jeudi 10 décembre 2009

Éditorial


Ah, décembre ! L’hiver est peut-être la saison la plus froide, la plus grise, la plus sombre de l’année, c’est aussi l’époque des boulevards enguirlandés et des flambées de cheminée, du brave Santa Claus et du vieux Saint-Nicolas, des flûtes pétillantes de champagne et des belles écharpes en tricot. Le Paen a lui aussi décidé de se mettre aux couleurs de Noël pour tirer la langue à la grisaille !

Notre petite fée ouvre les festivités en nous racontant une histoire à sa façon : celle d’un film tendre et émouvant qui conjugue de façon étonnante l’esprit de Noël aux tranchées bourbeuses du front de 14-18.

Vous pouvez une fois encore compter sur le lapin le plus rapide du net pour sortir de sa hotte ses tout derniers dé-clics. De quoi faire le plein d’idées pour les préparatifs du Réveillon, mais chut… c’est une surprise !

Pour ce numéro de décembre, c’est le grand-chef qui animera les petits potins du Pipole. Hâtez-vous vite de vérifier si votre nom n’y apparaît pas. Qui sait ? Le prochain objet de commérage pourrait bien être vous. N’oubliez pas : On ne vous lâchera pas, on vous suivra partout !

Comme un chaton-garou subversif ne prend jamais de vacances, les leçons par correspondance se poursuivent dans la joie et la bonne humeur pour ceux qui ont souscrit un abonnement (et qui figurent tous désormais sur la liste noire de Honey). Vous apprendrez comment exploiter au mieux les fêtes de fin d’année pour renverser votre bien-aimé dictateur !

Bien entendu, un nouvel Imagineur a été interviewé dans le jardin anglais de SecretSpleen. Enfin, je dis un Imagineur, mais je devrais peut-être plutôt dire… un et demi ! Filez sans tarder en fin de page, il vous restera peut-être encore un peu de rhum.

Quant à moi, je vous livrerai ma Plume et Astuce habituelle. J’ai décidé d’aborder une question qui revient souvent dans les discussions scripturales : « Comment mener à bien une description ? » Si après cela, vous n’envoyez pas des cartes de vœux dignes d’un Proust ou d’un Flaubert, je vous boude.

Bonne lecture, les petites plumes !


Cristal Rédactrice en chef

News Paennes


Les citrouilles d'Halloween

Si vous croisez des citrouilles grimaçantes en parcourant les fictions de Plume d’Argent, ne vous étonnez pas outre mesure. Ce sont les sympathiques (mais traumatisantes) participations pour le concours d’Halloween ! Et qui dit concours dit gagnant : Hadana a été élue Reine du sadisme avec sa nouvelle « La Promesse ». Vous ne vous sentirez plus jamais en sécurité sous vos draps après l’avoir lue…

Les rubans bleus

Nous l’avons dit, ces mois d’octobre et de novembre, le petit monde de Plume d’Argent s’était mis aux couleurs d’Halloween. Quoi de plus normal que les Sélections aient tout naturellement suivi la tendance ?

La nouvelle « L’étang aux fées » de Syrène vous plongera dans les eaux glauques d’une légende vieille comme les créatures de la forêt. Moins inquiétante, mais tout aussi étrange, « Maden » de Solamades est une histoire (achevée !) où les princes, les mages et les chevaliers ont de bien singulières manières !

Une pincée de frisson, un soupçon de bizarre, une cuillérée de sensualité et un arrière-goût de mort, pourquoi bouder son plaisir quand c’est si délicieusement écrit ?


La Grande Plume de l’année 2009

L’année se termine doucement. Douze mois, douze Sélections… et pourquoi pas, la Plume de l’année ? Les votes sont ouverts ! Rendez-vous à la page d’accueil de Fictions Plume d’argent et donnez votre voix à votre plus gros coup de cœur 2009.

Vous avez jusqu’à Noël pour mettre les douze rubans en balance !

De SecretSpleen, Loevi Leroy, Keina, Morgause, Xay, Aresya, Sej, MPX, Tidoo, Syrène, Solamades et Vefree, qui élirez-vous la Grande Plume de l’année ?


Cristal

Pellicule Argentée


« Faut pas vous sentir obligé d’envahir Paris pour prendre un verre chez moi, vous savez… »

Lieutenant Audebert (Guillaume Canet)


Joyeux Noël

Il existe bien des histoires à raconter… Parmi toutes celles qui font l’œuvre d’adaptation cinématographique, il y en a une, différente des autres, qui a l’avantage de ne pas connaître de fin. C’est l’Histoire.

À l’occasion de Noël, c’est une page spéciale de notre Histoire qui va vous être racontée dans un merveilleux film. La page de la Première Guerre mondiale, le paragraphe relatant le Noël 1914, l’alinéa qui raconte comment trois clans ennemis ont décidé de poser les armes le temps d’une nuit pour célébrer la plus belle fête de l’année.

On peine pourtant à le croire, mais cette histoire-là est bien vraie, sauf que l’Histoire a oublié de nous le dire. L’Histoire, mais pas seulement. « Les fumiers qui restent au chaud » pendant que d’autres « se tapent dessus », ces mêmes fumiers, qui censurent les lettres des soldats, ont probablement contribué à évanouir cette affaire si honteuse à leurs yeux…

Tel était donc le but de Christian Carion, en réalisant ce drame historique intitulé Joyeux Noël (Sélection officielle Cannes 2005). Reconstituer le 24 décembre 1914 sur le front. Reconstituer tous ces hommes français, écossais et allemands, séparés de leurs proches pour défendre leur patrie dans la guerre la plus meurtrière de notre Histoire.

Ainsi, nous retrouvons côté français, Guillaume Canet (Jeux d’enfants, Ensemble c’est tout, pour ne citer qu’eux) dans le rôle du lieutenant Audebert, que la guerre a séparé de sa femme enceinte et alitée et dont il n’a plus aucune nouvelle. Avec lui, à ses côtés, le fidèle Ponchel, incarné par Dany Boon (Bienvenue chez les Ch’tis, mais ai-je besoin de le rappeler ?). Son jeu à la fois naïf et tendre rend le personnage très attachant, trop même, puisqu’il nous fait pleurer à la fin du film.

L’Allemagne est représentée par Benno Fürmann (Survivre avec les loups), Diane Kruger et Daniel Brühl (ces deux derniers sont d’ailleurs à l’affiche du fameux Inglourious Basterds). Benno et Diane interprètent Nikolaus Sprink et Anna Sörensen, un couple de choristes qui se voient eux aussi séparés par le conflit. Tous deux, ils représentent l’amour, l’amour et encore l’amour qui dure malgré la guerre, et cherchent à rester ensemble, ce que le lieutenant Horstmayer (Daniel Brühl) voit d’un très mauvais œil…

Enfin, les Britanniques, et plus précisément les Écossais, ont également leur part d’émotions. Gary Lewis (Eragon) se retrouve dans la peau du pasteur Palmer, qui s’engage dans la guerre en tant que brancardier pour surveiller deux jeunes soldats qu’il connait bien, les frères Gordon et William. Et Lucas Belvaux (La Raison du plus faible) n’est autre que le lieutenant de toute cette troupe, Gueusselin !

Ce film est véritablement une prouesse de l’émotion. Sans attendre, on entend le son d’une cornemuse qui sort d’une tranchée, puis la voix d’un ténor allemand qui chante avec, et les français qui se demandent « mais c’est quoi ce bordel ? ». Très vite, on en vient à sortir de ces trous, munis de sapins de Noël à la place de fusils, et on s’échange vins, champagne, chocolats, lettres aux familles, sourires… Les clans se rendent leurs morts et les enterrent ensemble. Et nous entendons presque les pensées de tous ces hommes qui se disent qu’au final, rien ne les sépare.

Rien ne les sépare parce qu’ils sont tous là, dans la même galère, et qu’au fond, ils se ressemblent tous. Et ces deux mains serrées, cet instant de fraternité durant presque deux heures, c’est la plus belle histoire qu’on peut se raconter à Noël…



La ptite Clo

Dé-clic de Plume


Contes de Noël

http://www.contesdenoel.com/

Description : Noël… une fête à signification religieuse pour certains, une réunion familiale pour d’autres, mais surtout un vieil évènement qui, au fil du temps, a été l'objet de légendes et de récits variés. "Contes de Noël" est un site web offrant à la fois historiettes, traditions et recettes qui sauront toutes vous charmer à leur façon. En ces temps des fêtes, on ne peut pas passer à côté de cette adresse !

Avantages : La page d'accueil présente toutes les nouveautés en matière de contes et glisse un mot sur des idées de recette et de décoration qui se prêtent à l’ambiance des fêtes. Les différentes rubriques vous aideront à identifier ce qui vous inspire le plus. Les graphismes conviennent parfaitement à l’ambiance de Noël, ce qui rend le site séduisant. Le tout est assez fourni pour une adresse qui se concentre exclusivement sur Noël, d'autant qu'elle s'enrichit continuellement avec de nombreuses recettes et une belle variété de contes.

Inconvénients : Contes de Noël s'enrichit régulièrement, nous l'avons vu, mais la consultation des contes est payante. Si l’on compare prix et contenu, il n'est pas très rentable de débourser, même pour une lecture agréable, bien que ce ne soit que quelques euros. Par contre, si le site web est amené à prendre de l’expansion et devenir plus complet, une inscription "à vie" peut devenir un investissement raisonnable.

Nombre d’étoiles : 4/5.


Dromadaire

http://www.dromadaire.com/noel/

Description : Noël est une fête importante qui vous donne l’occasion de montrer aux membres de votre famille à quel point vous les appréciez. Cela se fait naturellement à travers les cadeaux, les mots mais également… les cartes de vœu ! Le site "Dromadaire" vous offre un éventail de cartes virtuelles pour fêter les grands évènements de l'année.

Avantages : Les cartes sont très variées, tantôt rigolotes, tantôt sentimentales. En plus d'offrir des tonnes d'e-cards, cette adresse possède une rubrique intéressante : le Magazine, Mag’Dromadaire, qui regroupe chaque jour les différentes nouveautés ou les fêtes à travers le monde. Il vous est même possible d’y laisser des commentaires. Mais ce qui rend le site particulièrement frais et intéressant, c’est qu’il est quotidiennement actualisé. Toujours plus de cartes, toujours plus de nouveautés !

