Et elles, je les nourris essentiellement de pépitos *postillonne quelques miettes de biscuit*

*Spilou éloigne le plateau de gâteaux à l'autre bout de la table face au sourire innocent de sa charmante invitée*

As-tu déjà eu à faire à des critiques bizarres, dont tu aimerais parler ? (Des groupies folles furieuses, de futurs contrats de mariage ou au contraire des sentences de mort)

- On ne m’a malheureusement jamais demandée en mariage… Mais si jamais Cricri abandonne CET, je sais bien à qui je vais en faire, moi, des demandes en mariage *sourire Colgate*.

"Chers lecteurs, hi hi hi ! Je crois que notre invitée a un très bon sens de l'humour ! Ah ah ah ! N'est-ce pas Cristal ?! Nooon ! ce n'est pas la peine de rougir comme ça, voyons ! Euh... Ahem. Question suivante !"

*Lutte contre le rire...*

Est-ce que certaines plumes t'ont déjà fait peur ? (A part peut-être notre chaton-garou national !) Impressionnée ? Emue ? Horrifiée ? What else ?

- Voyager, ça c’est sûr ! Entre la Citacielle de Cristal, la Russie de Sej ou l’univers fantasy-médieval de l’Amulette d’un ange… *fait du gringue à son intervieweur* Et ce qui m’impressionne surtout, c’est la diversité des écrits ainsi que l’entente entre les différents membres. J'ai vraiment l'impression que nous nous permettons tous de nous surpasser !

*("Oublie ce que je viens de dire Cricri") rougis*

As-tu l'intention d'amener la paix dans le monde comme toutes les Miss univers ?

- Bien sûr ! Je promets également de rationner en pépitos tous les auteurs en panne d’inspiration *ouvre grand les bras* Et puis, naturellement, si je peux mettre un terme à la dictature du chaton-garou…

*Jette un rapide coup d'oeil dans les environs... On ne voudrait pas transformer Liné en pâté pour dictateurs hein ?*

Plus sérieusement (ou pas), as-tu l'intention d'écrire un peu de romance comme le demande si souvent P'tite Clo?

- Cela dépend de ce que l’on appelle romance… Si c’est décrire des yeux de biches, des œillades ardentes ou des papouilles, non ! Encore une fois, chez moi, tout est dans l’implicite ; je laisserai au lecteur le soin de s’imaginer de plus amples détails. Notre fée nationale peut donc être rassurée !

Serais-tu d'accord pour nous faire entrevoir un peu de ton univers créatif ? Nous présenter quelques uns de tes personnages en direct ?

- Avec plaisir ! Le personnage principal, tout d’abord : Ambre Stevenson *agite les mains et, "vlouf !" apparaît l’illusion d’une belle jeune femme blonde*. Comme moi, dix-sept ans et toutes ses dents ! Et en plus, elle aussi, elle sait créer des illusions… Ensuite *deuxième tour de passe-passe* voici Jade ! La nouvelle pensionnaire de l’orphelinat Orsol, à travers les yeux de laquelle le lecteur s’immerge dans mon univers. Une fillette très mystérieuse, peu prolixe, et qui va se battre contre la réalité. Et puis enfin *"vlouf !" "vlouf !"* Peter et Petit Quentin, deux amis d’Ambre : l’un a une quinzaine d’années, est beau comme un Apollon déchu ; l’autre est un bambin de cinq ans particulièrement jovial et souriant – mais lui, il a pas encore toutes ses dents. Je vous fais grâce des adultes, ils sont particulièrement horribles…

*Spilou acquiesce vigoureusement !*

"Nous avons testé pour vous..."

Que pensent tes personnages de la tournure que prend ton histoire ?

- *Leur fait se boucher les oreilles* Chuuut, ils ne doivent pas savoir… Entre nous… Je crois qu’ils vont en baver… *sourire diabolique*

Tes personnages souhaitent-ils venir prendre la parole et s'adresser à ceux qui les lisent ?

Peter : Une revendication, à l’adresse de Clochette… Si tu essaies encore une fois de m’espionner sous la douche… *regard de tueur*
Jade reste muette comme une carpe.
Petit Quentin montre toutes ses dents et tous ses petits trous dans les gencives : Un immense poutou à Cristal, notre opportuniste préférée !
Ambre : Un grand merci à tous de suivre notre quotidien !

Y aurait-il quelque chose en particulier que tu souhaiterais dire aux personnes qui sont en train de nous lire ? Un message à leur transmettre peut-être ?

