mercredi 10 février 2010

Éditorial


C’est officiel, le cinquième numéro du Paen a été atteint en plein cœur par les flèches de Cupidon. Certaines plumes argentées - bon, surtout une, en fait - se plaignaient des lacunes en matière de romantisme au sein de notre communauté. Ce n’est pourtant pas faute de manquer de cœur, mais le fait est que des belles histoires d’amour, des histoires de tous les jours, nous n’en avons pas tant que ça. Avec l’approche de la Saint-Valentin, nous avons décidé de renverser la vapeur et de vous arracher quelques soupirs langoureux.

Comment ? Avec un cocktail particulièrement aphrodisiaque.

Dans la pellicule argentée, notre petite fée annonce la couleur en vous présentant l’œuvre qui nous a toutes fait craquer : l’adaptation filmique de « Orgueil et Préjugé », le roman sentimental de Jane Austen. Préparez vos éventails, mesdemoiselles, monsieur Darcy est dans la place !

Xay ne vous laissera pas le temps de vous remettre : trois petits clics de souris, et vous verrez défiler des petits cupidons, des philtres d’amour, des épices réputées pour faire grimper la température, des… des… euh… c’est quoi cette adresse anti-Saint-Valentin, lapinou ?

Qu’à cela ne tienne, notre « ode à l’amour honeyois » vous remettra dans le ton, chantons en chœur ! Comment, vous ne connaissez pas ? Filez lire les potins du Pipole pour apprendre les paroles sur le bout des doigts.

D’ailleurs, je connais une plume qui est jalouse. Il ne faut pas croire les mauvaises langues : notre chaton-garou a lui aussi besoin d’amour, même s’il s’aime surtout lui-même. Laissez-vous émouvoir par sa nouvelle leçon, d’un genre un peu particulier...

Battons le fer tant qu’il est chaud : votre dévouée conseillère littéraire vous donnera deux-trois ficelles pour émouvoir votre lecteur.

Enfin, vous pouvez naturellement compter sur Spilou pour remonter le thermomètre de quelques degrés. Quelle Imagineuse pensez-vous qu’elle est allée interviewer, sinon la reine de la romance ?

De la part de toute la rédaction du Paen, nous vous souhaitons beaucoup de papillons dans le ventre !


Cristal, rédactrice en chef

News Paennes



Hadana étrenne la Sélection de saison

Pour les plumes qui auraient manqué le coche, Plume d’Argent a changé sa formule. Les Sélections du mois ont cédé la place aux Sélections saisonnières. Voilà qui permettra aux lecteurs de suivre le rythme et qui donnera encore plus de valeur au joli ruban bleu !

Et qui a inauguré la Sélection d’Hiver, d’après vous ? Hadana et ses « Porteurs », une histoire qui nous a conquises dès l’entame, par l’originalité de son intrigue, par son sens du suspense, par la beauté de sa plume et par ce petit quelque chose qui fait qu’on sent immédiatement qu’on a mis le nez dans une formidable aventure. Une touche de Science-fiction inquiétante, dans un monde qui aurait plu à George Orwell, à laquelle se mêlent une teinte poétique, une tonalité aigre-douce, de l’humour, de l’amour et de l’amer.

Mais "les Porteurs", ça ne se raconte pas. Ça se lit.


Plume d’Argent, propulseur vers l’édition ?

Sur le forum, les bonnes résolutions 2010 de nos plumes argentées ont pris une tournure inattendue. Elles sont nombreuses, celles qui ont fait la promesse solennelle d’envoyer leurs œuvres aux maisons d’édition ! C’est un rêve un peu fou, mais pourquoi pas après tout ? Beaucoup de nos auteurs ont prouvé qu’ils en avaient dans le duvet : capacité de mener une histoire à terme, plume de qualité, aptitude à rebondir sur les critiques.

Et puis, Plume d’Argent possède cette synergie qui nous propulse vers le meilleur de nous-mêmes. Nous commençons parfois ici en timides amateurs. Puis, au fil des avis, des conseils, des encouragements, des corrections, des lectures aussi, on se surprend à s’améliorer, à aborder l’écriture avec plus de sérieux, à donner le meilleur de soi.

S’il y a un lieu sur le net qui peut donner toutes ses chances à un auteur de se professionnaliser, c’est bien ici.

Alors, Plume d’Argent, antichambre de la grande forteresse éditoriale ?