Inconvénients : Lorsqu’on arrive sur la page d’accueil, on peut être quelque peu déboussolé. Devant nos yeux s’étale une surabondance d’activités et de cartes. Heureusement, le site est très amusant à découvrir et un plan reste disponible.

Nombre d’étoiles : 4,5/5.


Les Recettes du Jour

http://recettes.morenciel.com/item/noel.htm

Description : « Le temps vous presse et vous êtes en panne d'inspiration pour l'élaboration de vos repas quotidiens ? Trouver la bonne recette est maintenant possible grâce à ce site qui regorge d'idées originales. Fini l'angoisse du "qu'est-ce qu'on mangerait bien ce soir ?" Voici la solution. » Dinde, farce, tourtière, les "Recettes du Jour" vous offre une grande gamme d'idées gastronomiques, de l'entrée au dessert, en passant par les boissons, qui pourront autant se prêter à la réunion familiale qu’au dîner en amoureux…

Avantages : Il y en a pour tous les goûts avec une variété étonnante de recettes ! Les catégories sont bien précises, vous pourrez en un seul coup d’œil définir vos préférences. Il suffit d’un clic sur celle qui vous semble la plus appétissante : vous seront présentés tous les ingrédients nécessaires et les étapes de préparation.

Inconvénients : Les nombreuses bannières publicitaires peuvent être gênantes, d'autant qu'elles ne sont pas toujours en lien avec l’objectif du site. De plus, les graphismes gagneraient à être retravaillés.

Nombre d’étoiles : 4/5.


Xay

Plumes et Astuces


Écrire, décrire

Ah, l’art de la description ! La passion des uns, la bête noire des autres. Retranscrire un paysage, un intérieur ou même un personnage : nous ne sommes pas tous à l’aise dans ce registre. Si décrire est une source de blocage pour vous, cet article vous est adressé, en espérant qu’il vous aidera à explorer quelques pistes de réflexion.

Décrire est déjà une affaire de vocabulaire. Quand on pose un décor, il s’agit de trouver le mot juste et d’éviter les fourre-tout. Au « meuble » préférez le buffet, le chiffonnier, le secrétaire, le vaisselier... N’écrivez pas « arbre » si vous voulez désigner un saule-pleureur, un hêtre ou un bouleau. Votre personnage porte un chapeau ? Quelle sorte de chapeau ? Un haut-de-forme, un canotier, un feutre, un melon ? Sans tomber dans le jargon technique ou l’ultra-pédantisme, recherchez la précision.

Si votre plume est trop vague, c’est peut-être aussi parce que vous ne visualisez vous-même pas bien le lieu ou le personnage que vous décrivez. Cela n’a rien de dramatique et c’est facilement remédiable. Observez attentivement ce qui vous entoure, imprégnez-vous des gens et des paysages quand vous sortez, inspirez-vous de photographies !

Tous les éléments de votre décor sont en place : les différentes pièces du mobilier, la garde-robe complète de madame, chaque fleur du chemin de campagne. Mais rien n’y fait, vous sentez encore une lacune… Eh oui, décrire, ce n’est pas seulement énumérer une liste d’éléments ! Décrire, c’est aussi et surtout insuffler de l’atmosphère à un lieu, donner du caractère à un personnage. Pour cela, faites jouer les couleurs, les matières, les mouvements, les effets d’ombre et de lumière. Une étoffe est en soie ? Faites ressortir son moiré à chaque geste de celui qui la porte. Votre scène se déroule en fin de journée ? Accordez votre paysage au flamboiement du couchant.

Petite touche finale : n’oubliez pas de stimuler les sens de votre lecteur ! Les sons, les odeurs, le toucher donneront de la vie, de l’épaisseur, de la sensualité à votre description. Ne sous-estimez pas la puissance évocatrice des mots. Attardez-vous sur le pétillant acidulé du coca au citron, sur l’odeur chaude et humide dans la buanderie, sur le baiser brûlant du soleil sur la nuque, sur le crissement des graviers sous la chaussure.

Une description n’a pas besoin d’être longue et développée sur plusieurs paragraphes. Il est même préférable de la distiller au fur et à mesure, par petites touches çà et là. Cela vous paraît peut-être vain, un peu superflu, mais si une description n’apporte rien à votre histoire sur le plan narratif, elle lui fera beaucoup gagner en atmosphère.

Cristal

Le saviez-vous ?

Internet est un excellent outil pour peaufiner ses descriptions. Si, si ! Grâce à une recherche par image, sur Google, vous pouvez facilement dégoter des photographies de lieux et de personnes si vous avez besoin d’un appui visuel. Wikipédia*, pour ne citer que la célèbre encyclopédie, pourra vous aider à mettre le doigt sur le mot que vous cherchez en consultant ses lexiques : listes de meubles et objets d’art, portail de la mode, glossaire de l’architecture,… Internet est aussi très riche en dictionnaires d’appoints : synonymes** et couleurs*** seront vos meilleurs alliés !

Cristal

* http://fr.wikipedia.org
** http://www.synonymes.com
*** http://www.code-couleur.com/dictionnaire/index.html

Pipole !


On ne vous lâchera pas, on vous suivra partout!

La Ptite Clo abandonne le PAen au profit d’une assiette de fromage :

Vous avez bien lu ! Celle que l’on surnomme Clochette abandonne le journal du PAen au profit d’une assiette de fromage. Et pas n’importe lequel, mes amis : du bleu. Oui, du fromage bleu. Curieuse de connaitre les vraies raisons du départ temporaire de notre fée, nous avons dépêché notre reporter spéciale, Honey, afin d’interroger les proches et amis de Clo sur cette décision soudaine d’abandonner son rôle de paparazzi. Sur les lieux, une surprise de taille attendait notre journaliste. Ronde comme une bille et incapable de voler, Clochette se cachait sous son lit, accompagnée de sa fidèle assiette de fromage et d’une tartine de foie gras. Une source anonyme a déclaré qu’ils avaient tout fait pour lui retirer son butin. Malheureusement, ils ont appris à leur dépens que la fée avait des dents. Nous avons donc envoyé sur les lieux l’escouade des barbes anti-fromage pour négocier la libération des otages. Un abonnement au gymnase lui a aussi été remis.

Shaoran, prend son rôle très au sérieux :

Ce mois de novembre passé a été marqué par toutes sortes d’événements dont une partie de loup-garou sanguinaire opposant le village des barbes et les adeptes de l’endoctrinement pro Chaton-garou. Parmi les partisans, nous comptions dans les rangs une certaine Shaoran85, prenant son rôle très au sérieux. Non seulement, depuis la partie, elle se promène avec un panneau sandwich aux slogans plus que choquants, mais la demoiselle nouvellement arrivée s’est fait poser des oreilles de chaton-garou pour ressembler à son gourou vénéré. Surprise et effrayée par tant d’engouement pour son rôle, l’admin de PA s’est vue forcée de s’assurer de la sécurité des membres de la famille de Shaoran et a exigé des preuves que ceux-ci étaient en bonne santé. Une équipe de barbes-protectrices a été dépêchée sur les lieux du domaine familial afin de garantir leur protection.

Valek récidive :

Le co-fondateur des WereWolf Studios récidive et déclenche une émeute dans le Trombi-PAen du forum de la Plume d’argent. Celui qui s’est autoproclamé icône de l’Oréal* a mis en ligne un portrait assez révélateur de son joli minois, déclenchant ainsi une vague d’hystérie chez les plumettes de PA. L’escouade des barbes anti-émeute a mis deux jours entiers pour calmer les demoiselles excitées qui tentaient de s’arracher un morceau du playboy notoire. Heureusement, personne n’a été blessé et l’escouade a pu évacuer Valek sans incident. Par contre, une source anonyme portant un boa rose et des lunettes fumées a déclaré avoir entendu des grognements sinistres provenant de la demeure du couple Flammy-Valek. Espérons seulement que nous n’ayons pas à précipiter les barbes anti-chaton-garou sur les lieux.

*Valek est l’auteur de la fiction « Le rouge aux lèvres ».

Honey

Chroniques d'un chaton-garou


Cours numéro trois : Surprendre l'ennemi !


Même quand l'ennemi est la réincarnation de Big Brother et qu'en plus, un lien mystico-tragico-dramatico-incroyablico-magique vous relie justement à lui et qu'il peut lire dans vos pensées, il faut toujours garder à l'esprit qu'il faut surprendre cet ennemi ! Aussi, quand elle vient me martyriser jusque dans mon panier en disant "pour le journal de Noël, tu feras un article en relation avec Noël", j'ai décidé de me battre et de dire non ! Par d'article sur Noël ! Il faut surprendre : l'article sur Noël sera pour Juillet. Pour le moment, je vais attaquer par derrière et parler du nouvel an ! C'est ça être un Chaton-Garou au sommet de ses possibilités, être là où on ne vous attend pas.

Donc, ayant décidé de laisser ici les fêtes de Noël de côté, autant pour surprendre que pour recevoir mes cadeaux en paix -comme les rares années où le dictateur H. n'a pas promulgué tout seul une loi pour interdire que l'on m'offre quelque chose- je prépare mon plan génial pour le renverser le jour de la Saint Sylvestre. Comment ? Elémentaire, mon cher Minipix ! Alors que les réserves cachées de PA en alcool seront consciencieusement vidées par les Paens, je pourrai mettre en place mon ingénieux procédé qui va dévoiler la vraie personnalité du dictateur H. ! J'aurai au préalable mis des somnifères dans les boissons préférées des membres. Une fois tout le monde endormi, je modifie toutes les horloges pour les reculer de neuf heures. J'attendrai ensuite que les Paens se réveillent et je ferai comme si de rien n'était, sauf que, horreur !, au moment de se souhaiter la nouvelle année, le soleil se lèvera, preuve que la nouvelle est déjà passée. Je me dresserai à cet instant contre l'infamie qui nous aura fait manquer le moment crucial du réveillon et soit le dictateur H. réprimera le mouvement de révolte par le sang, ce qui trahira son côté maléfique, soit elle tentera de nous embobiner, mais je serai là pour montrer la vérité ! Parce que, naturellement, cela ne pourra être que la faute du dictateur H. : ce sera elle, l'organisatrice du réveillon. Et donc, une fois que tous les membres seront remontés contre le dictateur H., j'organiserai des élections pour élire un nouveau chef qui remplacera le dictateur H., mais il y aura une astuce ! Je ne me présenterai pas. Ce sera Hadana, déjà un ennemi politique affirmé du dictateur H., et comme ça, même en cas d'échec, le dictateur H. pensera que tout cela vient de Hadana et non de moi, je ne serai donc pas punie.

