Tout aurait pu commencer pour le mieux dans la meilleure des villes, au milieu de la meilleure des gares. Mais le sort, chaque fois, en décide autrement. Hélas pour nous, Ery et moi n’avons pu nous retrouver Gare de Lyon, au quai 21 de la gare sus désignée. Pourtant, amputer de plus d’une dizaine de bancs, que des postérieurs affamés attendaient avidement, nous aurions pu nous retrouver facilement au vue de la densité de la foule et de nos tailles largement respectables. Hélas, hélas, nous fûmes bel et bien séparés, à peine la voie annoncée entre deux annonces totalement farfelues. Rendez-vous compte, pendant pas moins de 45 minutes une valise fut menacée d’exécution ; à l’heure qu’il est, nous ignorons toujours si la sentence fut prononcée. Nous fîmes donc voyage voitures à part, obéissant aux directives strictes de maman SNCF. Même dans le TER qui nous emporta vers Roanne, nous ne pûmes nous retrouver, pas plus qu’à la gare de Roanne, qui ne brille pourtant pas par sa taille. Nous devions être trop pris dans les brumes de nos sommeils respectifs.
Ceci explique aussi le temps respectable pour nous retrouver dehors, mais Vef ayant été prise dans un trou blanc spatio-temporel, notre bévue ne fut jamais découverte. Et c’est toutes sirènes dehors et hurlantes que notre capitaine-cuisinière a déboulé en titine vert pomme devant la gare, pilant dans un atroce et adroit crissement de pneus : Capitaine Vef au volant et Julia E. Harrington à la vigie.
Sitôt arrivés, sitôt embarqués, nous fûmes proprement saucissonnés, jetés et kidnappés par une Julia déchaînée. Mais devant nos protestations, décision fut prise de nous enchaîner et de nous bâillonner, tandis que Vef s’enfuyait de Roanne son forfait accompli, dans un rire diabolique. Retrouver notre chemin nous a été impossible, non que nous ayons les yeux bandés, mais les routes étaient si tortueuses et les chemins si vicieux et sinueux, que nos esprits ne purent que se perdre parmi les brumes de la vallée. Le temps de réaliser notre sort, nous étions déjà au refuge du Capitaine Vef, où Julia a poliment accepté de nous mettre en liberté surveillée.
— Attention, nous a-t-elle prévenus, ces lieux sont gardés par un féroce cerbère.
Trois boules de poils ronronnantes et plus ou moins câlines, répondant aux noms de Gribouille, Tigrou et Tigris, qui, entre deux parties de chasse au lapin et de pêche à la mouche, volent dans les Plumes.
Ensuite, je ne saurais dire, mais il règne une certaine confusion. Sans doute n’étions-nous pas encore remis de toutes nos émotions. Cependant, quelques heures plus tard, un groupe de quatre s’est approché, mené par une plume à la hache facile. Parmi elles, un cerbère-garou, une étrangère (sûrement encore un coup de l’Anti-France) avec de délicieux chocolats et une paire de chaussures. N’est-ce pas pour le moins curieux ?
Peu de temps après, la terreur nous saisissait quand l’ombre d’un gigantesque dragon a survolé la région. Il était accompagné d’une comtesse grenouille, assassin de surcroît. Le coup de grâce fut donné par l’arrivée de l’assistante du cerbère-garou. La pauvre Eryblack, coincée entre un réfrigérateur récalcitrant et un édredon, ne savait plus où donner de la tête quand deux salvateurs sont arrivés, Mimi et Torvucci, couple de souris timides. Cependant, la glace se brisa complètement lorsque Hadana sortit son arme suprême, après un bref conciliabule extérieure, au cours duquel il fut décidé de dévorer le pâté de son grand-père.
Le soir venu, alors que Vef s’activait au milieu de ses fourneaux, les plumes ayant toutes renoncé devant le mystère, non de la chambre jaune, mais de la chambre froide, l’on entendit bientôt des estomacs s’affoler avant de se mettre à courir en tous sens. Il faut dire que Vef nous avait promis ripailles, après nous être régalés de tripailles (non c’était un pâté de jambon, mais pour la rime). Des odeurs alléchantes de sauce et de pâtes se répandaient dans la véranda, creusant à qui mieux-mieux l’appétit de plumes de plus en plus affamées. Heureusement, Vef, en grande prêtresse cuisinière, amena une énorme marmite d’où elle tira un plat fumant de spaghetti.
— Pâtes à l’Arrabiata ! nous annonça-t-elle
Il faut croire que nombre de plumes ont confondu la Traviata et l’Arrabiata. Le premier est un opéra joyeux, le second est un redoutable piment sicilien et mafieux qui, à la première bouchée, fit passer plus d’une figure de la porcelaine au rouge le plus cramoisi. Cela suscita moult commentaires sur ce piège diabolique qui leur avait été tendu. Ce piment était en effet si puissant qu’il terrassa même le très redoutable Chaton-Garou, ainsi que la non moins redoutable Plume à la Hache. Heureusement, Slyth, dont l’étrangeté devenait à mesure de plus en plus suspecte, fit passer ses chocolats, ce qui eut pour vertu d’apaiser les gosiers incendiés.
