lundi 12 avril 2010

Chroniques d'un chaton-garou


Cours numéro cinq : Savoir coupler plaisir et devoir, mais pas trop !

En tant que Chaton-Garou, mon devoir est de libérer le monde de l'emprise de l'infâme dictateur H.. C'est une tâche dont je ne peux me défaire et que je tente d'accomplir par tous les moyens, la tête haute, mais cela n'empêche pas d'avoir d'autres passions à côté. Moi, en tant que Chaton, ma passion, c'est les poissons. Rien de bien étonnant. Mais ce qui est plus surprenant, c'est de réussir à réunir les poissons et le renversement d'un dictateur dans un seul et même plan. Impossible, me direz-vous. Eh bien non ! Il faut s'épanouir dans ce qu'on fait, et n'avoir honte de rien.

Dans mon cas, j'ai profité d'une date célèbre qui allait profiter à tous mes intérêts, le premier Avril. C’est ce jour-là que mon plan génialissime, préparé depuis des mois et des mois, allait pouvoir être mis à l’œuvre. Depuis tout ce temps, j’avais stocké presque religieusement du poisson dans mon panier sans que môman Cricri ne s’aperçoive de rien même si l’odeur commençait à devenir gênante. Une fois le jour J, je les ai distribués pour que les gens les accrochent dans le dos à la place des habituels poissons de papier. La puanteur qui en résulta plongea le monde, et donc le dictateur H., dans une profonde inconscience : je pouvais en profiter. Il n’y avait qu’un seul hic.

A chaque nouvel arrivage de poisson, je n’avais pas pu m’empêcher de tester la marchandise. Simple professionnalisme, je vous assure. Rien à voir avec la gourmandise. Et de poissons en poissons, d’un petit hareng à un gros saumon, mangés par-ci par-là, au bout d’un moment, cela faisait beaucoup de poissons. Un peu trop même. Au point que mes pauvres petites papattes ne touchaient plus le sol. La terrible prophétie de mon ventre pendouillant se réalisait, mais pas à cause de l’âge. Allez sauver le monde quand vous pouvez à peine vous rouler sur vous-même ! Pas très pratique. Surtout qu’à force de manger du poisson, je commençais moi aussi à sentir le poisson pourri, sans aucune possibilité d’y remédier.

Sauver le monde, oui. Y coupler sa passion, oui. Mais n’oubliez pas que la modération est très importante, sinon on se retrouve un jour au milieu d’une foule comateuse sans avoir la possibilité de faire autre chose que de marcher dans le vide. Pas génial génial. Surtout que cela commence vraiment à sentir fort. Très fort. Trop fort. Il faudrait faire quelque chose pour y remédier. Humm….

« Hey, you, can I borrow your tongue ? »

Flammy

1 commentaire:

  1. Ca ne manque jamais, j'ai à chaque fois en tête le Chat-potté du dernier Shrek x'D On va se mettre tout doucement au régime, ma fille... dès que j'aurais récupéré de mon intoxication alimentaire ><'

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