Mouhahaha, mouhahahaha ! Mouargh. Honey, comment ça va ? Tu passais dans le coin et tu venais vérifier que je ne m'étranglais pas ? Comme c'est gentil... Mais pourquoi tu sors la corde et le poteau là ?

Un dernier mot à toute vitesse avant de finir punie pour les fêtes de fin d'année : toujours surprendre son adversaire ! Mais ne jamais oublier que ce n'est pas possible quand il lit dans vos pensées...


Flammy

Nos Imagineurs


Chers lecteurs,

Pas de jardin anglais ce mois-ci. Je vous embarque à la rame autour du globe chercher notre Imagineuse qui a eu la charmante idée de prendre le large au dernier moment. Heureusement, comme on la connaît plutôt bien sur Plume d'Argent, ça n'a pas été très difficile de deviner où elle pouvait être pour aller lui mettre le grappin dessus.
Cap sur les Caraïbes... A fond de cale du Black Pearl, dans la réserve de rhum de Jack Sparrow. C'est un drôle de bruit qui l'a trahie. Vous l'avez d'ailleurs peut-être entendu vous aussi, non ? Si si ! Tendez l'oreille du côté de la réserve secrète...

*Ptite Voix du fond d'une bouteille de rhum qui roule quand le bateau tangue.* Ouvrez-muuuuuwwwââââââ !

- Vefreeee ! Enfin on te retrouve ! Et notre interview alors ?! J'ai des lecteurs qui attendent l'article, là !
- Hein ? Quoi ?! Heu... ha ! *ampoule sur le crâne* tu voulais qu'on parle de l'Enseignement d'une légende et des frasques de Jack Sparrow, c'est ça ?
- Heu... Non pas exactement, tes écrits en général.

*La Ptite Voix qui tambourine à l'intérieur de la bouteille* Spilouuuuuuu ! Sors-moi de lààààààà !

*Vefree se redresse péniblement sur son tonneau*

- Ah oui ! .... Non mais là, tu sais, j'expérimentais une nouvelle recette pour Léo... Enfin Solenne j'veux dire...

*Hausse un sourcil perplexe*

- Léo ?
- Oui, Léo... *Les yeux qui tournent* Tu... Tu verras, une vieille connaissance à moi ... Non, à Solenne... *clin d'œil*

*Fais rouler un autre tonneau et le pose en face de celui où Vef' est assise... Se perche dessus puis prépare son bloc-note et son stylo*

- Avec nos lecteurs, on aimerait bien expérimenter une recette très appréciée de tous nos Imagineurs... *sourire colgate ON* Elle se fait en dix petites étapes sérieuses et cinq autres un peu moins conventionnelles...

Eh eh eh...

Avais-tu déjà publié des textes en dehors de PA avant de venir ici ? Devons-nous compatir et te donner la médaille de la Plume Anonyme ? As-tu déjà récidivé ?!

Oui, j’avoue, à mon humble fanitude de pirate, avoir déjà publié sur un site dédié à Pirates des Caraïbes et puis aussi sur ffnet. Je me suis fait les dents de la critique auprès des puristes du genre. Avec L’enseignement d’une Légende, j’en ai perdues pas mal en route, d’ailleurs… des dents, oui. Parce que mon texte était particulièrement sujet à polémiques et interrogations de toutes sortes. Disons qu’il a jeté un certain trouble, probablement, au vu du sujet abordé. Ce fut difficile à soutenir mais extrêmement enrichissant pour moi. Bon, passons. Les pirates ne sont pas des tendres, c’est bien connu. Mais, je dois à Plume d’Argent de m’avoir donné en plus le goût et l’inspiration pour une fiction originale. Là, c’est un nouvel élan, une nouvelle perspective qui s’ouvre à moi grâce à vous toutes, les plumes.

Qu'aimes-tu lire et commenter comme style de fictions et fanfictions sur notre site et comme livres ?

J’aime lire des fictions originales de tous ordres. J’ai apprécié toutes sortes d’univers, notamment « Le Mythe : Unité 16 » d’Aresya qui fut ma première lecture de SF, puis « l’Amulette » de ma servante, ici présente, pour la fantasy, « Swan » de Diabolica pour l’étrange et fabuleux, « les Graines de comédiens », histoire contemporaine de la Ptite Clo, toute tendre et pleine de vie, et enfin, la fabuleuse et extraordinaire « Passe Miroir », la délectable lecture phare de Plume d’Argent. Mes lectures ne s’arrêtent pas seulement à celles-là, bien sûr, et que les autres auteurs que j’ai lus n’en prennent pas ombrage. Je les ai tous appréciés. Sans oublier bien sûr les fanfictions pirates que j’ai toutes lues ici.

Quelles sont tes attentes lorsque tu lis d'autres auteurs ?

J’attends de mes lectures l’étonnement, la séduction, la fluidité, l’originalité, le style et surtout de la profondeur et du sens. Bref, du « corps » et de « l’esprit ». C’est pour ça que je me sens bien dans Plume d’Argent. J’y trouve tout ce que je cherche en matière de lecture. En plus, avoir le privilège de converser directement avec l’auteur est d’une très grande valeur. Je suis certaine que quelques uns d’entre vous pourraient être de futurs bestsellers. Oui ! bah quoi ! Je suis sincère, tu sais !

Depuis combien de temps précisément écris-tu (Secondes, minutes, heures, jours, mois, années, siècles...)

Ah ! Tu aurais dû commencer par cette question, tiens ! Bon, alors, c’est très simple. Selon l’ouverture de mes premiers fichiers d’écriture, j’ai commencé d’écrire en février 2009. Si, si, c’est tout récent. Je suis un bébé écrivain, tu vois. Bon, ce que j’ai tenté d’écrire quand j’étais ado, ça compte pour du beurre, hein. De toute façon, c’est passé à la poubelle.

Comment cela t'est-il venu ?

Grâce à Jack Sparrow, le légendaire pirate, *glisse un regard méfiant vers la porte de la réserve de rhum* Syrene et Miss Jamie, mes deux acolytes fans, qui, par leur inclination littéraire, m’ont permis de mettre le pied à l’étrier. Depuis le temps que j’en rêvais !!! J’ai toujours voulu écrire. Depuis mon adolescence, où je me suis essayée sans succès à débuter un roman. Lorsque je me plongeais dans une lecture, j’espérais toujours qu’un jour, je trouverais mes mots à moi et mon histoire. Aujourd’hui, c’est chose faite et rien que pour ça, j’en suis fière.

Vois-tu tes histoires comme des films, des mangas, des BD peut-être ?

Un peu comme des films, oui. Du moins dans ma visualisation. Ça m’aide. Quant à savoir si c’est réalisable scénaristiquement, là… c’est beaucoup moins évident. Comme une BD, non, car je n’ai pas le sens de ce rythme-là. Comme un manga, sûrement pas non plus, car, malheureusement, on a beau essayer de m’expliquer comment ça marche, j’y reste hermétique. Je suppose que ça doit être une question de génération…

Quels genres de difficultés es-tu habituée à rencontrer quand tu écris ?

Ma principale difficulté, c’est la distraction et le divertissement. J’ai du mal à me concentrer. Et comme j’ai besoin de visualiser la scène pour l’écrire, il me faut toute ma matière grise mobilisée, sinon, je ne m’en sors pas. Comme pour la lecture, je suis lente. Je suis une locomotive à vapeur qui avance lentement mais sûrement jusqu’à destination. Parce que, oui, je suis une assidue, quand ça me plait et je vais jusqu’au bout. Tant du point de vue lecture que de l’écriture. Ensuite, certaines scènes ou émotions me donnent du fil à retordre quant à les mettre en mots. Je m’y reprends à plusieurs fois, parfois, pour parvenir à quelque chose de satisfaisant, tant du point de vue du rythme de lecture, du choix des mots, du style, du ton donné et du sens que je veux exprimer.

Comment t'es venue l'idée de créer "Les Pérégrinations d’une cuisinière" ?

C’est très étrange, mais… je ne sais plus vraiment comment m’est venue l’idée. Juste une créativité subite et le défi de me lancer dans une fiction originale. L’émergence était si naturelle qu’elle n’a pas été marquante. Cette histoire m’est particulièrement chère car elle est le reflet de tous mes rêves de vie. Je les romance là, tel un exutoire à ma créativité trop longtemps mise en sommeil. Elle est le fruit de mes nombreuses expériences et de mes ressentis. Bref, je me sers de mes aspirations pour raconter une histoire que j’espère suffisamment passionnante pour s’évader et rêver. Pourquoi la cuisine ? Eh bien, justement, c’est un monde que je connais bien et que je voulais voir prendre vie sous la forme d’une fiction. Et une cuisine pimentée, bien sûr, saupoudrée de mystère et d’étrange pour que le mélange soit savoureux.

Cette histoire a-t-elle déjà une fin ou tout est-il encore à inventer ? Tu penses l'achever bientôt ?

Une fin précise ? J’en ai une idée, oui. Mais elle reste encore à définir en détails. Disons que je sais où je vais avec mon histoire. Mais, je ne suis pas à l’abri, comme on dit, qu’un de mes personnages m’échappe et me mène dans une direction à laquelle je n’ai pas pensé au départ. Dans l’écriture, j’en suis approximativement à la moitié. Il peut encore se passer plein de choses avant d’en arriver à la fin. Je ne suis donc sûre de rien.

As-tu d'autres projets d'écriture en cours, à venir, être éditée peut-être ?