Cristal

Pellicule Argentée


« Mr Darcy se retourna et considéra un instant Elizabeth. Rencontrant son regard, il détourna le sien et déclara froidement :

- Elle est passable, mais pas assez jolie pour me décider à l'inviter. Du reste, je ne me sens pas en humeur, ce soir, de m'occuper des demoiselles qui font tapisserie. »

Orgueil & Préjugés
, Jane Austen


Orgueil & Préjugés

Elle est peut-être passable et fait sans nul doute tapisserie, mais il a quand même fini par lui dire : « En vain ai-je lutté. Rien n'y fait. Je ne puis réprimer mes sentiments. Laissez-moi vous dire l'ardeur avec laquelle je vous admire et vous aime. ». Alors bon, on finit par craquer, c’est normal.

Heureusement, sur PA, et dans le Paen, il y a encore des Plumes qui prônent la romance que beaucoup s’amusent à dénigrer. Si ces rares Plumes déterminées n’étaient pas là, nous serions tous anéantis sous cet affreux fantastique et cette catastrophique science-fiction (ceci est un Préjugé, certes, mais j’ai mon Orgueil). Car c’est là la guerre infâme de notre époque : l’amour contre l’irréel.

Pour ce numéro spécial Saint-Valentin, il est du devoir de votre journal favori de célébrer l’amour, et le plus beau roman que ce monde possède dans ses archives, Orgueil & Préjugés. Qui sait si, avec un peu de chance, nous aurons la joie de vous voir réconciliés avec ce genre indémodable ?

Mais la pilule passera peut-être mieux avec un film, adapté du plus célèbre roman de Jane Austen par Joe Wright en 2005. Les pirates de PA vont grincer des dents en découvrant le nom de l’actrice qui incarne Elizabeth Bennet (Lizzy pour les intimes), l’héroïne, mais pour apaiser l’éventuelle tension, nous dirons simplement que Keira Knightley (Pirates desdesdes… ? Caraïbes, bien entendu !) est d’abord un personnage attachant dans cette belle aventure.

L’histoire est simple. Mr et Mrs Bennet (Donald Sutherland et Brenda Blethyn), souhaitent le bonheur de leurs cinq filles : Jane (Rosamund Pike), Lizzy, Mary (Talulah Riley), Lydia (Jena Malone, vue aussi dans le magnifique Into the Wild) et Kitty (Carey Mulligan). Les trois cadettes ne font pas toujours honneur à la famille, mais Jane et Lizzy font de leur mieux pour sauver la réputation familiale.

C’est ainsi que, lors d’un bal, Jane et Mr. Bingley (Simon Woods) se rencontrent, dansent ensemble et tombent indéniablement amoureux l’un de l’autre (et là, c’est la guimauve, mais on adore tous les chamallows). Quant à Lizzy, eh bien, comme Mr. Darcy (Matthew MacFadyen) l’a dit plus haut : elle fait tapisserie, mais accepte plutôt mal ce genre de réflexions – on la comprend, solidarité féminine. Elle en vient donc à ne pas apprécier cet orgueilleux personnage, et on peut ensuite dire sans ironie que Darcy est « fiché » chez les Bennet.

Cependant, la relation de Lizzy et Darcy évolue au fur et à mesure que les autres personnages apportent leur lot d’histoires, de sentiments et d’intrigues. Il est très intéressant de voir les sentiments de Darcy changer envers Lizzy, ainsi que les méthodes qu’il met en œuvre pour faire tomber les préjugés que la demoiselle a à son encontre.

On félicitera dans ce modeste film la fidélité totale du livre. Jamais un film n’a reflété aussi bien l’œuvre littéraire dont il est adapté qu’Orgueil et Préjugés ! Le jeu et la carrure de Keira Knightley font ressortir la simplicité et le naturel de Lizzy, et on se perd toutes dans les yeux magnifiques de Darcy quand il se déclare (difficilement, parce qu’un homme, ça a sa fierté !).

Des rêves plein la tête, des étoiles dans les yeux, l’estomac qui fait des bonds et les jambes qui flageolent… Cette œuvre, littéraire ou cinématographique, c’est comme tomber amoureux. On a les mêmes symptômes. Et ça, avouez-le, c’est pas merveilleux ?




La ptite Clo

Dé-clic de plume


Radio-Canada : la Saint-Valentin

http://www.radio-canada.ca/nouvelles/dossiers/st-valentin

Description : Radio-Canada est à la base une station radio canadienne très connue, mais son adresse web nous offre une tonne d’informations riches et pertinentes concernant l’actualité mondiale (et canadienne), les sports, la musique, et autres. La présente rubrique vous amènera dans le monde merveilleux de la Saint-Valentin : son histoire, quelques précisions concernant ses traditions, et aussi des réponses aux quelques questions qui demeurent toujours pour certains un mystère. Pourquoi le 14 février ? Qui est Valentin ? D’où provient l’expression « mon valentin » ?