Il aurait été ensuite facile de nous glisser dans nos couettes respectives. Mais c’était sans compter l’ingéniosité de notre Cerbère-Garou, qui nous a entraînés jusque minuit avec de petits meurtres entre amis. Cependant, dire que la nuit fut paisible pour tous serait une gageure. Hé oui, il y a toujours quelqu’un pour servir de coussin à nos adorables cerbères. En effet, l’assistance de notre Chaton-Garou aurait dû être plus méfiante. Deux de ces trois adorables boules de poils se sont subrepticement glissées dans son sac de couchage, la réveillant à coup de ronrons et autres câlinous.
Gribouille ! Tigris ! Sortez de là les pattes en l’air !
Le matin étirant en longueur le petit déjeuner, nous avons été surpris la main dans le pot de confiture, en pleine déconfiture, par nos deux nouveaux montpelliérains, Spilou et Carmae. Ce dernier, et parce que le temps n’était pas de la partie, a produit un jeu du Loup-Garou, sur lequel tout le monde ou presque s’est précipité. Bien sûr ce n’était là qu’une mise en bouche en vue de la Murder Party de Flammy. Niark, niark. J’aurai dû me méfier avant de participer aux LG, n’avais-je pas déjà péri sous les crocs des loups-garous ? Certainement, mais selon Ery, l’explication est fort simple : je suis la réincarnation d’un loup-garou… ou étais-je une proie fort tentante, hum, hum. De vous à moi, je préfère le bûcher, au moins puis-je surveiller la cuisson. C’est ainsi que nous avons pu découvrir une arme, au moins aussi redoutable que la hache d’Hadana : le crayon assassinateur de Flammy ! Malheur à celui qu’il désigne, car aussitôt il périt sous les coups des fourches caudines des villageois en furie. Un lancer, un tourniquet et vous voilà plié, bon pour le bûcher.
Après bon nombre de massacres en règles de villageois (et oui les gentils perdent souvent), voici que le Capitaine Vef nous appelle en renfort pour passer à la pendaison haut et court de sa crémaillère. Rassurez-vous celle-ci n’a pas souffert. Nous pouvons le voir, aucun doute, nous restons dans le ton : massacre écarlate, pendaison de la maison, avant une vague meurtrière en guise de dessert. Mais n’anticipons pas les choses et entrons plutôt dans le vif de notre sujet et parlons nœud coulant et corde de chanvre. Il s’agissait pour l’occasion de mettre au supplice deux magnifiques fourmes (toutes mes excuses Vef, je n’ai pas retenu le nom, juste le goût), que l’on évide soigneusement de toute leur substance. Faites fondre ensuite la matière et coulez-la dans les meules dès lors qu’elle est en fusion. Préalablement écartelez quelques baguettes jusqu’à les réduire à l’état de presque miette ou de croquette. Puis écorchez quelques pommes de terre, pas de pommes de verre, ou de vert ou de je ne sais quel autre vair, s’il vous plaît, avant de les découpez en morceaux d’un taille raisonnable. Amenez à table meules, pains et patates. Régalez-vous, la cuisine du diable vous est ouverte. Hélas ce supplice ne fut pas qu’infligé qu’aux fromages et souffrez que le Capitaine Vef eu du remord en découvrant l’affreux supplice auquel furent soumises certaines plumes. Rassurez-vous, Vef s’est excusé auprès des suppliciés et le mal fut réparé. Cependant, si le fromage se défend, soyez impitoyable, il ne doit pas résister. Pire qu’une Danette à la hachette, plus sadique qu’un Chaton-Garou au stylo. Faites-le fondre ! A peine eussions-nous fini de régaler nos estomacs de ce mirifique plat et aménager la table, que surgirent, de par-derrière les fagots, des verrines au chocolat qui firent frétiller nos papilles. Vef, donne-nous ta recette !
Mais alors que se profile une longue digestion (non, il n’y a pas eu d’indigestion), au grenier, entre deux ombres, le drame se noue. Un chaton rôde. Plus tôt dans la soirée, des assassins surgissent et se dissimulent entre les ombres. Désormais il est trop tard, le bateau nous embarque pour une destination des plus funestes, d’où nul ne sortira indemne. Hadana la veuve pas éploré, Cristal le faux-frère amant et vrai mage noir, Flammy le capitaine de bateau ivre, Sej faux comte russe et vrai mage encore plus noir, Jam la bonne envoûtante et envoûtée, Shao une guitariste à l’âme double, Elka l’incorruptible, Slyth la souris d’hôtel, Ery la sacrifiée ressuscitée et Dio, un comptable navigant en eaux troubles. Les protagonistes sont là, ils s’observent, se jaugent, s’épient sous l’œil goguenard de notre MJ. Bientôt le grenier n’est plus que rumeurs, torpeurs, vapeurs, traîtrises, maîtrises, mensonges et trahisons. Bienvenue dans la Murrrrrrder Paaaaaaaarty.