J’ai un autre petit projet d’écriture pirate, oui. Encore un triptyque réalisé avec Syrene et Miss Jamie. Nous le prévoyons pour courant janvier. Ce sera un petit OS, comme pour « La Marque ou le destin d’un pirate » et « Le pacte ou l’incroyable cauchemar ». Sinon, question fiction originale, je n’ai pas d’autre projet que celui de terminer « PdC » avec ferveur et application. J’y suis très attachée.

*La Ptite Voix trotte dans sa bouteille et vient heurter le flanc du tonneau où Vefree est assise*
- Hiips !

A quoi ressemble ta Muse ?

*retient la bouteille de Ptite Voix avec le pied* Aujourd'hui je l'appelle Miss Inspicaprice. *sur le ton de la confidence*... Ce n'est pas de moi, c'est Miss Jamie qui l'a dit en premier. Oui, parce qu'elle est capricieuse, la muse, souvent virevoltante aux quatre vents, ramenant avec elle des litres de mer... Elle n'est pas facile à maîtriser. Parfois, même, je l'appelle savonnette...

- Ah oui... Donc, entre Ptite Voix et Miss Inspicaprice, ça doit donner quand tu te lances dans la création d'un texte...

Comment se déroule un de tes moments d'écriture ?

-*Ptite Voix à genoux sur une page, le nez dans le dico*... C'est avec un 'S', muses, c'est toujours avec un 'S'...
- *Miss Inspicaprice* Non d'abord, je suis la seule, l'unique, y'a pas de 'S' !
- *Ptite Voix* Si !
- *MI* Non !
- *PV* Si !
- *MI* Non !
- *Vefree soupire*... bon... alors, j'écris comment, moi ?
- *PV* Comme tu veux !
- *MI* Débrouille-toi ! Moi j'suis là pour les idées, hein...
- *PV, boude et croise les bras*...

Chers lecteurs, hi hi hi hi hi... Non non, notre Imagineuse a toute sa santé mentale... Hi hi hi ! Ou pas ! Ah ah ah ah ah ah ah...

*écroulée de rire sur son tonneau... Retiens le bloc-note et le stylo...*

Pour une histoire, quels seraient les ingrédients de ta recette préférée ?

Tout d'abord, on met les petits plats dans les grands. Et dans la marmite, une préparation aux petits oignons. Epicée, juste à souhait, de la douceur, pour le plaisir du palais et surtout, surtout... de la sensualité, de la chaleur. Il faut que ce soit beau et bon. Comment ça, c'est juste de la mangeaille mon histoire ? Non non non, sensuel parce que c'est moi ! Solenne vous le crierait haut et fort : il n'y a pas de bonne recette sans amour et sans y mettre ce qu'on est. Non, mais, c'est vrai, quoi !

Et comment tu appellerais ta recette ?

*Marmonne* On va pas l'appeler comme ça, d'après Syrene, c'est interdit -18 ans... Oh, allez, et puis si... "Bananes au gingembre flambées au rhum !" *Sourire innocent mode ON*

- D'accord... *griffonne le nom dans son bloc-note*

*Bruit de verre brisé au pied des tonneaux*

- Qu'est-ce que c'est ?
- *Ptite Voix, furieux* C'est moi !!! Lâcheuse ! *se débarrasse des bouts de verre collés un peu partout* Ne refais plus jamais ça, Vef' !
- Tu en as encore un collé aux fesses, là... *Vef pointe le bout de verre du doigt*

*Époussète la tête hirsute de Ptite Voix sans lâcher son bloc-note*

Ptite Voix, tu étais seul dans cette bouteille ?

- *Ptite Voix* hein ? *Pique un fard*... J'avais Clo au téléphone, figure-toi ! Mais on capte très mal dans une bouteille remplie de rhum !

*bruit de porte qui s'ouvre sur Jack Sparrow*

- Mais qu'est-ce que vous foutez là ?! C'est MA réserve de rhum !

- *Vef, Spilou et Ptite Voix* Nous ? Euh... On causait juste...

Chers lecteurs, il est temps pour nous de quitter le navire... Remercions Vefree pour sa chaleureuse participation et Jack Sparrow pour nous avoir prêté sa réserve secrète de rhum à bord de son navire sans son consentement. Les plumes et les stylos d'abord ! Ainsi s'achève cette interview. Quant à vous, on se retrouvera au prochain numéro dans ce splendide journal PAen. Attention, ça peut vous arriver !

Enjoy !

SecretSpleen

dimanche 11 octobre 2009

Éditorial

Lorsqu’arrive le mois d’octobre, des événements tout-à-fait insolites se mettent à émailler votre quotidien. Ce peut être cette vitrine de boulangerie où des petites citrouilles sont apparues du jour au lendemain entre les croissants et les pains au chocolat. Ce peut être chez votre voisin qui s’est mis en tête de dresser un hideux épouvantail au beau milieu de son jardin. Ce peut être aussi dans votre propre maison, alors que vous surprenez votre mère complètement affolée en train de préparer une gargantuesque réserve de bonbons.

Vous l’avez compris, Halloween est en approche. Comme le Paen est un journal dans le coup, nous ne pouvions décemment pas passer à côté de cette occasion pour nous mettre aux couleurs du bizarre et de l’effroi !

Aurez-vous le cran de vous frotter au nouvel « Imagineur » que notre effrayante SecretSpleen a interrogé sous la torture spécialement pour vous ?

Votre curiosité sera-t-elle plus forte que la peur au moment de cliquer sur les trois nouvelles adresses que Xay a dégotées au péril de sa santé mentale ?

Êtes-vous réellement prêt à vous plonger avec moi dans les abysses du Mal tandis que je vous refilerai -illégalement bien sûr- une ou deux astuces pour réussir le méchant de votre histoire ?

Croyez-vous être capable de découvrir les facettes les moins recommandables de nos membres, des personnes que vous fréquentez quotidiennement, dans le nouveau Pipole de notre diabolique petite fée ?

Quant à la rubrique de Flammy, il n’est plus besoin de la présenter : le simple fait de la mentionner donne la chair de poule.

Alors ? Vous voulez courir le risque d’une longue série de nuits blanches ? Au nom de toute l’équipe, je vous souhaite en ce cas une excellente lecture !



Cristal
Rédactrice en chef

News Paennes

Les rubans bleus

Plume d’Argent aime la variété, les sélections des mois d’août et de septembre l’illustrent bien !

MPX a été décorée du ruban bleu pour son roman pur cru fantasy Hadamon Taïluh - Les Larmes du Corbeau. Tous les ingrédients y sont : elfes et sorcières, dragons et licornes, voyage initiatique et mystères pleins de magie… La bonne nouvelle est que cette fiction, forte de seize chapitres, est enfin complète ! Si vous voulez vous lancer dans un bon récit fantasy avec la satisfaction préalable d’avoir le fin mot de l’histoire, c’est une occasion à ne pas manquer.

Avec l’Héritière de Tidoo, nous basculons dans un registre diamétralement différent. Voici une histoire d’ici et d’aujourd’hui, une romance entre un avocat en émoi et une femme qui en impose, une superposition entre les cicatrices du passé et les remous du présent, le tout pimenté d’une petite pincée coquine… du moins on l’espère bien !


Concours Vers à Lyre Nº 7

Notre partenaire Vers à Lyre organise son nouveau concours interforum. Le thème ? Le parfum. La forme ? Une citation.

Plume d’Argent ayant remporté le concours précédent, notre participation se cantonnera cette fois-ci à l’élection du vainqueur. Surveillez donc attentivement le topic du forum, vous êtes tous chaudement invités à voter pour votre citation coup-de-cœur.


Une plume argentée publiée !

Il est sorti depuis deux semaines. De Notre Sang, le roman délicieusement vampirique d'Adeline Debreuve-Theresette (Titania sur Plume d’Argent), une histoire où « l’amour et le sang peuvent parfois s’unir pour créer une étrange destinée » est enfin disponible à la vente ! Voici une auteure qui, comme beaucoup d’entre vous, s’est d’abord fait connaître sur Internet avant d’être remarquée par une maison d’édition en quête de jeunes talents. Pour en savoir plus, n’hésitez pas à consulter la page des éditions du Petit Caveau qui lui est réservée :

http://www.editionsdupetitcaveau.com/denotresang.php

La publication de Titania est une belle leçon d’espoir pour toutes les plumes qui rêvent de tenir un jour entre leurs mains leur propre histoire en encre et en papier… Faites partie de cette extraordinaire aventure en vous procurant son livre !

Nos Imagineurs

Bonjour à tous !

Ce mois-ci, la rubrique Nos Imagineurs a interviewé pour vous une plume toute douce arrivée en mars dernier parmi nous. Cette plume, vous la connaissez sûrement puisqu'elle fut promptement décorée d'un joli ruban bleu délivré par notre cher comité de lecture sur ses Courriers de minuit. Oui, maintenant vous voyez de qui je veux parler, n'est-ce pas ? Sej nous a aussi enchantés avec Le Reflet des Ombres puis La Septième face. Mais non contente de s'en tenir là, elle se défend bien en informatique et elle est toujours prête à nous raconter les légendes de son enfance en Russie ou à s'interroger sur le pourquoi de certains contes qui nous font rêver. Crapauds, plantes carnivores, Baba Yaga,... autant de figures qu'elle évoque dans un style agréable, sensible et atypique.

* Prépare son plateau de gâteaux et arrange son bloc-notes *

La voilà ! Allons l'accueillir comme il se doit !

*Sej traverse un bout de jardin en friche*

- Arf, zut, je voulais planter quelques Mordantes par-ci par-là... Au moins une petite mare avec le chant des grenouilles en arrière-plan ?

* Spilou la guide jusqu'aux fauteuils et à la table où attendent thé et petits gâteaux *

- Tant que tes Mordantes ne nous piquent pas les petits sablés pour le thé, Clo les adore !

* Spilou esquive une plante carnivore et lui fourre un steak tartare dans la gueule avant d'aller se réfugier dans son fauteuil de jardin *

Chers lecteurs, si d'aventure vous passez par là, ne vous laissez pas berner par les gentilles grenouilles, elles chantent depuis les gosiers des Mordantes et vous risqueriez de les rejoindre en vous approchant... Vous êtes prévenus !