Avantages : Les graphismes se prêtent bien à l’ambiance de la Saint-Valentin avec un arrière-plan aux motifs roses-rouges, ainsi que plusieurs photographies et tableaux représentatifs. A l'instar du dossier spécial Saint-Valentin, le site est dans son ensemble très détaillé et très intéressant. Il y a de tout – actualités, musique, arts – et il est toujours très facile de s’y retrouver grâce à sa bonne organisation. Il dispose aussi d'un moteur de recherche interne : tapez les mots-clés d’une actualité qui vous touche ou d'un pays dont vous voulez connaître les nouvelles. Le contenu est continuellement renouvelé, au fil des actualités !

Inconvénients : Les vidéos et les actualités sont tellement nombreuses sur le site qu'il est parfois difficile de savoir par où commencer. Pensez à vous servir des facilités de recherche et de classement.

Nombre d’étoiles : 5/5.


Meish

http://www.meish.org/vd/

Description : Qui a dit qu’il n’existait aucun site pour les célibataires qui n’appréciaient pas la Saint-Valentin et tous ses mots d'amour ? Meish est une adresse qui vous offre des cartes de vœu, et pas celles auxquelles nous sommes habitués : des cartes de vœu « anti-valentin ! » Vous y trouverez plusieurs cartes dont le thème est toujours le même : une ridiculisation systématique de la fête des amoureux !

Avantages : Le site est très humoristique, même les fanatiques de cette fête auront du mal à contenir un fou rire en lisant ses cartes. Pas une qui ne soit hilarante ! Il vous est évidemment possible d’en envoyer via MySpace, Facebook ou par courriel. Vous êtes perdus ? Il y a pour vous une FAQ (Foire aux Questions) qui répondra probablement à vos différentes interrogations concernant l’administration, le fonctionnement, etc.

Inconvénients : Les graphismes du site, bien que le contenu soit excellent, sont peu attirants. De plus, malheureusement, le site est anglophone : il vous faut avoir quelques notions bases pour apprécier pleinement son sens de l'humour un peu spécial.

Nombre d’étoiles : 3,5/5.


CuisineAZ

http://www.cuisineaz.com/menu-de-fete/saint-valentin-34.aspx

Description : Encore de la cuisine, me direz-vous ? En effet ! Mais cette cuisine-là se prête parfaitement à la Saint-Valentin et aux têtes-à-têtes, même si CuisineAz compte bien d'autres thématiques culinaires intéressantes à tester (viandes, desserts, plats, etc.).

Avantages : Vous avez une recette à partager avec toute la communauté du web ? C’est possible ! À l’accueil, cliquez sur « Je dépose une recette » ; il vous suffit ensuite de la poster sur CuisineAz ! Vous pouvez également vous constituer votre propre « carnet de recettes » à partir de vos menus préférés. CuisineAz est organisé en différentes catégories : non seulement en viandes, poissons, etc. (comme le font la plupart des sites de cuisine), mais également en fonction des circonstances (« Pour les fêtes », « Grignoter sur le pouce », « Recettes minceur »,...) Vous trouverez même un forum pour partager vos impressions de table avec les autres membres ! Idéal pour glaner des recettes de régimes spéciaux qui se prêtent à vos allergies ou habitudes alimentaires...

Inconvénients : Tout comme Radio-Canada, l’adresse est riche en recettes et on peut parfois s’y perdre. Heureusement, plusieurs outils de recherche sont mis à votre disposition afin de vous permettre de trouver la recette de vos rêves.

Nombre d’étoiles : 5/5.


Xay

Plumes et Astuces


Dire l’amour

Ah, l’amour ! Voilà un thème qui est probablement né en même temps que la littérature. Une histoire sans amour, ni passion, ni tendresse, ni amitié, laissera une sensation de vide à votre lecteur. Cela ne veut pas dire que les sentiments doivent être idéalisés : l’amour n’est pas tenu d’être réciproque, un désir peut être chargé de haine, une amitié est parfois maladroite. Mais quelle que soit leur nature, des liens se tissent entre vos personnages et c’est cette trame émotionnelle qui rend votre histoire attachante.

Chaque auteur parmi vous a sa propre conception de l’amour, ses propres thèmes de prédilection : jalousie maladive, érotisme, interdits, sadisme, dilemmes à tiroirs ou que sais-je encore. Je n’ai absolument pas la prétention de vous dicter ici votre façon d’aborder la question. Ce que je souhaite traiter, c’est la manière de le dire.