- Ca va être simple, et pas vraiment exceptionnel : un grand merci d’avoir suivi cette interview ; en tant qu’auteurs, n’oubliez pas de vous amuser en écrivant !

Ainsi s'achève Nos Imagineurs ! Merci à vous, lecteurs, d'avoir suivi cette première interview. Merci à Liné, ainsi qu'à l'équipe du PAen pour leur participation et leurs précieux conseils. A bientôt pour une nouvelle interview ! Soyez prudents, ça peut vous arriver !

Enjoy !

Secrespleen

Pellicule Argentée


"Tout va bien. Pas de panique. Surtout
pas de panique. Après tout, ce n’est qu’une facture de carte bancaire. Un bout de papier et quelques chiffres. C’est fou comme quelques chiffres peuvent vous ficher la trouille."

Becky Bloomwood

Confessions d’une accro du shopping

Chaussures : Prada. Robe : Versace. Veste : Chanel. Sac : Gucci. Lunettes de soleil : Dolce & Gabbana. Voilà un véritable investissement !

Investissement, c’est justement l’excuse favorite de Rebecca Bloomwood, l’héroïne la plus déjantée de la planète, et dont l’obsession pour les boutiques est bien connue. En effet, à ce jour, des millions d’accros ont rangé dans leur bibliothèque les cinq tomes de ce qui est devenu un best-seller mondial.

Alors le film, ça change quoi ? Difficile à dire.


Déjà, la bande-annonce annonçait la couleur, et nous promettait un film digne du roman de
Sophie Kinsella, qui a tenu à surveiller de très près le tournage. C’est P. J. Hogan, à qui on doit Le mariage de mon meilleur ami et Peter Pan, qui a tenu les commandes de cette superproduction américaine. Côté casting, c’est la jolie frimousse d’Isla Fisher (Horton, Scooby-Doo) qui incarne Becky Bloomwood, aux côtés d’Hugh Dancy (David Copperfield, c’est lui), l’interprète du séduisant Luck Brandon.

Il serait peut-être bon d’initier les Plumes qui n’ont jamais suivi les aventures de Becky. Comme vous l’aurez compris, Rebecca est une acheteuse compulsive, dont le cœur bat pour chaque boutique, chaque vêtement, bref, pour tout ce qui s’achète. Cependant, notre accro collectionne aussi autre chose : les découverts bancaires. Pour régler la note, une seule solution : gagner plus, sans autre choix que de travailler dans un journal financier ! D’une nature un peu fofolle, elle est prête à tout, et ne manque certes pas d’imagination pour se sortir du pétrin !

La plume pétillante de Sophie Kinsella et son héroïne très attachante font d’ailleurs la grande force du roman. Alors forcément, quand on voit le film, on peut être déçu, car il ne s’agit plus là de mots, mais d’images.

Bien sûr, aimer une adaptation dépend de chacun. Pour ma part, n’ayant pas lu les livres avant de voir le film, j’ai été éblouie (et j’ai couru vers la première librairie en sortant du cinéma !). Les Plumes sceptiques à la romance apprécieront moins, ceux qui sont intransigeants au niveau de l’humour seront peut-être déçus… Mais toujours est-il que pour certains comme pour moi, vous adorerez ce film pétillant de joie et de bonne humeur ! Oui, il y a de l’amour, et oui, ça se finit bien… Mais c’est tellement original et hors du commun que vous en oublierez même la critique ! J’ai hurlé de rire devant le tempérament de Becky, ainsi que devant l’explosion de son armoire et ses prouesses en danse.


Cela ne m’a pas empêchée d’observer quelques différences. Par exemple, dans le film, Becky postule pour le journal Comment réussir votre épargne ?, afin d’avoir une chance d’atterrir dans un fameux magazine de mode, Alett. Dans le bouquin, en revanche, elle travaille déjà dans ce journal financier, et il n’est question nulle part d’Alett. On ne peut pas dire que le film soit une copie conforme du roman. L’histoire est seulement tournée autrement, et si des détails ont changé, des petits clins d’œil au livre nous sautent aux yeux. Le film est aussi magique dans le sens où les mannequins de vitrine sont vivants et les boutiques des sortes de paradis terrestres. Peter Pan revu dans la mode !

Des regrets pour beaucoup, du rêve et des rires pour d’autres… Une seule chose à retenir de ce film, dans tous les cas : la lingerie est indissociable de la condition humaine !

