mardi 9 juin 2009

Éditorial


Chers lecteurs, chères plumes, chers amis d’ici et d’ailleurs, l’événement est d’importance : le PAen a le plaisir et l’honneur de vous ouvrir aujourd’hui ses pages électroniques !

Depuis la création du site, Plume d’Argent a toujours refusé le repli des auteurs sur eux-mêmes et la mise en ligne d’une sphère tournant à vide. Lorsque l’on écrit, on désire instinctivement être lu mais on n’est pas toujours disposé à se pencher soi-même sur ce qui se tricote chez le voisin… lequel pourrait pourtant beaucoup nous apprendre sur nous-mêmes. La curiosité déverrouille des portes dans la tête ; se sortir de son petit monde aide à progresser.

La création du PAen est une nouvelle étape dans cette ouverture sur les autres. En effet, ce bimestriel se veut un peu comme une fenêtre, un trait d’union entre le microcosme extravagant de notre communauté et le vaste monde littéraire, entre notre radieux petit rivage et la vertigineuse Toile d’araignée du web, entre ce qui se trame sous nos écrits et l’existence qui grouille de l’autre côté de l’écran.

Réflexion sur l’univers traditionnel des lettres et de la littérature du net, potins de couloir, romans transposés au cinéma, petites astuces de plume, facéties d’un chaton-garou, vous trouverez au fil de nos articles un petit peu de nous, un clin d’œil à vous peut-être, beaucoup de tout… et (presque) pas de n’importe quoi.

Il ne reste plus qu'à vous souhaiter une plaisante découverte de ce premier numéro !


Cristal
Rédactrice en chef

News Paennes


Les rubans bleus

Ah, les Sélections ! Depuis les délibérations au quartier général à l’épinglage du petit ruban sur la veste de l’élu, nous passons tous par une jolie palette d’émotions… à commencer par celles de l’auteur sélectionné, bien sûr. C’est vraiment la plus agréable façon d’entamer un nouveau mois.

Cette année, avril et mai ont enrubanné deux plumettes pleines de talent. Morgause, qui nous a malheureusement quittés depuis, a été récompensée pour l’un de ces poèmes J’ai des étoiles désargentées. Il y a aussi notre jeune roi du polar, Xay : il continue de nous tenir en haleine avec son très intrigant 409, dont nous vous recommandons chaudement la lecture. Ne dit-on pas en effet que la littérature policière se prête à merveille aux vacances d’été ?


Nos sympathiques partenaires


Ces derniers mois ont aussi été riches en partenariats de tout horizon. Ces amitiés virtuelles sont bien souvent l’occasion de rencontres enrichissantes et de découvertes planétaires.

Les loups des Werewolf Studios ne sont pas du genre à nous voler dans les plumes. En fait, ils sont doux comme des agneaux et drôlement doués de leurs pattes. A mi-chemin entre écriture électronique et série télévisée, ils insufflent à leurs histoires une dimension multimédia tout-à-fait originale.

Les éditions du petit caveau elles aussi pourraient donner froid dans le dos avec leurs titres en Mal, en Sang, en Mort, en Larmes. Ne vous y fiez pas, elles sont d’abord une histoire de cœur et les jeunes talents francophones y ont enfin voix au chapitre. La parole est à la l’imagination !

Un petit clin d’œil enfin à nos trois partenaires « webzines » :

Mag-a-lire, fort d’une équipe jeune et dynamique, se consacre mensuellement aux critiques littéraires et aux suggestions de lecture ;

Vers à lyre, quant à lui, offre tous les quatre mois de la visibilité aux poètes, écrivains et artistes de la Toile ;

Pour conclure, pénétrez dans l’univers délicieusement onirique de la Lune Mauve, qui met en avant les œuvres « claires-obscures », à mi-chemin entre cultures populaires et cultures alternatives…


Le concours inter-forum


Rendons hommage à la participation massive de nos petites plumes au grand concours littéraire organisé par notre partenaire Vers à lyre !

Le thème de ce concours ? La feuille. Ses conditions ? Écrire sous forme d’une épître. La récompense du gagnant ? Son texte sera publié dans le webzine de Vers à lyre.

Venez voter sur le forum pour le poème de votre préférence : vous avez encore jusqu’au 15 juin !