En effet, il est difficile de retranscrire l’amour avec une vraie justesse de ton. Le verbe aimer est lui-même usé jusqu’à la corde. On écrit « Rhett Butler aime Scarlett O'Hara » de la même façon qu’on écrirait « Scarlett O'Hara aime faire ses robes dans des rideaux ». Méfiez-vous de ce verbe, ne l’utilisez qu’en dernier recours, lorsqu’il a toutes ses chances d’avoir de l’impact.

Plutôt que de citer l’amour par son nom et de le coller sur une émotion comme une jolie étiquette, préférez-lui l’implicite. Concentrez-vous, par exemple, sur le désordre qu’il provoque dans le corps. Passez par le jeu des regards, des silences, des non-dits, des maladresses. Vos dialogues pourraient en dire le moins possible et laisser la part belle à tout ce qui est sous-entendu.

On parle d’ailleurs de « maladie d’amour ». Une maladie présente des symptômes et, surtout, elle implique une part de souffrance. Aimer rime avec meurtrissure et instabilité. N’idéalisez pas trop cette émotion : votre personnage peut flotter comme une bulle, puis être précipité dans les abîmes du doute l’instant d’après. Un amour heureux, sans bavure et pleinement réciproque risque fort d’ennuyer vos lecteurs.

Non, la perfection ne sonne pas juste. Votre histoire d’amour ou d’amitié ne peut pas être cousue d’or : elle doit être imparfaite, semée d’embûches, de fâcheries et de contrariétés, de même que vos personnages doivent posséder des failles et des aspérités.

L’amour en littérature, c’est aussi celui que l’auteur porte à ses propres créatures. Cet amour est piégeur, car il demande à être partagé par le lecteur et il peut vous pousser à ne présenter vos personnages que sous leur meilleur jour : charme, grandeur d’âme, intelligence, éloquence, esprit de sacrifice. Vous courez le risque d’obtenir l’effet inverse et de les rendre irritants. Faut-il être hors du commun pour être aimé ?

Cette question nous amène au problème des clichés : comment les éviter autour d’un thème vieux comme le monde, traité des centaines de milliers de fois par des générations d’écrivains ? Avant tout, soyez sincère. Quand vous écrivez sur l’amour, sur l’amitié, sur la sexualité, mettez-vous dans la peau du personnage le plus honnêtement possible. Comme réagiriez-vous à sa place ? Que ressentiriez-vous ?

Si vous êtes sincère, si vous quittez la pellicule cristallisée de la surface pour aller au fond des choses, là où la frontière entre toutes les émotions se dilue, là où les petites étiquettes n’existent pas, le lecteur le sentira.

Et il sera ému.



Le saviez-vous ?

Une histoire d’amour, quel que soit le sens que vous donnez à ce mot, repose sur des rouages psychologiques. Le sociologue italien Francesco Alberoni a mené de très belles réflexions autour de l’amour dans des traités, tels que « Le choc amoureux », « L’amitié », « L’érotisme », « le vol nuptial : l’imaginaire amoureux des femmes »*, etc. Une approche savante avec une plume de lettré. Si vous n’êtes pas à l’aise dans le registre relationnel, si les liens entre vos personnages vous semblent trop factices, si vous n’arrivez pas à poser de mots sur le phénomène amoureux, n’hésitez pas à feuilleter ces livres en bibliothèque !


Cristal


* Tous édités chez Pocket dans les années 90.

Pipole !


On vous lâchera pas, on vous suivra partout !

Une criminelle nommée Minipix

La fidèle malmenée par Flammy, la célèbre mais néanmoins dangereuse Minipix, a assisté à son procès en Cour d’Assises vendredi dernier. Rappelons les faits qui ont conduit la malheureuse sur les bancs de l’accusé. En décembre 2009, une lectrice qui a préféré garder l’anonymat a porté plainte contre l’auteur de l’effrayant Hadamon Taïluh, pour « affront au romantisme », « traumatisme crânien sentimental » et « coups et blessures à l’amour personnel de la lecture ». En effet, à peine sortie de la première partie de l’histoire, la victime, blessée au plus haut point, a été plongée dans un coma important à cause d’une tentative d’assassinat envers son amour pour la lecture de romances. Pour sa défense, la diabolique Minipix a seulement poussé un long ricanement qui a fait frissonner l’assemblée tout entière. En plus d’avouer elle-même sa culpabilité, elle n’a présenté aucune excuse pour son crime. Le jury ayant tranché sur la sanction, la criminelle a écopé d’une peine d’emprisonnement de cinq ans dans la chambre personnelle de Honey, à lui masser les orteils durant cette période. La victime a également demandé et obtenu des dommages et intérêts estimés à 500 000 euros, une Twingo neuve, un palais en calissons et une photo dédicacée de Gaspard Ulliel. Flammy perd donc un nouvel allié grâce à la justice paenne rendue dans le pays, et le peuple peut respirer un peu plus à l’idée de savoir une menace en prison. Comme qui dirait, tout est bien qui finit bien.