La ptite Clo

Déclic de plume


Le net est une énorme communauté, répartie en différents sites. Actualités, météorologie, jeux, ou encore lecture, on trouve de tout sur le web. C’est également une méthode efficace pour partager nos écrits avec des membres bien sympathiques, ce qui est le cas de la Plume d’Argent. Mais nous ne sommes pas seuls dans l’immensité de la toile, et voici deux sites qui sont de cette grande famille, tous les deux intéressants et amusants à la fois.

Il a été abordé, dans le numéro précédent, Reverso et Behind The Name. Ils sont également captivants et méritent un petit coup d’œil. Nous avions vu que l’un traitait de grammaire et que l’autre vous permettait de prénommer les personnages de vos œuvres. Aujourd’hui, je vous présente deux nouvelles adresses : profitez de la première pour vous amuser et de la seconde pour commenter des romans qui vous ont plu ou pour en découvrir à votre tour. Les voici donc, Jeux-1 et Biblioblog.

http://www.jeux-1.com

Ceci est un site de jeux qui risque de vous plaire dès le premier regard de par ses graphismes bien agréables. Pertinemment classés et adaptés selon les goûts, il est rare de retrouver une aussi vaste gamme de divertissements. Vous y trouverez notamment des jeux de réflexion qui offrent une plaisante détente à la suite de l’écriture d’un long chapitre. Laissez-vous aussi tenter par les jeux d'enfants, de société, de cartes et d'aventures ! Un total de vingt-trois catégories présente une série de passe-temps qui vous charmeront. Abandonnez quelque temps l’écriture de votre fiction, et venez vous détendre à cette adresse !

http://www.biblioblog.fr

« Ce blog est un carnet de lectures. Vous y trouverez, au gré de votre navigation,des critiques de romans, des analyses littéraires et des énigmes hebdomadaires. N'oubliez pas : les livres nous chuchotent des secrets faits pour être partagés. »

Biblioblog répertorie une liste de romans qu’il est possible de découvrir et commenter. Par ordre alphabétique, par auteurs, par univers, retrouvez des écrivains connus ou inconnus. Que vous appréciiez les polars, les courts romans, les nouvelles, la poésie ou même les pièces de théâtre, il y a matière à découvrir ! Vous avez lu un roman qui vous a plu ? À votre tour d’aller le conseiller à cette mini-communauté. D’autres pourront se joindre à votre recommandation, et peut-être même vous en apprendre plus sur certains romans. Ça mérite le détour !

Les jeux sont un bon moyen de détente après un long chapitre. On apprécie toujours un jeu de réflexion après une quinzaine de pages d’écriture, vous remarquerez par vous-même. D’ailleurs, n’est-ce pas plus facile de reprendre le fil de notre histoire après vingt minutes intensives de Tetris ?

Il est également toujours divertissant de partager son avis sur des romans que nous avons appréciés et que d’autres apprécieront peut-être à leur tour grâce à vous.

Sur ce, bon clic !

Xay

Plumes et Astuces


Avez-vous déjà pensé à l’appel à textes ?

Si écrire est un épanouissement en soi, si être lu est une récompense émouvante, se voir publié en encre et en papier, c’est la consécration. Un auteur ne se sent pleinement écrivain qu’une fois franchie cette ultime étape. On cesse alors d’être un amateur et l’on pénètre dans le registre du professionnel. Mais voilà, vous vous représentez les maisons d’édition comme des forteresses inexpugnables, aux murailles jalousement gardées et dont le pont-levis ne s’abaissera que pour de rares élus à chaque éclipse de soleil ? Le fait est que les grosses boîtes ont une marge de manœuvre très réduite et ne peuvent pas s’ouvrir à toutes les plumes en herbe qui leur font parvenir des manuscrits.

Dans de telles conditions, comment se nicher une place, se forger un nom sur la vertigineuse scène du monde de l’écrit ? La formule de l’appel à textes pourrait être une piste intéressante à explorer !

Qu’est-ce que l’appel à textes ? Il s’agit d’un concours à grande échelle, axé autour d’un thème et d’un genre donnés, qui vise à récolter nouvelles, poèmes ou romans. Les créations originales et les jeunes auteurs en sont les invités privilégiés ! L’appel à textes est généralement diffusé par l’intermédiaire de forums, de blogs ou de portails sur l’actualité littéraire. Être publié par un site web ne vous enthousiasme pas ? Gardez bien à l’esprit que sur l’autre versant, ce sont souvent de véritables magasines, parfois même de micro-maisons d’édition qui publieront au final les textes sélectionnés.