Ce ne sont pas des dragons mais presque, ces bestioles. Heureusement pour nous, je reçois notre auteure interviewée dans mon jardin d'Imagineurs plus si anglais que ça pour l'heure... Et Alfred le jardinier est parti en vacances (je n'ose pas imaginer sa tête quand il va revenir, faut-il que je lui laisse la pancarte "Attention danger" devant la mare ?


*Sej se laisse tomber dans le fauteuil en face de Spilou, les traits tirés, les yeux cernés, résultat d'une énième nuit passée à alterner entre codage et écriture*

- Ah, Spilou... Si tu pouvais me rappeler pourquoi je suis ici, ça m'aiderait grandement. Mon agenda a subi un triste sort. Une Sauterelle A Dents De Sabre qui n'a pas apprécié que je la traite de criquet impotent. Enfin, je te passe les détails, je ne voudrais pas choquer...

- Pas de soucis, Sej ! Avec l'équipe de journalistes paens, on se demandait si tu accepterais de répondre à quelques questions pour le troisième numéro du journal. Maintenant que tu es là... Eh, eh !

* Sourire colgate maximal et déroule son tapis... ahem... sa liste de questions *

Avais-tu déjà publié des textes en dehors de PA avant de venir ici ? Devons-nous compatir et te donner la médaille de la Plume Anonyme ? As-tu déjà récidivé ?

Oh que oui, des textes, j'en ai pas mal derrière moi déjà. PA a été en quelque sorte le plus sur mon CV. A l'origine, je viens de la communauté websérienne. Du coup, j'avais déjà deux webséries et demie (euh, quatre (enfin, c'est compliqué)) de publiées. La toute première - Ryorim (s'étant aussi appelée Zerkalo) - était de la fantasy, il y a eu aussi Courrier de Minuit que j'ai déterré pour le publier sur PA. Et bien sûr, celle qui est toujours en cours de publication (et que j'ai aussi fait migrer sur PA) : Le reflet des Ombres.

Qu'aimes-tu lire et commenter comme style de fictions et fanfictions sur notre site ? Et comme livres ?

Houlà, je ne suis pas une lectrice compliquée. J'aime lire tout ce qui se lit. La seule condition est que ce soit écrit de manière à me plonger dans le texte. Je dois dire que de ce côté, je suis plutôt gâtée du côté des fics de PA. Par contre, j'ai plus de mal avec les fanfictions. C'est une démarche trop différente de ce que je recherche. J'aime découvrir les mondes créés par leurs auteurs, j'aime partir en terrain inconnu. Quant aux livres, je pourrais citer les mêmes critères que pour les fics. Je suis une amoureuse du style d'Akounine et des ambiances de Nothomb, mais j'aime aussi attraper tout ce qui me tombe sous la main et rester des heures à savourer les mots.

Quelles sont tes attentes lorsque tu lis d'autres auteurs ?

Que l'histoire m'entraine ailleurs. Que les personnages deviennent réels sous l'effet des mots. Qu'on sente l'identité de l'auteur derrière le texte. Je ne le redirai jamais assez, je suis une amoureuse des mots, j'aime à les voir danser sur une feuille de papier, se mêler, former une mélodie. Et c'est surtout ça que je recherche dans un texte que je lis.

Depuis combien de temps précisément écris-tu ? (Secondes, minutes, heures, jours, mois, années, siècles...)

Depuis un p'tit moment déjà. Depuis que j'ai appris le français en fait. Ce qui nous fait... euh...

*compte sur ses doigts*

*passe aux orteils*

... presque 14 ans. Houlà, ça me rajeunit pas.

- Oui en effet ! Mais bon ça veut pas dire que tu es déjà vieille, hein ?

Comment le goût de l'écriture t'est-il venu ?

En fait, ça m'a pris dès que j'ai posé le pied en France. De dingue de lecture, j'étais passée à dingue de l'écriture. Je ne l'explique pas vraiment. Peut-être que j'avais besoin de passer à la vitesse supérieure, à savoir ne plus me contenter de lire les auteurs osant maltraiter leurs personnages, peut-être avais-je besoin de mettre des mots sur ce que je vivais. Va savoir. Ce qui est bizarre, c'est que je n'ai jamais écrit une ligne en russe. Bon, mes histoires du début volaient pas bien haut, hein. Je crois même qu'il était difficile de faire plus bas. Les textes de l'époque se sont d'ailleurs perdus, ce qui n'est pas si mal. Si je retombais dessus, je crois que je me ferais plutôt peur.

Qu'est-ce qui te plait le plus dans l'écriture à part jouer avec les lettres ? Vois-tu tes histoires comme des films, des mangas, des BD peut-être ?

Ce qui est amusant, c'est que j'ai commencé à publier dans le monde des webséries. Et une websérie, par définition, reprend toutes les ficelles des séries télé. Mais en fin de compte, je n'ai jamais pu totalement m'y faire. Créer un cast virtuel supposé représenter mes persos me faisait grincer des dents. Et dernièrement, un auteur de BD s'est proposé pour m'illustrer LrdO, et là ça a été la révélation. Je ne sais pas si c'est la BD ou son style, mais j'ai trouvé que ça collait parfaitement.

Quels genres de difficultés es-tu habituée à rencontrer quand tu écris ?

Pendant des années, ça a été la page blanche. Cette vilaine page Word toute vide qui semble dire : "Tu peux toujours essayer, t'arriveras à rien. Reviens me voir demain." Mais cette difficulté s'est finalement évaporée dès que je suis passée à LrdO. Et le contre-coup a été une productivité plutôt affolante. Ma principale difficulté (qui n'en est finalement pas tellement une), c'est des personnages despotiques. Ces bestioles n'en font qu'à leur tête et ont tendance à ficher par terre une scène longuement pensée à l'avance. Mais je les adore quand même, peut-être pour cette raison d'ailleurs.

Attardons-nous maintenant sur l'une de tes histoires que nos lecteurs connaissent (peut-être) bien... Comment es-tu parvenue à créer Le Reflet des Ombres ?

Pour cette histoire, je me suis un peu lancée à l'aveuglette, mais pas trop sinon c'était très casse-gueule. J'avais eu une expérience assez traumatisante avec un texte où je passais mon temps à planifier les moindres faits et gestes des personnages, et je m'étais dit que je ne recommencerai pas. Ça faisait longtemps que je voulais écrire un texte sur mes racines, sur la Russie. Mais je ne voulais pas repartir dans le passé, ressasser encore et encore ce que bien d'autres avaient écrit avant moi. Je suis donc partie dans de la SF en collant une petite catastrophe écologique par-dessus.

Cette histoire a-t-elle déjà une fin ou tout est-il encore à inventer au fur et à mesure de sa rédaction ?

Elle a bien une fin. Celle que je lui avais imaginée depuis le début alors que je n'avais aucune idée sur la manière d'y parvenir. Il y a quelques mois, j'ai enfin réussi à marquer le mot "Fin", juste avant de ressentir un vide terrible. Pendant le dernier mois d'écriture, j'ai compris que je m'étais investie énormément dans chaque mot et que ça faisait vraiment mal de lâcher soudainement mes personnages.

* retourne à sa boite de mouchoirs oubliée depuis des mois *

Mais il parait que c'est un point positif que de finir un texte, d'autant plus que ça ne m'était jamais arrivé.

Quelles ont été les réactions de tes tous premiers lecteurs quand tu as commencé à la mettre en ligne ?

Bizarrement, j'ai eu des retours plutôt positifs. Bizarrement, parce que j'ai une nette tendance à toujours me dire, une fois le texte mis en ligne, qu'il va se faire descendre en beauté et que je n'aurai plus qu'à retourner pleurer sous ma couette. J'imagine que c'est assez courant cette phobie de l'œil extérieur. Le traumatisme additionnel avec LrdO, c'est que ce monde que j'avais créé se rapprochait beaucoup (trop, peut-être) de ce que j'avais connu dans mon enfance, et une critique négative sur un texte trop personnel fait d'autant plus mal. Mais j'ai été gâtée de ce côté, car les critiques, négatives, elles ne l'étaient pas.

Tu as fini Le Reflet des Ombres, mais tu n'as pas fini de le publier ! Tu as un rythme de publication plutôt régulier ou irrégulier ?

Au début, je m'étais lancée dans du régulier, à savoir un chapitre toutes les trois semaines. Mais au bout de deux chapitres, je me suis retrouvée dans un autre projet (qui n'avait rien à voir avec l'écriture) et j'ai dû stopper la publication. Je ne l'ai reprise que cinq mois plus tard pour deux chapitres supplémentaires avant de l'arrêter pour l'été. A présent, la reprise est annoncée pour le 17 septembre et devrait se faire plus régulière à raison d'un chapitre par mois.

As-tu d'autres projets d'écriture en cours, à venir ? Être éditée peut-être ?

J'ai un autre projet d'écriture en ce moment, La Septième Face. En fait, une fois LrdO fini, je m'étais dit que j'allais faire une pause bien méritée pour m'en remettre et faire le point. Mais par une nuit d'insomnie, l'idée bizarre d'une planète cubique et d'un parc aux plantes carnivores m'est venue. Je n'ai pas pu résister, d'autant plus que ça promettait un genre très différent de celui de LrdO. Depuis, je m'amuse énormément avec Machin et compagnie. Surtout que ça m'a tout l'air d'être parti pour durer.
Quant à l'édition, c'est un rêve bien sûr, mais finalement j'aime bien que ça le reste. Déjà, parce que j'estime que mes textes ne sont pas éditables, il y a beaucoup trop de défauts dedans (naaan, je ne suis pas en train de démonter mes écrits). Et puis, je ne sais pas si je ne préfère pas le côté "amateur" de la chose, à savoir beaucoup de libertés et donc moins de limites.

* Spilou remballe le tapis de questions sérieuses et déroule celui des questions loufoques *

Mouahahahahahaha !

As-tu recours à des grigris, un doudou, ou une danse spéciale pour faire venir l'inspiration, plus communément nommée Muse ?

Arf, me voila démasquée... Non, je n'utilise pas de poupées vaudou pour faire obéir mes personnages. Non, non, ce n'est qu'un malheureux malentendu. Si, si, j'vous assure.

* pousse du pied une boite suspecte pour la cacher sous le fauteuil *

* Spilou penche la tête de côté... La boîte bouge ! *

Avec quoi nourris-tu cette Muse ? Si tant est que Juju ne te l'a pas piqué bien sûr ! Est-elle du genre carnivore, herbivore, alcoolique, au régime ?