Cristal derrière les barreaux

Certaines personnes affirment avoir aperçu Cristal, auteur du best-seller de PA, La Passe-Miroir, se faire arrêter par un très charmant agent du FBI, le mois dernier. Coupable de retard intolérable dans sa publication, la modératrice aurait passé trois nuits en garde-à-vue jusqu’à céder et promettre de poster en février le nouvel opus de son chef-d'œuvre, dont elle ignore encore le titre. Une fois ce serment arraché, Cristal a été relâchée : grand soulagement pour ses nombreux fans et pour la rédaction de Pipole, qui espèrent bien qu’elle ne prendra plus de retard dans ses livraisons.

Honey à l’amour

Toute la Rédaction de Pipole souhaite apporter dévouement et soutien à Honey, la Plume en chef, par cette ode à l’amour honeyois, dans sa lutte contre le groupe terroriste du Chaton-Garou :

Honey tel est ton charmant pseudo
Justice est ton crédo
L’amour des tiens le pilier de PA
Le respect et la force dans le tas
Un Chaton-Garou n’égale pas ton humanité et tes qualités
Et encore et toujours, il se vautra dans l’échec et la perversité
Honey, grande et aimante Honey, toi qui a dieu merci le monopole
Nous t’aimons très très très fort, signé Pipole



La Ptite Clo

Chroniques d'un chaton-garou


Cours numéro quatre : Profiter des occasions !

Journal intime de Flammy, le 11 février, écrit par une charmante assistante :

Je précise bien que c'est écrit par une assistante, parce qu'encore je parviens à me débrouiller avec un clavier, autant avec un stylo, je n'y arrive pas, je massacre les feuilles avec mes griffes et puisque tout le monde sait qu'un journal intime, c'est sur un cahier, PA a fait venir et sponsorisé une assistante pour moi.

Car aujourd'hui, c'est MA journée ! Même si on ne dirait pas, au nombre de bandages qui me recouvrent de la queue aux oreilles. C'est aussi pour ça qu'on a décidé d'investir dans la dactylographe. Aujourd'hui, c'est mon anniversaire, et à partir de ce jour, JE suis aux commandes !

Cela a commencé ce matin, quand je me suis réveillée dans le lit du dictateur H.. D’habitude, je n’ai jamais le droit de rebondir comme je le veux sur le lit parce que je massacre les draps avec mes griffes. Mais là, point de contrainte, môman Cricri m’a même presque approuvée par son silence ! Le seul problème étant que j’ai joué un peu trop près du mur et que j’ai dû aller en quatrième vitesse aux urgences à cause d’une commotion cérébrale pour avoir percuté quelque chose d’un peu trop dur pour ma tête.


Discours de situation de crise d'Hadana aux Paens, devinez quand, écrit par la reine du sadisme :

Bon, il faudrait vraiment reprendre les choses en mains, là ! Après la tentative de strangulation par Minipix et Spilou grâce à la poupée étrangleuse miraculeusement réparée et à l’intervention ingénue d’Elka, après la tentative de noyade par Cricri et Juju (encore mieux que le béton, les bandages !), il faudrait peut-être arrêter de vouloir tuer notre Chaton-Garou ! Sinon, Flammy va vraiment finir par croire qu'on veut sa peau, plutôt que de lui offrir le cadeau dont elle a tant rêvé, dominatater PA le temps d'une journée. Plus de bêtise, plus de tentative de meurtre et plus de passage aux urgences, compris ? Sinon l'assurance maladie ne voudra plus entendre parler de nous et nous ne sommes qu'en début d'année ! Un peu d'effort, bon sang ! Pour le moment, la cible… enfin je veux dire, Flammy, est toujours cachée sous un meuble, complètement terrorisée et n'osant même plus planter ses griffes dans sa poupée vaudou à l'effigie du dictateur H.. Il faut au moins qu'elle profite un minimum de cette journée, donc un peu de nerfs, bon sang ! Et plus de catastrophe, sinon on aura plus lourd en bandages qu'en chaton-garou.

