vendredi 1 mars 2013

Dessine-moi une Plume

Une visite express à Paris, et me voilà au milieu des librairies parisiennes et des expositions. La culture et toutes ses variantes s'étalent comme la Seine qui déborde de son lit. Impossible d'échapper à cet étalage de savoir et savoir-faire. Notre Dame fête ses 850 ans, la conciergerie retrace l'histoire rêvée de l'architecture gothique et un peu plus loin, dans une vitrine...
Retour sur mes pas, entrée dans le magasin et passage au peigne fin de plusieurs couvertures. Le choix est rude. Trois nouveaux illustrateurs, trois talents différents, trois sensibilités particulières. Par qui commencer ? Allez, un peu de changement !

L'artiste du jour :

Aujourd'hui, nous parlerons des travaux étonnants d'Elvire de Cock.

La Femme :


Née au pays de Tintin en 1979, Elvire de Cock entreprend des études scientifiques en entrant d'abord à Polytechnique, puis dans une école d’architecture. Il se trouve que cette voie ne correspondait pas à ses attentes et, changeant son fusil d'épaule, elle entre à l’école Saint-Luc, à Bruxelles, et y étudie la bande dessinée. Après avoir travaillé comme graphiste et illustratrice pour des sociétés de communication, elle est contactée par Les Humanoïdes associés, qui lui proposent de travailler sur un projet de BD : Tir Nan Og. Suivront un partenariat avec les maisons d'éditions Asphalte, Dupuis, Glénat, Gulf Stream et Mnémos pour qui elle a réalisé l'illustration d'Arachnae, Tythériae et Matricia de Charlotte Bousquet.

L'artiste :

Au premier coup d'œil, il y a trois thèmes récurrents dans l'œuvre d'Elvire de Cock : le premier est le goût de l'urbanisme, le deuxième l'intérêt pour les personnages atypiques et mystérieux, et enfin nous avons le fan art. Et oui, même les professionnels s'amusent à faire apparaître leurs personnages favoris sous un coup de crayon.
Revenons au travail original. Métro, train, tous les transports de la ville sont dépeints dans des tons parfois surréalistes, mais qui transmettent l'émotion de ces endroits de passages. Mais ce qui est vraiment intéressant avec les illustrations d'Elvire de Cock, c'est que même s'il y a une patte propre, on est souvent surpris par un dessin nouveau dans son traitement et sa dynamique. L'adaptabilité est immense. Mon coup de cœur va à ses aquarelles de paysages. Ils donnent envie de prendre un train et de partir rejoindre ces landes léchées de bleu.

Je vous invite donc à aller fouiller aussi bien son blog que son compte DeviantArt.

Votre dévouée

Saïph

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