Ce qui est bien avec ma muse, c'est qu'elle est pas trop exigeante. Elle ne demande ni de sacrifices sur son autel, ni de danses autour du feu. Par contre, je suis tombée sur une hyperactive. Non, franchement, c'est pas humain de demander d'écrire à trois heures du matin. Mais il faut bien les nourrir aussi ces bestioles, sinon ça dépérit. La mienne a un goût prononcé pour la musique bizarre.

As-tu déjà eu à faire à des critiques bizarres, dont tu aimerais parler ? (Des groupies folles furieuses, de futurs contrats de mariage ou au contraire des sentences de mort)

Hum...

* réflexion intense *

J'ai bien eu Aresya et Syrène qui s'étaient liguées pour me soutirer la suite de Lrdo quand j'ai dit que j'arrêtais pour l'été. Syrène a même menacé de noyer PA. A vot' place, je la surveillerais de près, ça serait bête que tous les Paens finissent sur des bouées de secours...

Avis aux lecteurs, Spilou propose des cours de natation pour Débutants à partir du mercredi 23 Septembre ! Apportez vos bouées et vos brassards !

Est-ce que certaines plumes t'ont déjà fait peur ? (A part peut-être notre chaton-garou national !) Impressionnée ? Emue ? Horrifiée ? What else ?

Peur ? Non, je suis pas facilement effrayable.

* rire machiavélique *

Mais il est certain qu'elles m'ont non seulement émue, mais aussi impressionnée. J'ai été agréablement surprise en débarquant ici et en découvrant toutes les perles qui étaient à portée de main. Et le pire dans tout ça, c'est que tout donne envie, mais le temps (sale bête) me fait éternellement défaut.

As-tu l'intention d'amener la paix dans le monde comme toutes les Miss univers ?

La paix dans le monde ? Moi ?

* lance un regard en coin à Spilou *

T'es certaine que tu t'es pas plantée de personne ?

* sourire sadique *

Non, en fait, ce que je vise à long terme, c'est l'anéantissement du monde et de presque toute l'espèce humaine. Seuls resteront en vie les geeks qui auront été protégés par leur écran au moment de l'inévitable catastrophe. Non, la paix dans le monde, très peu pour moi...

Uh ?! Non non, j'étais pourtant certaine de ne pas avoir fait d'erreur !

* Enfourne trois biscuits et passe à la question suivante *

As-tu l'intention de "dominatater" le monde à la place de Flammy en profitant qu'elle est encore attachée à son poteau en Alaska ?

Oh non, jamais je ne prendrai la place de Flammy. Parce que prendre sa place a quand même un grooos désavantage : les séjours prolongés en Alaska du côté du poteau. Non, je préfère en fait rester dans l'ombre. Mais qui sait, peut-être que sa "dominatation" du monde se fera avec l'aide d'une certaine hackeuse... Je prête mes services au plus offrant...

* sifflote *

Chers lecteurs, ceci n'est pas une annonce publicitaire visant à promouvoir la "dominatation" du monde. Interdiction d'y répondre. Flammy, éloigne-toi du journal !

Serais-tu d'accord pour nous faire entrevoir un peu de ton univers créatif ? Nous présenter quelques uns de tes personnages en direct ?

Pourquoi pas. Mais attention, ils sont très timides. Enfin, pas tous. Par contre, préparez votre billet d'avion (et éventuellement une machine à remonter le temps) parce que j'ai eu beau insister, ils n'ont pas voulu se retrouver dans une même pièce...
Déjà là, dans le coin, on a Dima et Ania encore en train de plancher sur les dernières photos retrouvées. Tous les gens affairés autour, ma foi, les citer serait trop long et dévoilerait une bonne partie de l'intrigue. A quelques trois mille kilomètres de là, nous avons Katia et Volodia. Oui, oui, juste là. Leurs têtes vous disent quelque chose ? Normal, à Ania et Dima aussi... Petit indice : allez donc voir du côté des photos.

Que pensent tes personnages de la tournure que va prendre ton histoire ?

Disons que... Ils ne savent pas encore tout ce qui les attend... Ils le découvrent en même temps que les lecteurs, et ce n'est peut-être pas plus mal.

* baisse la voix *

S'ils le savaient, ils auraient opté pour le saut dans le vide sans élastique du haut d'un immeuble de neuf étages...

* Spilou répond sur le même ton *

- Que neuf étages ?

Tes personnages souhaitent-ils venir prendre la parole et s'adresser à ceux qui les lisent ?

Eh bien, je crois que Dima est très occupé derrière son écran. J'ai eu beau tenter de le tirer de là, il n'a pas voulu bouger. Katia s'est contentée de hausser les épaules et de s'en retourner à son livre. Volodia, lui, a longtemps gardé le silence avant de décider que c'était finalement mieux comme ça. Faut pas leur en vouloir, ils ne m'ont pas pardonné un certain chapitre... Par contre, Ania m'a tout l'air de vouloir dire quelque chose, il faut dire que le chapitre en question ne l'a pas touchée directement :

- Ah ! Alors voilà, moi, je voudrais remercier tous ceux qui nous ont suivis jusque là. Bon, c'est vrai que pour ma part, je n'apparais que rapidement dans les premiers chapitres. Mais vous verrez, cette terrible erreur est bien vite réparée dans la suite. Si, si. D'ailleurs, je pense que j'ai dû en perdre quelques uns avec mon charabia technique, mais que voulez-vous, on se refait pas ! Et à bientôt !

Bon, tu m'excuseras Spilou, mais les trois autres s'obstinent à garder le silence...

- Je t'excuse Sej !

* Fait coucou aux personnages mais se prend un vent monumental *

Hmmf...

Y aurait-il quelque chose en particulier que tu souhaiterais dire aux personnes qui sont entrain de nous lire ? Un message à leur transmettre peut-être ?

Que dire à part merci ? Merci pour avoir suivi les premiers chapitres de LrdO, merci de m'avoir fait part de vos impressions. Grâce à vous, j'ai eu l'impression que mon texte valait quelque chose...
Et puis, si, il y a une autre chose que je voulais dire : "Vote Saxon!" et "Nalitch rules!"... comprendra qui pourra.
Et puis, surtout merci à toi Spilou de m'avoir accueillie dans ce charmant jardin. Mais tu sais, je persiste à croire qu'il faudrait quelques Mordantes histoire d'agrémenter un peu le paysage. Et des Paralysantes aussi. Ca ferait joli comme tout et en plus ça te garderait des éventuels intrus...

- Hmmm, c'est d'accord ! Tu n'as qu'à en planter près de ma Source, là-bas. Pour le reste, évite parce que mon jardinier risque de me demander une grosse augmentation puis des dommages et intérêts à chaque morsure ! Erf ! Alfred est un vieil anglais très sensible.

Ainsi s'achève cette Interview. Remercions Sej qui a accepté de répondre à nos questions malgré son emploi du temps chargé. Souhaitons lui bonne chance pour ses futurs écrits et son travail ! Quant à vous, chers Paens, à très bientôt pour une autre interview de Nos Imagineurs dans ce superbe journal PAen. Attention, ça peut vous arriver !

Enjoy !

SecretSpleen

Pellicule Argentée

« Et j’y tombe sans aucun doute [dans le ridicule] lorsque je suis offert au public dans une invariable, perpétuelle et irritante situation d’amoureux. Certes, je ne nie pas que j’aie le cœur fort sensible, et que le coup de foudre me guette à chaque tournant de rue. Et je ne nie pas non plus que les femmes me furent, en général, accueillantes et miséricordieuses. J’ai des souvenirs flatteurs, je fus l’objet heureux de défaillances dont tout autre que moi se prévaudrait avec quelque orgueil. Mais de là à me faire jouer un rôle de Don Juan, de Lovelace irrésistible, c’est un travestissement contre lequel je proteste. »
Maurice Leblanc – La Cagliostro se venge


Arsène Lupin
Avouons-le. Elles sont toutes dingues d’Arsène. Tout les séduit chez elles : son rire, son intelligence, son arrogance de gentleman cambrioleur, ses petits airs de séducteur, ses clins d’œil… Quelle femme est déjà restée de marbre devant lui ?

Parce que l’été sur PA avait été placé sous le signe du polar, il paraissait évident de rallonger la saison policière encore un peu pour la rentrée du Paen. Alors, Arsène Lupin s’est savamment proposé. Il est venu et il nous a dit de sa voix envoûtante : « Mmmh, mes belles, invitez-moi… et je saurai vous combler ».

Et voilà comment le Paen a flanché. Lupin méritait mieux que de rester dans nos bibliothèques, disait-il, un homme comme lui devait figurer dans le Paen, non mais oh ! Ses désirs furent des ordres.

Et puis, il est chic, Arsène. Il est chic, et si tout le monde l’aime, c’est bien parce que Maurice Leblanc l’a rendu unique. C’est le seul capable de réaliser un cambriolage tout en restant en prison, le seul qui passe derrière les barreaux quand il le désire et qui s’évade quand ça lui convient, et le seul qui chante « laïtou laïtou lala » après la résolution d’une énigme redoutable. Il est également le petit chouchou du polar… Sherlock Holmes et Maigret ne font pas mieux ! Les plus résistants au genre policier ne peuvent que fondre devant lui.

On en rêvait, c’est Jean-Paul Salomé qui l’a réalisé. On en rêvait, c’est Romain Duris (Les Poupées russes, Molière) qui a endossé la redingote et le monocle du célèbre voleur, centenaire depuis peu.

Ce n’est pas le premier film sur notre ami Lupin, loin de là, mais c’est toutefois le plus récent. Parmi la trentaine de livres relatant les aventures d’Arsène, c’est la Comtesse de Cagliostro, incarnée par Kristin Scott Thomas (Mission Impossible, Ne le dis à personne), qui a attiré l’attention des scénaristes.

Dans un décor normand, pas très loin de l’Aiguille creuse, nous suivons Arsène Lupin dans ses jeunes années et découvrons comment d’un petit voleur qui use de ses charmes, il est devenu le célèbre cambrioleur que nous connaissons tous.