Monologue diabolique et schizophrène sous l'armoire de Flammy, surprise, pensé par le seul et l'unique Chaton-Garou :

Mouhaha, mouhahaha, mouhahahahahahaha ! Aujourd'hui, c'est mon jour ! Après tout ce qu'ils m'ont fait subir, s'ils ne culpabilisent pas jusqu'à la fin des temps et me laissent sur le trône de PA, vraiment, je ne comprends pas. Et même dans ce cas-là, j'utiliserai ma machine à remonter le temps pour revivre éternellement cette journée et être au sommet de la hiérarchie pour toujours ! J'avoue que rien n'était prévu, mais c'est ça être réactif, sauter sur les occasions ! Mouhahaha ! Hum ? Qu'est-ce qu'elle fait là, la dactylographe ? Pourquoi elle prend en note tout ce que je dis ? Oh, la *censuré* ! Elle croit que c'est toujours mon journal ! Il ne faut surtout pas que le dictateur H. tombe dessus ou alors tout est fini ! Nooon, pars pas, va pas donner ça aux autres !


Flammy

Nos Imagineurs



Chers lecteurs,

Comme vous vous en doutez, le jardin anglais croule sous la neige, impossible donc d'y recevoir notre Imagineuse. Oui, encore une ! Qu'à cela ne tienne, celle que j'ai choisi d'interviewer pour vous dans ce numéro m'a non seulement répondu favorablement, mais nous invite à passer lui rendre une petite visite dans son hôtel particulier.

Elle est du genre citadine et c'est une hôtesse remarquable. Coussins, fourrures, tapis persans, plateaux bourrés de gâteaux, thé parfumé, narguilé et musique d'ambiance sympa, tout pour se sentir à l'aise ! (Qui parle d'arrière-salle de harem ? N'ayons pas l'esprit mal tourné voulez-vous ? Un peu de sérieux !)

*Avale une pâtisserie au miel et colle ses doigts autour du stylo*

Vous ne la voyez pas ? Mais si ! Là ! La petite sorcière brune en kimono traditionnel qui prépare un envoûtement spécial pour envoyer Cupidon et sa panoplie de cure-dents dans une autre dimension. Je vous l'accorde, Tidoo est discrète. Cependant, on peut dire qu'elle sait y faire avec sa plume. Elle est parmi nous depuis fin Mars 2009, et dès le début elle a su nous faire rêver à travers ses histoires. D'ailleurs, Tidoo n'a pas eu besoin de fées, d'horribles créatures fantaisistes ou de vaisseaux spatiaux pour y parvenir. Non, son truc à elle, c'est justement la Romance. Avec une pointe de réalisme, de l'humour, une bonne dose d'humanité et une garniture tout en sucre.

*Enfourne une autre pâtisserie et déroule son tapis de questions...*

Prête, Tidoo ?

*Sourire colgate ON *

C'est parti !

Avais-tu déjà publié des textes en dehors de PA avant de venir ici ? Devons-nous compatir et te donner la médaille de la Plume Anonyme ? As-tu déjà récidivé ?!

Avant PA, je publiais sur Fictionpress, et je continue, au moins jusqu'à la fin de mes histoires, parce que je déteste les auteurs qui abandonnent en cours de route, donc je ne veux pas faire ça. Sinon, j'ai surtout commencé à écrire avec des fanfics et logiquement ma première histoire sérieuse a été publiée sur FF.net où j'y sévis encore à l'occasion. Je n'ai plus de long projet en cours, mais comme je participe à plusieurs communautés du LiveJournal, je poste parfois aussi mes textes sur FF pour ceux qui ne suivent pas LJ. Et non, pas besoin de compatir, je suis très contente de ces autres sites, j'y ai rencontré des gens adorables et c'est grâce aux encouragements d'une de mes lectrices de FF que je me suis mise à l'originale.

Qu'aimes-tu lire et commenter comme style de fictions et fanfictions sur notre site ? Et comme livres ?

Sur PA, je cherche surtout de l'original, parce que je suis très difficile en fanfic alors qu'en original, je n'ai pas de style de prédilection. Ma seule règle est de lire une histoire terminée. Il est exceptionnel que je me lance dans un projet en cours, parce que si jamais j'accroche à l'intrigue, il me faut la suite et je ne suis pas patiente.
J'ai beaucoup apprécié les contes fantastiques qu'on trouvait sur PA et ça m'a donné envie de me replonger dans la fantasy même si ce n'est pas vraiment ce que je lis le plus souvent sur papier. Pour les livres, je suis plus romans réalistes et même si je suis une fan absolue de Pratchet ou Adams, je reste très attachée à la littérature plus conventionnelle, avec une nette préférence pour les auteurs anglais.

Quelles sont tes attentes lorsque tu lis d'autres auteurs ?

J'aime qu'on me raconte une histoire. Ça peut paraître idiot, mais c'est réellement mon sentiment. Ce qui m'intéresse, c'est d'être immergée dans un autre monde, pas forcément imaginaire ou magique, mais différent de mon quotidien. Ce que je préfère c'est avoir l'impression d'être dans un film en rentrant complètement dans l'histoire, pas juste avoir le scénario avec une suite de dialogues et trois indications scéniques !