L'encre et la plume


Les âmes vagabondes


Loin d’un amour entre une simple mortelle et un vampire, le nouveau roman de Stephenie Meyer nous projette directement dans le futur proche. La planète Terre, comme beaucoup d’autres avant elle, est colonisée par des extraterrestres, des « âmes » qui auraient pour but de ramener la paix dans l’univers. Leur méthode, des plus inhabituelles, consiste à détruire l’essence même des espèces mais à préserver leurs corps dont elles prennent possession.

Sur Terre, les âmes dont la nature est bonne et non violente vivent de la même façon que les humains, s’adaptant totalement à leur mode de fonctionnement. Mais malgré tout, leur désir de faire régner la paix les trahit et les hommes se rendent compte que la planète est envahie lorsque le taux de criminalité et les conflits mondiaux disparaissent peu à peu.

Seulement, l’humanité ouvre les yeux trop tard et les âmes sont déjà trop nombreuses pour que l’on puisse les repousser.

Quelques humains parviennent à résister en se cachant dans des endroits isolés. Mélanie et son petit frère Jamie, ainsi que Jared, un autre humain, parviennent à échapper aux âmes… jusqu’à ce que Mélanie se fasse attraper. Les extraterrestres décident alors d’insérer dans son corps d’humaine Vagabonde, une âme ayant habité de nombreux corps sur de nombreuses planètes déjà conquises.

Mélanie et Vagabonde doivent alors coexister dans le même corps. Deux âmes, deux êtres que tout oppose se retrouvent confrontés l’un à l’autre : Mélanie qui désire plus que tout retrouver Jamie et Jared, et la fière Vagabonde qui doit faire disparaître l’âme de Mélanie pour que seule la sienne vive dans ce corps. Peu à peu, Vagabonde se rend compte que Mélanie parvient à survivre. Elle commence alors à éprouver les sentiments de l’humaine : amour, colère, peur, tristesse...

Vagabonde doit alors choisir entre aider Mélanie à retrouver ceux qu’elle aime ou la livrer aux autorités et perdre ces sensations jusqu’alors inconnues…

Les âmes vagabondes parle avant tout d’émotions, de sensations à travers cette âme, Vagabonde, qui peu à peu découvre l’humanité. Loin des livres de Science-fiction dans lesquels s’affrontent mille et une créatures dans un combat intersidéral des plus sanglants, celui-ci nous plonge dans un malstrom de sentiments. Pareils à des nouveau-nés, nous redécouvrons avec Vagabonde ce qui fait de nous des hommes. On se surprend tout au long du livre à être fasciné par notre incroyable capacité à éprouver des sentiments.

Ce roman est avant tout un livre qui nous apporte une véritable leçon d’humanité, dans lequel le tempérament et les défauts des hommes font ce qui fait que ces derniers vivent pleinement leurs vies. Mais pas uniquement… Stephenie Meyer, à travers Les âmes vagabondes, nous amène à réfléchir sur la condition humaine, sur la possibilité qu’un jour une autre forme de vie vienne envahir la planète et entraîne la disparition de toute essence humaine.

Nous ressortons alors de cette lecture à bout de souffle, émus et éberlués mais aussi soulagés. En effet, ce joli pavé n’est que le premier tome d’une trilogie au cours de laquelle se poursuivent les aventures de Mélanie et Vagabonde.

Les âmes vagabondes serait le premier livre pour adulte de Stephenie Meyer, mais il est parfaitement abordable pour les adolescents étant donné que l’histoire n’est en rien choquante et que le style est très accessible, bien que plus mature que dans ses livres précédents.

Je conseille donc vivement à tous ceux qui sont friands de relations humaines de dévorer ce livre très différent de la série « Fascination » du même auteur.

Arabella

Pellicule Argentée


"Depuis longtemps, j'ai envie de filmer des adolescents, mais en évitant la nostalgie et la sociologie qui sont les deux écueils de ce genre de film. "Jamais cour n'a eu tant de belles personnes". Tout a débuté avec ces quelques mots de Mme de la Fayette, mots qui ont entraîné dans mon esprit l'idée d'une autre cour, celle d'un lycée parisien, avec d'autres belles personnes, la jeunesse d'aujourd'hui. Cette jeunesse grave et gracieuse, qui m'apparaît si éloignée de ma jeunesse des années 80, dont je garde le souvenir net d'une absence résolue d'élégance. (…) Je voulais les filmer eux, ceux d'aujourd'hui, avec cette part inévitable de distance que leur mystère m'impose. Je voulais filmer leur manière de faire avec un monde qui les agresse, les considère toujours plus ou moins comme des ennemis (…) et dans le même mouvement les désigne comme objets de désir et en fait les canons de la beauté d'aujourd'hui (…) L'adolescence va bien à La Princesse de Clèves."