Une expérience honorifique, sûrement. Un exercice rémunéré, éventuellement. Mais c’est surtout un beau tremplin pour se faire connaître en douceur et prendre confiance en soi.

Attention, cependant : comme tout concours, l’appel à textes possède ses propres règles. Il faut coller à la thématique, soigner son orthographe, aérer sa mise en page et respecter le nombre de signes exigé ; ce dernier peut s’étendre de 30 000 à 600 000 caractères, espace compris, tout dépend de la politique de la maison. Armez-vous de patience : les organisateurs mettent de quelques semaines à plusieurs mois, selon l’ampleur du concours, pour prendre connaissance de tous les tapuscrits.

Vous vous en rendez compte, il s’agit d’un réel investissement en temps et en énergie, et rien ne garantit que votre œuvre soit retenue dès la première tentative. Peut-être vous faudra-t-il participer à plusieurs appels à textes avant de décrocher la médaille ! Ce peut être frustrant mais, d’une certaine façon, c’est un excellent entraînement pour se préparer à affronter des maisons d’édition autrement plus exigeantes.

L’appel à textes n’en demeure pas moins un moyen accessible, à défaut d’être facile, pour se faire un nom de plume. Alors pourquoi ne pas tenter votre chance ?


Cristal

Le saviez-vous ?



Vous êtes intéressé par l’appel à textes et désireux d’en apprendre davantage, mais vous ne savez pas par quel bout commencer votre recherche ? Les webmagazines et les petites maisons d’édition possèdent souvent un forum propre pour lancer leurs concours. À moins de les connaître comme votre fond de poche, vous aurez du mal à vous y retrouver.

Heureusement, certains sites recensent tous les appels à textes du moment : le forum d’ActuSF* et le blog de CitronMeringue** sont des boussoles particulièrement efficaces pour ne pas perdre le nord ! La Science-fiction, la Fantasy et le Fantastique y sont sensiblement privilégiés, mais d’autres genres peuvent se faufiler entre un vampire et un androïde : poésie, polar, amour, histoire, carnet de voyage, mœurs contemporaines,… à vous de les traquer !

Cristal


* http://www.actusf.com
** http://appelsatextes.blogspot.com

Pipole!


On vous lâchera pas, on vous suivra partout !


Chers parents, n’ayez plus peur

Vous cherchez un endroit sûr et paisible pour vos bouts de choux ? N’hésitez plus ! Pour la première fois, PA ouvre les portes de son centre aéré durant l’été et accueillera vos bambins pour que vous profitiez de vos vacances. Pour l’occasion, une piscine gonflable a été installée sur le Forum et les modératrices ont enfilé leur maillot rouge d’Alerte à Malibu. Entre la visite au zoo (qui ne rêve pas de voir un chaton-garou en chair et en poils ?) et les activités éducatives prévues, ces petits amours ne s’ennuieront pas un instant et reviendront… transformés !

Honey VS CET

Tout les sépare et pourtant, ils sont élevés sur le même piédestal. Manitou du web à gauche, divinité Romecontemporaine à droite. La tension régnait entre ces deux grands personnages jusqu’au jeudi 2 juillet 2009. À cette date historique, où Flammy avoue avoir rêvé de CET, les foudres de Honey ont frappé le forum, qui a laissé entendre que le conflit se résoudrait par un duel.

Retour sur une haine de longue date. Ils sont deux et se disputent l’amour d’une communauté, PA, et une femme, Cristal. La célèbre tricoteuse d’histoires est bien le pont qui relie les deux berges. À la fois conjointe de CET et modératrice engagée par Honey, il était évident pour les Plumes que le conflit éclaterait un jour.

Car force est de constater qu’au bout d’un an de présence de Cristal sur PA, CET la soupçonne d’avoir une relation particulière avec Honey et continue de ne point vouloir s’inscrire sur PA pour préserver son rang de divinité.

De son côté, Honey a pu observer que certaines Plumes ont mis beaucoup de cœur à devenir les grandes prêtresses de CET, dont l’égo s’est surmultiplié de jour en jour. La maîtresse des lieux aurait très mal vécu les nombreuses offrandes et prières faites au Dieu Télérama, préférant souffrir en silence par amour pour son peuple. La cause majeure du conflit, avec Cristal, serait donc le favoritisme évident de quelques Plumes pour « l’intrus thornique ».