Depuis combien de temps précisément écris-tu (Secondes, minutes, heures, jours, mois, années, siècles...)

Ma première histoire date de mes neuf ans donc quelque part dans une année symétrique du siècle dernier et j'ai continué pendant plusieurs mois mais j'en ai jamais fait grand-chose et si je remettais la main dessus, je crois que je mourrais de honte. Plus sérieusement, ma première vraie fic était une fanfic sur FMP*, parce que je voulais une suite, et je l'ai commencée fin 2006.

* Full Metal Panic : titre d'un manga et anime.

Comment cela t'est-il venu ?

En réponse à une provocation. Dans la même semaine, je me suis fait expliquer par ma chef de l'époque que je ne savais pas rédiger et par une fille d'une fansub avec laquelle je collaborais que je n'avais aucun style. Ca m'a vexée. Et comme je voulais la suite de FMP et qu'elle ne venait pas, j'ai décidé de l'écrire moi-même. Et de me prouver que je valais quelque chose. Mais en dehors de ça, j'ai toujours imaginé des tonnes d'histoires depuis que je suis gamine et ce n'était qu'une question de temps avant que je me mette à les écrire !

Vois-tu tes histoires comme des films, des mangas, des BD peut-être ?

Clairement comme des films. Ou des animes/mangas pour les fanfics, mais j'ai plutôt en tête les scènes telles qu'elles seraient si elles étaient jouées devant moi et après, je tente de décrire ce que je vois. C'est pour ça que j'ai tant de mal avec les dialogues, parce que même si j'imagine mes personnages en train de se parler, je n'arrive pas à les faire parler dans le texte. Je ne fais que raconter le film, tel que je l'ai imaginé et c'est pas facile de raconter un dialogue.

Quels genres de difficultés es-tu habituée à rencontrer quand tu écris ?

Houla ! Tellement que je ne saurai les lister. Les dialogues sont une torture, penser à tous les détails de placement sans trop alourdir le texte, expliquer les sentiments, les perceptions sans noyer le lecteur sous les descriptions... Bref, dans l'ensemble ne pas me perdre en répétitions ou en détails parfaitement inutiles et c'est pas gagné parce que j'aime vraiment disséquer mes personnages et les situations.

Comment t'es venue l'idée de créer « L'Héritière » ?

Je ne sais plus trop. Au départ, ça devait être une fanfic mais en univers alternatif, puis finalement, comme je devais créer des personnages, en éliminer d'autres et modifier le caractère de plusieurs, j'ai décidé de me lancer dans un projet original. La première scène que j'ai vraiment imaginée et qui était à la base de toute l'histoire, c'était celle du début du chapitre 2, avec la rencontre d'Arthur et Alexandra, quand il l'observe dans le train et qu'il est fasciné par ses jambes. L'idée du tic qu'elle a avec son pied m'est venue d'une manie que j'ai d'entortiller mes doigts quand je réfléchis et je me suis demandé si quelqu'un pouvait me connaître assez (ou faire assez attention) pour l'avoir remarqué.

Cette histoire a-t-elle déjà une fin ou tout est-il encore à inventer ? Tu penses l'achever bientôt ?

Non, non, il y a une fin de prévu depuis le début. Je refuse de commencer une histoire si je ne sais pas comment elle finit. En revanche, j'ai fait beaucoup de changements par rapport à mes idées de départ et même si dans l'ensemble, la fin restera la même, je suis obligée de tenir compte des évolutions imprévues. Si tout va bien, j'aurai fini au chapitre 20, donc il ne reste plus grand chose à démêler pour conclure toute cette affaire, mais de là à dire que c'est pour bientôt...

As-tu d'autres projets d'écriture en cours, à venir, être éditée peut-être ?

Malheureusement oui ! Je dois finir d'éditer « Cours particulier », qui est en fait déjà écrite mais tellement décevante que je la reprends petit à petit pour obtenir un peu plus ce que j'avais prévu au départ. Je dois aussi finir (ou plutôt écrire, parce qu'il en manque les trois quarts) « 13 374 » et j'ai également plusieurs autres projets sur LJ à terminer, mais c'est pas trop le sujet. Et sinon, j'ai toujours plein d'idées, dont un projet de Fantasy (pas taper, Clo) ou plutôt une romance dans un monde fantastique avec un scénario assez précis, mais je manque de temps et j'ai un peu peur de toujours écrire la même chose, vu qu'une bonne partie de l'intrigue et surtout le caractère des protagonistes me fait un peu penser à « l'Héritière ».