Christophe Honoré



La Belle Personne

Souvenez-vous… L’étonnante beauté de Mademoiselle de Chartres en faisait tourner plus d’un en bourrique. Son mari, le prince de Clèves était fort jaloux, en particulier du (séduisant) Duc de Nemours (un homme passionné, le Duc de Nemours, vraiment très passionné).

Dans cette adaptation libre et moderne de La Princesse de Clèves, c’est Léa Seydoux qui tient le rôle principal (« C’est doux », dirait un comédien que je ne nommerai pas, le soir où l’actrice était nominée pour le César du Meilleur Espoir Féminin 2009). La belle personne, a priori, c’est elle.

Léa Seydoux interprète joliment Junie, une jeune fille qui arrive dans un nouveau lycée quelque temps après la mort de sa mère. Son cousin Matthias et ses amis la prennent sous leur aile, et elle finit par sortir avec le plus calme d’entre eux, Otto. C’est d’ailleurs le jeune Grégoire Leprince-Ringuet (Les Égarés, Les Chansons d’amour) qui incarne l’amoureux meurtri. Entre eux, Nemours, prof d’italien de son état qui, d’abord fasciné par Junie, en tombe rapidement (fou) amoureux, alors que c’est contre ses habitudes.

Évidemment, parce que c’est l’un des meilleurs jeunes acteurs de notre époque et parce que Christophe Honoré ne peut plus se passer de lui, c’est Louis Garrel qui endosse le rôle de Nemours (Dans Paris, Les Chansons d’amour, lui aussi). Et une fois de plus, on se régale de le voir jouer, cet acteur si profond.

La Belle Personne, malgré son beau casting, reste un film modeste. On apprécie l’apparition de Chiara Mastroianni qui fut dans le temps une Princesse de Clèves, elle aussi (La Lettre). Sont également remarquables le merveilleux jeu de Louis Garrel et la chanson poignante interprétée par Grégoire, et écrite par Alex Beaupain, l’éternel compagnon de Christophe Honoré (qui a, vous l’aurez deviné, composé pour Les Chansons d’amour). Bref, un film touchant qui a su garder sa simplicité.

Christophe Honoré évoque dans cette adaptation d’autres sujets, qui ne sont pas forcément dans le roman de Mme de la Fayette, comme l’homosexualité et le suicide. En revanche, on note des similitudes avec l’histoire d’origine : le refus au bonheur ; le portrait photographié de Junie que dérobe Nemours qui rappelle fortement le Duc de Nemours volant celui de Mademoiselle de Chartres ; l’amour puissant d’Otto pour Junie qui lui sera fatal comme cela l’a été avec le Prince de Clèves ; et enfin, la lettre commune aux deux versions, objet de quiproquo entre les amants et la Cour (ou la classe).

Je n’ai qu’une question, à toi, Madame-Monsieur le Lecteur… Si tu as déjà vu ce film (ou quand tu l’auras vu, si ce n’est pas encore fait), j’ai une question à te poser : selon toi, qui est véritablement la belle personne ?


La ptite Clo

Dé-clic de plume


Bonjour ! Je suis un gentil lapin et à partir d’aujourd’hui j’anime une rubrique qui intéressera plusieurs d’entre vous, j’en suis certain. Dans cette rubrique, je vous présenterai à chaque fois deux sites qui ont un rapport soit avec la lecture, soit avec l’écriture, ou simplement pour un peu de détente après quelques chapitres.