À l’heure où les Plumes sont terrorisées par la tournure que prennent les choses, une seule question demeure. Qui ressortira vainqueur de ce combat pour la reconnaissance ? Big Sister ou Celui-Qui-Désintègre-Avec-Ses-Yeux ?

Valek et ses drôles de Plumes

Valek a l’air de prendre du bon temps sur PA Beach ! Le cofondateur des Werewolf Studios a été aperçu la semaine dernière aux commandes d’un yacht, avec pour agréable compagnie une quinzaine de Plumes en bikini. Son épouse, la terrible Flammy, était bien entendu à bord pour surveiller ces demoiselles et exhiber son somptueux pelage roux de chez Matou-Toilette. Aye aye aye, caliente !

À saisir !

Madame Winor loue sa théière du 21 au 25 août. Deux étages cotonneux, chambre avec lit double, salle de bain avec hammam et jacuzzi, terrasse ensoleillée avec parterres de fleurs à prendre soin, cheminée, alarme antiboulet et boîte aux lettres antimenaces incluses. Conditions et prix à négocier auprès de la propriétaire. Agence s’abstenir.

La ptite Clo

Chroniques d'un chaton-garou


Cours numéro 1 : Les objectifs


Partie très importante du cours. Je ne vais pas en parler pendant des pages et des pages, mais tout bon dominatateur du monde doit se fixer les bons objectifs pour réussir.

Des objectifs atteignables ? Qui a dit ça ? Veuillez sortir par la porte de gauche... Non, celle de gauche ! Là c'est la salle d'attente pour ceux qui feront de potentiels sous-fifres ou souffre-douleur. Ahem...

Qu'est-ce que je disais ? Ah oui, les objectifs ! Surtout, le point crucial dans tout plan de conquête du monde : visez le plus haut et le plus loin possible. Comme ça, même si vous n'y arrivez pas totalement, vous y arriverez beaucoup, et cela permet de contrer toutes les éventualités, même celles auxquelles vous n'aviez pas pensé, et surtout celles-là.

Prenez un exemple de ma folle jeunesse, quand j'étais encore à peu près pure et innocente. Je ne voulais pas dominatater le monde, non non non, gentille comme j'étais, je voulais juste faire fondre les glaces des pôles pour détruire l'Alaska et ne plus me retrouver au poteau là-bas. Noble cause, n'est-ce pas ? Après moult réflexion, j'arrivai à m'attirer l'attention de DaiShi[1] grâce à mon arme secrète, les yeux de chat poté, et je lui lançai un défi. Détourner un satellite à distance grâce au piratage internet, lui faire renvoyer les rayons du soleil vers le Pôle Nord et attendre sagement que le tout fonde et fasse couler l'Alaska.

Comme ce plan vient de moi, vous pensez bien que ça a marché à la perfection. J'avais juste oublié deux-trois trucs. Le jour où Julia (non encore officiellement ma Môman, ce chapitre-là est pour plus tard) s'est énervée contre DaiShi parce qu'il prenait toute la place dans un chapitre, il s'est vanté cet idiot. Le dictateur H, l'oppresseur et l'ennemi suprême, inventeur du poteau, ne m'a pas loupée. Bien sûr, me perdre en Alaska étant légèrement compromis, je me suis retrouvée au sommet de l'Himalaya. Dur à noyer ça.

J'ai donc intensément réfléchi pendant ma séquestration et j'ai pris une grande décision. Détruire l'objet de ma perte ne suffisait pas. Il fallait frapper plus fort, frapper celui qui me tyrannisait et prendre sa place pour instaurer une ère de paix et de fraternité. Et au passage me venger de cette balance de DaiShi. Juju, avec son statut de Môman est devenue intouchable, mais on va dire que cette protection la punit déjà assez. C'est pas un rôle pour le premier venu de me materner.

Les objectifs sont donc primordiaux. Dominatatez le monde ou restez tricoter chez vous, y'a pas de demi-mesure chez les grands ! Faut savoir être un Chaton-Garou de prestige pour dominatater le monde, pas un vulgaire chat errant.

Comme exercice pour le prochain numéro, vous devrez faire revenir l'Alaska comme il était avant. Quoi ? C'était ma punition à moi ? Le dictateur H. n'a jamais précisé que c'était moi particulièrement qui devait le faire. Le gagnant aura mon autographe signé à son nom ! Vi, vi. Elle est pas belle la vie ?

Flammy

[1]cf. Past From the Elder Star, une fic de Julia que je conseille beaucoup : DaiShi est un pirate informatique très doué.