Chères Plumes, agrippez-vous bien à votre crucifix. La maison d’édition chez qui je suis allée fureter aujourd’hui ne vous est pas totalement inconnue. En effet, les éditions du Petit Caveau ont tissé un partenariat avec PA depuis un bon bout de temps maintenant, partenariat dont est même né récemment un concours d’écriture à l’occasion d’Halloween (gagné par Sej, notre grenouille sadique qui s’est vue perforer la nuque de deux petits trous pour son baptême, souvenez-vous !). Bref, trêve de bavardage. Qui se cache derrière le Petit Caveau ? Pour tout savoir sur les dessous en dentelle de notre partenaire, c’est par ici !
Comment sont nées les Éditions du Petit Caveau ?
Elles sont nées en 2008 d’une idée un peu folle lancée au hasard sur un forum et longuement mûrie par une petite équipe fan de vampires. Quelques mois plus tard et avec pas mal de paperasses et de prise de tête en prime, la maison d’édition voyait le jour sous la forme d’une association. Ce qui n’a été qu’une blague au départ est rapidement devenu la réalité.
Pourquoi avoir choisi une ligne éditoriale centrée sur les vampires ?
Parce que nous sommes avant tout des passionnés d’histoires de vampires. La plupart d’entre nous se connaissent depuis 2002. Internet nous a réunis autour de cette passion pour les êtres aux grandes dents et pendant des années nous avons guetté et commenté la moindre sortie littéraire vampirique. Quand nous nous sommes lancés dans ce projet, début 2007, les vampires n’étaient pas autant à la mode qu’aujourd'hui avec les nombreuses publications disponibles. Nous pensions donc qu’il y avait une réelle attente à ce niveau de la part de lecteur un peu en manque (il n’y avait que quelques pocket ou fleuve noir pour combler ce vide).
Vous faites partie de ceux qui croient aux innombrables auteurs qui se cachent sur la toile. Comment démarchez-vous pour trouver les talents que vous publiez ?
La plupart du temps, les auteurs nous envoient directement leur manuscrit en lecture par mail. Mais il nous est parfois arrivé (principalement au début de notre existence) de parcourir un peu le net à la recherche d’auteur potentiel. Par exemple, c’est en lisant sa fan-fiction sur Dracula que nous avons rencontré Adeline Debreuve-Theresette, l’auteur de notre second titre publié : « De notre sang ».
Avez-vous recours à un comité de lecture pour départager les manuscrits ? Si oui, comment s’organise celui-ci ?
Oui, tout à fait. Notre comité est composé d’une petite dizaine de personnes. En fonction des résumés et des disponibilités de chacun, nos lecteurs choisissent parmi les manuscrits reçus les textes à lire. Pour acter une décision, nous attendons l’avis de trois personnes différentes. Et nous mettons en général trois à quatre mois avant de répondre aux auteurs.
Comment sont rémunérés les auteurs édités par le Petit Caveau ?
De manière classique, via des droits d’auteurs perçus sur les chiffres de ventes. À chaque titre vendu, l’auteur reçoit un certain pourcentage.
Les illustrations présentes sur votre site internet et sur les couvertures de vos parutions sont remarquablement bien travaillées. Comment choisissez-vous vos illustrateurs ?
Là encore, ce sont surtout les illustrateurs qui ont démarché vers nous dans un premier temps. Au fil des rencontres, des auteurs et des internautes, ils nous ont aussi permis de découvrir d’autres professionnels. Il faut savoir que dans notre maison d’édition, nous tenons à ce que ce soit l’auteur qui décide de qui va réaliser sa couverture, il est très important que son texte garde son identité et soit en accord avec la personnalité de l’auteur.
Quelles difficultés rencontrez-vous le plus souvent en tant qu’éditeur ?
Elles sont nombreuses. Bien sûr, toute notre activité dépend de nos ventes. Et en ces temps parfois difficiles, chaque exemplaire vendu nous permet de continuer l’aventure et de proposer de nouveaux titres. À côté de cela, comme tous les éditeurs, nous sommes toujours en perpétuelle course contre le temps : délais d’impression, de correction, de livraison…
Pour terminer, quel conseil donneriez-vous aux auteurs qui cherchent à se faire éditer ?
De toujours bien cibler les éditeurs potentiels chez qui envoyer leur texte. Si votre histoire est une romance historique, il est inutile de l’envoyer à un éditeur de S-F. Il est aussi important de soigner la présentation du texte, sa clarté, l’orthographe... Ces détails sont autant de petits plus qui permettent à un texte de montrer tout son potentiel. Et puis surtout, je pense que les auteurs doivent écrire ce qu’ils aiment et faire vivre aux lecteurs leur passion à travers leurs lignes.
Merci pour ce questionnaire, cela a été un plaisir de répondre à ces quelques questions.
Voilà, l’interview touche à sa fin, et je remercie une nouvelle fois les Éditions du Petit Caveau pour le temps consacré au PAen pour répondre à ces quelques questions en toute simplicité. Quant à vous, chères Plumes, si vous souhaitez en savoir plus sur cette maison d’édition très passionnée et sympathique, notamment à propos de son guide de soumission et son alléchant catalogue, n’hésitez pas à visiter son site internet : http://www.editionsdupetitcaveau.com
Et en ce qui me concerne, je vous retrouve au prochain trimestre pour une nouvelle interview. D’ici là, portez-vous bien et ne restez pas trop longtemps au soleil !
La ptite Clo
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