Dans ce premier numéro, je vous indiquerai deux bonnes adresses : Behind The Name, un listing où vous trouverez de nombreuses idées pour nommer vos personnages, et Reverso, un excellent site de grammaire sur lequel je vous invite à passer si vous avez un petit oubli.

http://www.behindthename.com

Une liste de noms infinie, vous vous y perdrez ! En manque d’inspiration pour le prénom/nom de votre personnage ? Faites un tour sur ce site, vous y trouverez quelque chose à coup sûr. Il est pertinemment classé : prénoms anglais, français, et même irlandais ! Des tonnes et des tonnes de pages qui vous seront de bon secours à tout moment. Les noms offerts sous forme de listes sont classés soit par ordre alphabétique, soit par catégorie (français, irlandais, etc.). Mais on n’y retrouve pas que cela ! Il y a tout plein de liens avec des informations intéressantes, homonymes, bref, de quoi passer du bon temps.

http://grammaire.reverso.net

Voici un site complet sur la grammaire ! Il vous sera utile si vous vous questionnez sur tel ou tel sujet, que ce soit pour des notions sur « ce, c’ et ç’ » ou pour éviter les confusions comme « cession et session » ! En bref, on retrouve : homophones, conjugaisons, syntaxe, règles d’accord, orthographe et typographie, et même quelques questions d’actualité sur la grammaire. Je vous conseille de prendre une petite pause dans votre écriture/lecture pour faire une révision rapide de vos cours d’école. Non, non, ne partez pas, ce n’est pas ce que je voulais dire ! Enfin, c’est un site sur lequel on apprend beaucoup et où l’on peut reprendre certaines notions qui se sont enfouies loin dans notre mémoire.

J’espère que ces deux adresses vous auront intéressés, et que vous aurez peut-être même pris du plaisir à les découvrir.

Au prochain numéro !

Xay

Plumes et Astuces


S’inventer un monde imaginaire

L’imagination en tant qu’acte de création pure est une idée reçue : on ne tire pas un univers original du néant comme un lapin de son chapeau. Une imagination, ça se travaille, ça se peaufine, ça se nourrit. Mais comment, me direz-vous ?

Pour enfanter un monde imaginaire qui ait les reins solides, une documentation préalable est rarement une démarche superflue. Vous souhaitez vous lancer dans une histoire de fantasy médiévale ? Consultez les livres d’histoire, visitez un château-fort, renseignez-vous sur le vocabulaire propre à cette époque : vos recherches donneront de la texture à votre décor. Votre tasse de thé, ce sont plutôt les aventures de pirates, l’Angleterre victorienne ou un monde futuriste ? Le principe est le même.

Ça peut sonner rébarbatif, présenté ainsi, mais vous pourriez y prendre plus de plaisir que vous ne pensez et être étonnés de tout ce vous apprendrez en chemin ! Une fois que vous aurez étoffé le décor de votre monde imaginaire, insufflez-y votre fantaisie propre. Dragons, elfes, nains, sirènes, minotaures, amants maudits et mauvais sort sont autant d’ingrédients dont on aime saupoudrer son conte de fée à soi. Ils ne sont pas très originaux en eux-mêmes mais, somme toute, c’est la façon dont on les exploite, dont on les dose, dont on les mélange qui composera votre recette propre.

Il est d’ailleurs impossible de ne pas être influencé, nous avons tous nos modèles, nos grands classiques, ces œuvres qui se sont inscrites en nous et dont les échos se perpétuent au fil de nos lignes. Manque de personnalité ? Pas nécessairement. L’important n’est-il pas de rester le plus conscient possible des figures de proue qui nous imprègnent, histoire d’éviter de trop leur coller au train ? Essayez de diversifier vos sources d’inspiration, entremêlez-les, éclatez-les, reconstruisez-les au gré de vos humeurs au point de les rendre méconnaissables et d’accoucher d’une œuvre à la fois plurielle et unique.

Toutefois, pour achever de rendre ce nouveau pays imaginaire propre à vous et à vous seuls -en un mot, original- il vous reste encore à y apposer votre touche personnelle. Ce petit quelque chose qui n’appartient qu’à vous, ce sont vos valeurs, vos convictions, vos souvenirs, vos symboles, vos révoltes, vos regrets, votre vécu…

En fait, votre vie quotidienne, aussi ordinaire peut-elle vous paraître, pourrait se transformer ainsi en une source continuelle d’inspiration. Les héros que l’on s’invente sont souvent le reflet d’une facette de nous-mêmes et des personnes qui nous côtoient. Rien n’est jamais anodin dans l’écriture. Vous éprouvez des difficultés à donner du relief à vos personnages ? Ils vous semblent plats, sans épaisseur ni saveur ? Prenez la peine d’observer les gens qui vous entourent, faites ressortir leurs petites manies, leur charme propre, tout ce qui les rend drôles, détestables, fascinants. L’imagination se satisfait mal du vase-clos, elle plonge ses racines dans votre réalité. Le réel n’est pas qu’une toile grise et terne, de même que l’imaginaire ne devrait pas se résumer à une échappatoire à celui-ci.