Le film résume assez bien l’histoire, malgré les retouches à l’intrigue qu’on trouve dommage. Alors qu’il était fort épris de Clarisse d’Étigues, interprétée par la jeune Éva Green (Casino royale, À la Croisée des mondes… Arsène Lupin est son deuxième film au cinéma), Arsène Lupin se prend de passion pour la Cagliostro, une femme mystérieuse et redoutable. Après l’avoir sauvée d’une mort complotée, elle le prend sous son aile et l’entraîne dans la chasse au trésor des rois de France.

Cette grosse production ne lésine pas sur les moyens. Les scènes d’époque tournées devant l’Opéra Garnier sont magnifiques, mais les coups de feu et explosions font too much. Romain Duris dévoile une nouvelle fois son incontestable talent, mais on regrette de le voir si peu gentleman-cambrioleur. Si le film n’a pas connu le succès qu’il escomptait en France, c’est peut-être aussi parce que le public attendait un scénario différent, une véritable affaire tirée par les cheveux avec un Arsène accompli et sûr de lui. Mais cela reste un bon divertissement, un film à voir un dimanche pluvieux.

Arsène, avant de quitter les bureaux du Paen, les poches remplies de nos bijoux, a déclaré : « Je suis flatté par tant d’ardeur à me mettre sur grand écran, mais je savais que ça ne marcherait pas. Comme si pouvait m’égaler, moi ! ».




La ptite Clo

Dé-clic de Plume

Phénomènes inexpliqués


Description : Lorsque l’on pense Halloween, on pense également mystère, intrigue. À cette adresse, vous découvrirez tout ce qui concerne les phénomènes paranormaux et inexpliqués. Martiens, télépathie, fantômes, bref, tous les faits occultes à travers le monde s’y trouveront pour vous donner des frissons ! D’ailleurs, il vous sera possible de repérer vos évènements favoris grâce à un classement de catégories dans lesquelles sont répertoriées les actualités parapsychiques !

Avantages : L’un d’eux vous a été présenté plus haut : le classement. Le site est pertinemment organisé et il vous est facile de vous y retrouver ! Un petit moteur de recherche où vous tapez « alien », et vous obtenez tout au sujet des ovnis et leurs mystères en quelques secondes. Il est même possible de laisser des commentaires, des avis concernant les différents phénomènes paranormaux !

Inconvénients : Les graphismes, bien que le blanc et noir lui cèdent un certain style, ne collent pas à la thématique, c’est-à-dire le paranormal. Il est décevant de ne retrouver que des couleurs ternes alors que le noir, l’orange, ou encore le rouge lui auraient parfaitement convenu et l’auraient rendu beaucoup plus attrayant.

Nombre d’étoiles :





Description : « 3 points (Miami, Porto Rico et l’île des Bermudes) formant un vaste triangle dans l’océan Atlantique. Dans ce triangle, depuis plus d'un siècle, de nombreuses disparitions inexpliquées d’avions et de navires, souvent caractérisées par leur soudaineté et l’absence d’épave. Partant de ce constat indéniable, de nombreux scientifiques et journalistes ont enquêté sur les causes de ces disparitions, sans jamais trouver d’explications fiables. » Le Triangle des Bermudes est un phénomène intéressant qui a toujours été un mystère pour tous. Mais n’y a-t-il pas des théories à ce sujet ? Des mythes ? Des légendes ? Vous pourrez découvrir tout cela à cette adresse, de façon brève, mais fascinante !

Avantages : Le Triangle des Bermudes est encore aujourd’hui un sujet étonnant. Ce site nous permet d’en comprendre les fondements, les légendes et les victimes... Dès que nous y sommes, nous savons nous y retrouver. Tout a sa place et tout est à sa place ; par exemple, le menu, qui nous mène parfois vers d’autres menus, clairs et nets. Ils nous offrent même différents liens « en rapport, de près ou de loin, avec le Triangle de Bermudes, » tout aussi intéressants les uns que les autres. Bref, cette adresse nous propose à la fois des informations passionnantes et un pertinent annuaire d’hyperliens.

Inconvénients : Le site web pourrait certainement devenir plus séduisant avec des graphismes plus travaillés et une allure plus soignée, mais le contenu sait équilibrer de ce côté.

Le site nous offre des informations captivantes oui, mais parfois trop brèves. Il aurait été intéressant d’ajouter des détails, des dates marquantes en relation avec le Triangle des Bermudes, peut-être même des articles d’actualités scientifiques ou encore un coin commentaires afin de laisser trace de notre passage et de notre appréciation globale.

Nombre d’étoiles :





Description : Vous rêvez de faire éditer l’un de vos romans policiers/thrillers, ou même de science-fiction ? Vous recherchez une lecture intéressante qui se tient dans ces univers littéraires ? Le Fleuve Noir est une adresse vaste et pratique à laquelle vous retrouverez tous les livres publiés de l’édition le Fleuve Noir. Des fantômes aux meurtres, des dépouilles aux martiens, il y a de tout pour plaire !

Avantages : Le site nous permet de découvrir une multitude de romans de façon tout aussi pertinente d’une page web à l’autre. Chaque roman a sa propre fiche où sont inscrits : quatrième de couverture, nombre de pages, prix (en euro), date de parution, etc. Il nous offre également, pour chaque référence, un hyperlien qui nous mène à un site de vente d’articles où il est possible de se procurer le roman en quelques clics !

Vous retrouverez, à votre arrivée sur le site, des graphismes étonnants qui collent parfaitement au thème du thriller/policier, c’est-à-dire des tons sombres, contrastés par le jaune de fond. Toujours sur la page d'accueil, les livres sont classés selon l'actualité et les dernières parutions.

Afin de savoir si le livre vous plaît, vous pouvez même découvrir tous les premiers chapitres publiés ! Ainsi, le Fleuve Noir vous empêchera de dépenser inutilement pour un thriller qui vous a paru bon par la quatrième de couverture, mais non par le premier chapitre. Vous avez un avis à donner sur un thriller acheté ? ou encore même sur le site du Fleuve Noir lui-même ? Pas de problème ! Il vous suffit de laisser un petit commentaire et le site le prendra en compte.

Inconvénients : Le site web est quelque peu confus. Bien qu’organisé, il est parfois difficile de se repérer d’une page à l’autre. Peut-être serait-il intéressant de tout regrouper en un seul et même menu, au lieu de tout répartir sur différentes pages. Un plan du site plus détaillé que celui proposé ne serait pas de refus !

Nombre d’étoiles :



Votre dévoué,
Xay

Plumes et Astuces

Réussir son « méchant »

Comme beaucoup d’auteurs, lorsque vous vous lancez dans la rédaction d’une histoire, vous allez tôt ou tard vous confronter à la création d’un vrai bon méchant. Ce peut être l’incarnation du mal absolu dans votre nouveau roman fantasy, la rivale machiavélique qui met des bâtons dans les roues de votre romance ou encore le frère tant chéri qui n’a pas bien tourné. Il peut prendre n’importe quel visage, mais il y a toujours quelque part un antagoniste qui ne demande qu’à se faufiler entre vos lignes pour corser un peu l’intrigue et éprouver votre « héros ».

La question se pose alors à vous : comment réussir votre méchant ? La tentation est forte de le rendre parfaitement antipathique pour mieux faire ressortir les qualités et les valeurs incarnées par votre personnage principal. Rien de tel qu’un être malveillant, sarcastique, ambitieux, égocentrique, immoral et, tant qu’à faire, puissant pour faire remonter la cote d’un héros. Vous avez là le méchant de base.

Cette vision manichéenne, héritée des dessins animés qui ont bercé notre enfance, gagnerait toutefois à être dépassée. Et si votre méchant était un personnage plus trouble que cela ? Vous pourriez, par exemple, faire coexister en lui deux facettes inattendues : l’une d’elles viendrait adoucir l’autre ou apporter un éclairage nouveau sur ses motivations. Penchez-vous un instant sur ce méchant, essayez de comprendre ce qui l’a amené à en arriver là, son drame intime. Vous pouvez aussi le montrer tantôt abject, tantôt généreux, tantôt cruel, tantôt chevaleresque. N’hésitez pas à jouer sur les contrastes !

Par ailleurs, n’oubliez pas non plus qu’une évolution est toujours envisageable. Pourquoi un méchant devrait-il être condamné à manigancer contre vos personnages principaux tout au long de l’intrigue ? Certains événements, certaines rencontres peuvent l’amener à douter et à changer de comportement, touche par touche, au point même de le rendre plus attachant aux yeux de votre lectorat. Parvenir à transformer ce méchant que tout le monde déteste au début en un personnage sinon sympathique, du moins plus nuancé, ce peut être un joli défi à relever !

Un autre aspect qu’il vous faudra étudier -à l’instar de tous les autres personnages d’ailleurs- est le comportement à insuffler à votre méchant : sa façon de s’exprimer et d’agir. Par exemple, un méchant qui parle d’une voix très douce et qui ne perd jamais son sang-froid peut avoir beaucoup plus d’impact qu’un fou furieux qui postillonne et gesticule. Le méchant que vous prenez trop de plaisir à ridiculiser court le risque d’être un méchant raté. Le sarcasme peut produire un bel effet aussi, à condition d’être manié avec prudence. En effet, un méchant qui lance des piques par gargarisme, pour le plaisir de s’écouter, quand il ne tombe pas dans la vulgarité pure et simple, peut lasser. Si vous voulez conférer un certain charisme à votre méchant, donnez-lui les moyens de toucher là où ça fait mal d’un seul trait, tout en finesse, sans gaspiller sa salive.

Un méchant réussi, somme toute, c’est un méchant qui parvient à surprendre votre lecteur. De même que votre héros devrait toujours porter en lui des zones d’ombre, votre méchant doit avoir sa part de lumière. En un mot comme en cent : humanisez-le.


Cristal


Le saviez-vous ?