*Rapproche son coussin bien en face de Tidoo et la regarde avec un sourire espiègle*

Mais qu'est-ce qui se cache derrière une Imagineuse d'apparence si calme et si tranquille... Hmm ?

*Remballe son tapis de questions sérieuses et sort l'autre rouleau *

- Attention, ce qui va suivre pourrait fortement détonner avec le début de l'interview. Vous êtes prévenus ! Questions loufoques, nous voilà !

As-tu l'intention d'amener la paix dans le monde comme toutes les Miss univers ?

Complètement. Je suis une grande fan des miss et de leur combat, d'ailleurs, la paix dans le monde fait partie de ma liste à la mère noWel chaque année. Bon, par contre, qu'on s'entende bien, ce qui m'intéresse dans les miss, France, Univers ou Carrefour-Champfleuri, c'est pas le concours ou la tenue. Tout ce que je veux, moi, c'est la couronne en strass. J'aime les couronnes en strass.

*Spilou écroulée de rire face aux yeux pleins d'étoiles de Tidoo *

As-tu l'intention de dominatater le monde à la place de Flammy en profitant qu'elle est encore attachée à son poteau en Alaska ?

Je n'aime pas dévoiler mes plans pour l'avenir, mais pour PA, je vais faire une petite exception en avouant mon penchant despotique certain que tout mon entourage connait déjà. Malheureusement, le contrôle total du monde demande beaucoup de travail et je manque de temps pour faire les choses correctement. Il me faudrait déléguer à des gens de confiance, et pour le moment, je suis pas d'humeur à recruter. Mais ça viendra peut-être...

La rumeur dit qu'Honey a passé un contrat avec toi pour satisfaire aux réclamations désespérées de P'tite Clo : pondre de la romance sur PA. C'est vrai ??! Attention, notons que rien de ce qui se dit dans cette interview ne pourra être retenu contre l'Imagineuse en question.)

Le pacte n'était pas aussi explicite, aucun nom n'était mentionné, mais bon, il était clairement stipulé que certains membres de la communauté étaient en manque. Après, je ne suis pas là pour enquêter, ni pour dénoncer qui que ce soit.

Et comment t'a-t-on fait craquer ? Par le biais de ta gourmandise légendaire ? C'était un prix très calorifique ?

Non, non, c'était juste une proposition ouverte donc je me suis inscrite naïvement sur le forum, en plus de la communauté et là, le harcèlement a commencé. Et comme je suis faible, j'ai cédé. Malheureusement, j'ai même pas pensé à demander une compensation. J'aurai pu, mais j'y ai pas pensé *va se pendre*

*Spilou planque la corde sous un coussin*

Tu l'invites souvent, Cupidon, dans ton hôtel ? (Je trouve qu'il y a beaucoup de couples ici, non ?)

Non, je suis pas fan des gamins. En plus, il embête tout le monde avec ses fléchettes ridicules et il colle pas dans le décor ! Franchement un chérubin rougeaud en couche-culotte au milieu de mon intérieur ?! Et si jamais il salissait le tapis, hein ?! C'est que c'est pas facile à nettoyer la fourrure, faut pas croire !

Y aurait-il quelque chose en particulier que tu souhaiterais dire aux personnes qui sont en train de nous lire ? Un message à leur transmettre peut-être ?

Faites l'amour pas la guerre. C'est plus agréable, meilleur pour l'environnement, plus productif et nettement plus sain pour la santé. Après, je peux aussi vous donner divers conseils nutritionnels pour vous assurer une performance remarquable en toutes circonstances ou vous détailler différentes façons de faire, mais il parait que certains lecteurs ont l'âme sensible et je ne voudrais pas choquer. Ni passer pour la perverse en chef du PA, même si c'est très probablement le cas...

- Qui aurait cru ça de Tidoo ?! Vous l'auriez imaginé vous ? * Regard innocent mode ON* (Mais oui, bien sûr... Hin hin !)

*Spilou qui tend le plateau de brownies à Tidoo *

- Un gâteau, Tidoo ? (Notons que pour un Baklavas ou du brownie au chocolat, notre Imagineuse est prête à tuer. Donc un bon conseil, ne vous interposez pas ! Zut, je crois que j'ai avalé les derniers. Oups !)

Chers lecteurs, il est temps pour nous de prendre congé. (Comme par hasard !) J'espère que cette interview vous a plu. Je vous déconseille d'aller déranger les résidents de cet hôtel spécial St Valentin (ou pas)... Remercions Tidoo pour avoir bien voulu répondre à nos questions et à bientôt pour une nouvelle découverte parmi nos plumes et plumeaux de PA.

Attention, ça peut vous arriver...

Enjoy !


Spilou.