L’une n’est pas le contraire de l’autre. Ce sont plutôt les deux versants d’une seule et même médaille.

Cristal

Le saviez-vous ?

La fantasy, imagination en anglais, est un genre littéraire dérivé du merveilleux, aux côtés du conte de fée, du mythe et de la légende. Il met en scène des mondes imaginaires, échos plus ou moins déformés du nôtre, et y déploie un éventail de peuples fabuleux, ainsi qu’un vaste bestiaire mythologique. La magie, les hauts faits guerriers, l’exaltation de la nature y sont des éléments récurrents.

La fantasy se décline en de nombreux sous-genres ; on parle notamment d’Heroic fantasy, de fantasy historique, de fantasy urbaine, de fantasy mythique, de romantic fantasy et de science fantasy. Toutefois, JRR Tolkien, auteur incontournable du genre, parlait plus volontiers de faërie pour évoquer sa propre cosmogonie.

En France, la fantasy est parfois confondue avec le fantastique, faute de posséder dans sa langue un terme parfaitement équivalent. Pourtant il existe une nuance entre les deux genres. Alors que le premier évolue dans un monde chimérique, le second plonge bel et bien ses racines dans la réalité. La tension de l’histoire fantastique repose sur cette friction entre surnaturel et repli rationaliste. Enfin, la fantasy n’est pas à fondre non plus dans la science-fiction dont la dimension imaginaire repose sur des explications scientifiques, et non magiques.

Cristal

Pipole!


On vous lâchera pas, on vous suivra partout !

Vefree et sa petite voix

Nouvellement arrivée sur PA, Vefree, auteur spécialisée dans « Pirates des Caraïbes », étonne tout le monde sur son Journal de Bord. En effet, Vefree parle toute seule. À sa petite voix, plus précisément, avec qui nous avons pu faire connaissance. Chaleureuse et sympathique, n’hésitez pas à aller la consulter si vous passez par le forum.

Le retour des Hommes

Depuis quelque temps déjà, en se rendant sur PA, quelques membres ont pu parfois apercevoir un gros nuage noir au-dessus du forum. Pas d’inquiétude ! L’équipe modératrice, alertée, a mené son enquête et a tenu à rassurer la population : « Il s’agit de notre dragon apprivoisé, Lung Tien, annonceur des beaux jours, de retour parmi nous. Pour votre sécurité, nous vous prions d’attacher vos chatons-garous à leur poteau, et de garer votre véhicule en-dehors de l’emplacement réservé au dragon ».

Lung Tien ne serait apparemment pas le seul revenant. Le bureau des entrées et sorties a également attrapé dans ses filets Reb, un ancien de PA, le vainqueur du concours de cuisine 2008 (souvenez-vous de ses délicieux cookies !). Dans un souci de présentation aux nouveaux membres, notre brigand adoré a déclaré haut et fort son célèbre : « Je suis de retour… pour vous jouer un mauvais tour ! ».

Le retour le plus fraKassant a sans doute été celui de Kalten, KaKa pour les intimes… ou Katastrophe pour le forum ! Porté disparu depuis neuf mois, un avis de recherche avait été lancé avec une modique récompense de 100 000 euros. Rassurez-vous, personne n’a touché cette somme d’argent puisque Katounet est revenu de lui-même. Bien que le retour du co-fondateur de la célébrissime Clo&Ka Corporation ait été fêté avec beaucoup de paillettes et de champagne, il n’en reste pas moins que notre homme a renoué avec la criminalité le jour même de son arrivée. En effet, Madame Winor a reçu un message privé de menaces, lui ordonnant de se rendre sur le Tchat au risque de se voir jetée vive au Bûcher Collectif. La victime a porté plainte. Promis, Pipole vous tiendra au courant de la suite de l’affaire… En attendant, les hommes sur PA, quand ils reviennent, c’est pas à moitié !