Nos belles histoires de Plume d’Argent présentent elles aussi une fameuse galerie de méchants très réussis. On songera par exemple à l’envoûtant Lucian dans Valériane de Moonchilds : à la fois calculateur et fascinant, froid et passionné, nous avons là un personnage dont on ne sait s’il est charmant ou détestable ; bref, un méchant de toute beauté. On pourra citer aussi Tom Winor dans SWAN de diabolica diaphana, un méchant ambigu et tragique qui présente la particularité d’être à la fois l’antagoniste et l’être désiré. Enfin, que penser du mystérieux assassin du 409 de Xay ? Voilà un méchant tout ce qui a de plus sanglant et soigneusement conservé dans l’anonymat, ce genre de personnage qui est dans l’intrigue tout en étant absent, dont on comprend qu’il est l’un des personnages présentés, sauf qu’on ignore lequel. Effet garanti : un véritable climat de psychose s’installe et le lecteur est aussi stressé que les héros !

Cristal

Pipole !

On vous lâchera pas, on vous suivra partout !


Elle a 18 ans et elle a soif


La nouvelle est arrivée un peu tard à la Rédac’… Malgré deux mois de retard, Pipole ne pouvait pas taire cet évènement pour le moins particulier. Notre Liné nationale, interviewée au numéro précédent par notre superbe Spilou, a soufflé ses dix-huit bougies le 6 août ! Pour l’occasion, elle a profité de ses vacances sur la Côte d’Azur pour se balader toute la journée avec une pancarte « J’ai 18 ans et soif » épinglée sur sa robe. L’équipe du Paen renouvelle ses meilleurs vœux à la créatrice de l’orphelinat Orsol et espère sincèrement qu’elle n’a pas trop abusé de la bouteille. Mais pour une fois, on peut bien passer outre… une majorité, ça se fête !


Erratum !


Le Pipole du mois d’août a commis une petite erreur dans son article intitulé « Honey VS CET ». En effet, bien que PDG du site, Honey n’est pas le Manitou de PA. Le poste avait été décerné à Moonchilds en 2006, lors de la création de la Secte Plume d’argent, quelque temps après l’ouverture du Fofo. À l’époque, Moony était la plume à contacter pour toute consécration sectaire et douteuse, qui fait la force de notre communauté. Nous prions Honey de bien vouloir accepter nos plus sincères excuses, ainsi que ce massage d’orteils pour la gêne occasionnée.



SilverSun, kidnappeuse en série*


On savait SilverSun, Sunny pour les fainéants, lunaire et couche-tard. Or, connaissez-vous l’activité que la modératrice exerce en parallèle ? Le kidnapping. En effet, force est de constater que Sunny se consacre depuis un mois à enlever des innocents. Julia E. Harrington, Valek et Madame Winor ont maintes fois essayé de la stopper, en vain. À l’heure où Pipole rédige cet article, Sunny est au niveau 10, et cumule environ 150 kidnappings et 170 tortures à son actif. Selon les victimes, la modératrice serait intraitable et n’hésiterait pas à utiliser du verre brisé ou à mettre un slip sur la tête de ses souffre-douleurs pour les torturer. L’ONU ne devrait pas tarder à rendre une décision pour faire cesser ce chaos.



Ultimatum


Pour des raisons personnelles, le Pipole de ce troisième numéro a décidé de se mettre en grève et de réduire le nombre de ses articles. En effet, le porte-parole de la Rédaction, Nathan Brownley, a déclaré : « Nous attendons depuis trop longtemps la suite de quelques histoires sur la Plume d’argent. Voici les auteurs responsables de l’arrêt d’activité : Diabolica Diaphana, Aaricia, Arabella, Honey, Reb, Aresya, Moonchilds, Louna, Julia E. Harrington (pour Vicou) et Cristal (pour une publication plus rapide de ses chapitres) ». L’agent du FBI s’est également exprimé sur le fait que « ça va barder » si ces criminels font la sourde oreille !



* Kidnappeur en série est une application Facebook. Heureusement, sinon, on aurait du souci à se faire.


La ptite Clo

Chroniques d'un chaton-garou

Cours numéro 2 : Les mômans

Même le meilleur des chatons-garous ne peut mener une lutte tout seul, ne l'oubliez jamais ! C'est d'ailleurs pour cette raison que je donne des cours. Sauf qu'une fois montrée comme un monstre, dépréciée, huée, et j'en passe, le pauvre chaton-garou que je suis s'est retrouvé bien seul dans l'enfer journalier qu'est PA.

Seule, sans amis, sans soutiens, sans camarades, j'ai erré jusqu'à ma rencontre avec Cricri, la môman en chef, le cœur d'artichaut le plus réputé au monde. Accablée de fatigue, affamée, j'ai donc utilisé ma seule arme dans ce monde de fous, mon regard de chaton battu, et avant d'avoir compris ce qui se passait, je me suis retrouvée installée sur un coussin rembourré, près d'une cheminée et avec le bol de Nesquik à portée de babines. Vous imaginez bien dans quel état de gratitude j'étais. C'est ainsi qu'a commencé ma grande rencontre avec ma première môman qui me protège en cas de besoin. Parfois, je me dis qu'elle est un peu trop gentille pour vivre près de la lutte que je mène : combien de poupées câlin-étrangleuses se sont retrouvées à serrer son petit cou au lieu de celui du dictateur H. ? Mais à chaque fois, elle revient, plus gentille que jamais, merci CET (ce n'est surtout pas grâce au dictateur H.).

Pour mes activités les moins reluisantes, il me fallait tout de même un maître en machiavélisme, quelqu'un qui n'a pas peur des fourberies et qui sait jouer des boas comme personne. Je me suis donc tout naturellement tournée vers Juju, dit le colonel, pour recevoir humblement son enseignement. Pas besoin de dire qu'elle est largement plus sévère que Cricri, mes coussinets souffrent encore du froid, mais quand elle entre en mode protectrice, plus personne ne s'approche de moi.

Mais voilà, il y a quelque chose que je n'avais pas prévu ! Alors que je préparais gentiment dans mon coin un plan pour sauver la galaxie des griffes du dictateur H., celui-ci, cet ignoble individu, a profité d'un moment de faiblesse de mes mômans pour les éblouir avec du vert, un peu de pseudo-pouvoir et un rang de modératrice. Et voilà mes mômans dans le camp adverse, prêtes à me punir à la moindre occasion ! Je ne peux pas entièrement leur en vouloir. Elles ne sont pas des chatons-garous, j'aurais dû prévoir la traîtrise du dictateur H., mais j'étais bien naïve, et je ne pensais pas qu'il s'en prendrait à la famille ! Elles sont maintenant autant mômans que bourreaux.

N'oubliez donc jamais : la famille, c'est important. Il faut des soutiens, mais vous ne devez jamais laisser la famille sans protection, sinon le dictateur H. n'hésitera pas et les enrôlera de force ! Donc, pour dans deux mois, si vous avez pitié d'un pauvre chaton-garou presque orphelin, réfléchissez à une méthode pour libérer ses mômans de l'affreux joug du dictateur H. !

A bientôt, et n'oubliez pas, le dictateur H. a des yeux partout !

Flammy

lundi 10 août 2009

Éditorial


Vous avez peut-être perçu comme une odeur de sable chaud, un chant de cigale, une agréable brise de farniente dans notre argenté petit cosmos ? On écrit des choses plus légères, on plane paresseusement au-dessus du forum comme sur un hamac, on a moins de stress à carboniser au bûcher collectif. Eh oui, décidément, ça fleure bon les grandes vacances…

Mais notre vaillante petite équipe de journalistes ne s’est pas reposée sur ses lauriers pour autant ! Elle vous a concocté un joli cocktail d’articles, à consommer sans modération entre deux diabolos menthe.

Pour ouvrir les festivités, un vent de nouveauté souffle déjà sur les pages de notre journal puisque nous avons l’honneur d’inaugurer une rubrique qu’animera Secretspleen. Place aux Imagineurs !

Notre petite fée vous a sorti de derrière les fagots un film lèche-vitrine qui colle particulièrement à la saison. Vous pouvez également compter sur son zèle -et ses ailes !- pour butiner petites annonces et potins aux couleurs de l’été.

De son côté, notre jeune reporter Xay n’est pas en reste : il a arpenté la Toile de fond en comble pour vous trouver les meilleures adresses du moment. De la détente en perspective !

Votre dévouée éditorialiste vous soumettra, quant à elle, une nouvelle plume et astuce. Plus stratégique que scripturale, je vous laisserai tranquillement réfléchir à la question des « appels à textes » au cours d’un bain de soleil.

Enfin, qui dit vacances, dit devoir de vacances. Ceux parmi vous qui se sont abonnés à la rubrique de notre chaton-garou pourront étudier, entre une grille de mots-fléchés et deux sudokus, leur première leçon de « dominatation » du monde.

Alors, enfilez vos lunettes de soleil, installez-vous sur un transat, posez votre ordinateur sur les genoux et épluchez à votre aise ce deuxième numéro du Paen !


Cristal
Rédactrice en chef

News Paennes


Les rubans bleus


Toute ensoleillée, toute lumineuse qu’elle soit, l’arrivée des beaux jours possède ses propres zones d’ombre aux rêveries mélancoliques. Ces songes de nuit d’été sont propices aux mondes obscurs et souterrains, aux mystères et à la mythologie.

Nos deux nouvelles Sélections du mois s’y prêtent particulièrement bien. Le Mythe : Unité 16 de Aresya nous plonge dans un entrelacs de noms venus de la nuit des temps : Némésis, Seth, Amon, Isis, Zeus, Prométhée, Sekhmet,… Mais ne vous y fiez pas, Aresya a totalement remanié les mythologies à sa sauce et le résultat est aussi original qu’inattendu.

Enfonçons-nous d’avantage dans la fraîcheur du soir avec Sej et ses Courriers de minuit. Réflexif et doux-amer, cette redécouverte du monde, du « je », du « toi », le long d’une remontée progressive des souvenirs, vous fera voir d’un tout nouvel œil le lever du jour…

L’atelier de Xay

Il vient juste d’être mis en place et il se clôturera début septembre : l’atelier de Xay pose un défi de taille à ses participants. Imaginer le dénouement d’un roman policier en ayant pour matière de base une mort hautement suspecte et le témoignage douteux des proches de la victime.

Nos intervenants sauront-ils imaginer une conclusion plausible à leur enquête, passer au peigne fin chaque personnage, ne négliger aucun indice ? N’hésitez pas à lire leurs textes et à les encourager !

Cristal