Julia E. Harrington : la Diva Intraitable

La Star était présente au dernier Salon du Livre de Paris pour enchaîner dédicaces, conférences de presse et interviews. Elle a refusé à ses avides lecteurs d’avancer la parution du deuxième chapitre de son nouveau roman, Past from the elder stars. Lunettes de soleil sur son nez délicat, emmitouflée dans son boa à poils roses, l’auteur avait déjà déclaré ouvertement aux journalistes, peu après la parution de son prologue : « Le Chapitre 1 sera en ligne, le mois prochain. Il n'y a rien à discuter. Faites autant de pression que vous voulez, ça ne changera rien à ma décision. Par contre, comme j'ai toujours eu l'esprit de contradiction, ça pourrait avoir l'effet inverse que celui désiré ». Que devons-nous craindre pour la suite ?! Faut-il lancer une pétition ? N’hésitez pas à écrire à la rédaction pour faire part de vos impressions !

La petite Clo

Chroniques d'un chaton-garou


Introduction à la lutte contre le dictateur H.

Vous vous sentez déprimés, oppressés par cet horrible dictateur H., spoliés de tout votre talent dans un concours à inscription obligatoire n'ayant que pour seul but de détourner votre attention ? Parce que bon, vous sentez ce petit truc désagréable, à la limite du champ de vision. Vous savez qu'il y a quelque chose qui ne va pas mais vous n'arrivez pas à mettre le doigt dessus. Eh bien, j'ai LA solution pour vous.

MOI !

Chaton-garou de mon état, obligée de naviguer entre vie secrète et vie publique, je connais toute la vérité sur ce qui nous est caché ! C'est pour cela que je vous propose de m'aider dans ma "dominatatation" du monde pour sauver celui-ci de la tyrannie du dictateur H. Cela sera long, difficile, avec des peines mais aussi des moments de joie. L'entrainement sera intensif mais je sais que vous pourrez le faire ! Il vous suffira pour cela de suivre mes cours* pour vous apprendre à vous défendre dans ce monde sans foi ni loi qu'est PA.

Parce qu'il ne faudra pas vous faire d'illusions, comme moi jadis. Avant, j'étais un adorable petit chaton innocent, tout mignon, tout gentil, dont la seule arme dans ce monde de brutes était ses yeux larmoyants. Maintenant j'ai grandi et j'ai appris. Présentée comme un ignoble mix entre chaton et infâme loup-garou, je me suis faite les griffes pour vous défendre contre le dictateur H., mais après plusieurs tentatives infructueuses et des punitions de plus en plus cruelles -le poteau étant placé de plus en plus loin, le dictateur H. est en train de se renseigner sur les meilleurs prix pour aller sur la lune- je dois bien avouer que j'ai besoin d'aide, et aussi accessoirement d'argent.
Vous saurez tout sur moi, depuis mes mômans, fidèles valets du dictateur H., tyranniques mais non sans cœur quand j'arrive à les manipuler… euh... à les convaincre de mes bonnes intentions, jusqu'à Kalten, mon loyal bras droit, le seul qui y voit à peu près clair dans ce monde de brutes à part moi. On évoquera aussi l'Ennemi Commun, j’ai nommé Clo, diminutif de Clochette mais qui n'en est pas pour autant la moitié d'une, et aussi Arabella, grande prêtresse du culte en mon honneur, ou encore Valek, mon mari avec des tendances à l'enlèvement de Tigrou.
Parce que "dominatater" le monde est la seule porte de sortie, rejoignez-moi ! Et ensembles, nous "dominataterons" le monde ! Enfin, surtout moi.

Et pour terminer, je citerai simplement ma parolière officielle, Juju :

Chant patriotique de PA :

C'est la lutteeeeeeeuh finale
Groupons-nous, et demaiiiiiin,
PAAAAAAAA, sans égal,
Sera le genre humaiiiin !

Notons tout de même que la lutte finale, c'est bien contre le dictateur H., hein ? On ne sait jamais... Si vous voulez me soutenir dans cette résistance clandestine, il suffit de mettre le smiley "Papy grognon" en signature, signe de ralliement à ma cause.

Luttons !

Flammy

*Prix de 9999999 euros par personne et par heure, sans les dépassements d'honoraires et hors-taxes.