*Rire Démoniaque du MJ*
Bien sûr, bien sûr, toutes les bonnes choses ont une fin et Flammy nous mis le couteau sous la gorge… enfin, plutôt un kraken sous le navire, qui coula corps et âmes.
Ensuite, il fut naturellement question de dormir. Enfin, presque pour tout le monde, car visiblement le sac de couchage de Shao est un véritable cinq étoiles aux dires de Gribouille et Tigris. Mais qu’elle ne fut pas notre stupeur le lendemain matin, quand nous nous aperçûmes de la perte de quatre plumes ! Sûrement un coup du Kraken qui rôdait dans les parages : leurs corps n’ont jamais été retrouvés. Le Comte Sej est attendu à l’accueil pour venir récupérer le petit Kraken, qui attend son invocateur. Ce qu’il s’est passé, je dois le confesser, je l’ignore. J’étais en grande discussion avec Torvucci, loin de ce massacre.
L’après-midi, en guise de pénitence, nous avons Julia et moi rôti consciencieusement, tandis que les autres plumes se cachaient à l’ombre du grand sapin.
A midi, pour noyer notre chagrin, avant leur ultime sacrifice, nous nous étions réfugiés dans le délicieux couscous de Vef. Miam.
Le soir venu, les plumes disparues, nous nous sommes réfugiés, Cristal, Mimi, Ery, Shao et moi dans le grenier pour y pleurer leur disparition, en abordant les sujets les plus déprimants possibles. Pour nous achever, nous avons, au dessert, noyé notre chagrin dans les chocolats de feu Slyth. Terrassés par le chagrin et la peur, nous sommes allés nous coucher de bonne heure. Nous voulions tous fuir ces lieux maudits, le plus tôt possible. Mais surprise de la nuit : Gribouille s’est réfugié chez moi, délaissant pour le coup Shao, qui n’en fut pas moins réveillée quand j’ai malencontreusement bousculé la pauvre Gribouille. Le lendemain, ce fut sans tambour, ni trompettes, mais armes et bagages que nous nous mîmes en route pour Roanne. Là-bas, quelle ne fut notre surprise en découvrant Vef et Drago ! Ainsi on put se prolonger les adieux, à l’aune d’un Diogène teigneux et terrorisé à l’idée de rater le train.
Ainsi s’est achevée la migration des plumes dans le centre de la France.
Diogène
Les bribes « sur le vif » par Shaoran et Cristal
Sur la route
Message de Cristal : Attention de ne pas te perdre.
Message de Shaoran : C’est bon. Je me suis déjà perdue deux fois les autres années, je ne vais pas me perdre une troisième fois.
Message de Shaoran, trois heures plus tard : Je suis perduuuuuuuuuuuuue !
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Attention. Pour bien comprendre cet extrait, remplacez les **** par le nom du convive que vous souhaitez (exception faite des gens qui sont venus en train).
****, dans sa voiture au milieu de la campagne, juste sous le panneau « Chérier » (localité où habite Vefree, et qui se targue d’être la commune la plus étendue de France et pour cause c’est un amas de fermettes isolées dans la montagne) : Allô Vefounette ? C’est ****. J’suis perdue !
Vefree : T’es où ?
**** : Sous le panneau « Chérier ».
Vefree : Oui mais « Chérier les moulins » ou « Chérier vieux village » ?
**** : Ô_o Ahem… Chérier… village.
Vefree : =_=’. Ouais, alors bon, t’es pas du tout du bon côté. Tu cherches le panneau « Croix Trévingt ». Tu fais deux ou trois bornes, puis tu aperçois une fermette appelée « la Murette ». Là, tu continues sur trois quatre bornes et tu vas voir une cabane en bois au milieu de la verdure. A ce croisement-là, tu prends à droite et puis après, c’est direct jusque chez moi.
**** : …
Vefree : T’es toujours là ?
**** : Euh… oui… c’est parti. Je te rappelle dans quatre minutes quand je serai de nouveau perdue.
Dix-huit minutes plus tard, hein, chipotons pas, et à la louche l’impression d’avoir parcouru vingt-cinq bornes au lieu des six ou sept annoncées.
****, concentrée sur la route : AAAAAAAAAAAAAAAAAAH !!!!!! LA CABANE EN BOIS !!!!!!!
*S’arrête sur le bas-côté pour danser une épique danse de la victoire*
(Pour l’anecdote, ladite cabane ressemble à un WC paumé sous trois arbres à une intersection dans la verdure.)
À table !
Les plumes, dévorant le pâté du grand-père de Hadana : Dans le cochon, tout est bon !
Les plumes, dévorant les muffins au thon de Shaoran : C’est drôlement bon aussi, le thon !
Shaoran : C’est normal. Le thon, c’est le cochon de la Bretagne.
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Cristal débarrasse la table en lançant des œillades énamourées à Vefree.Cristal remplit le bac à vaisselle en lançant des œillades énamourées à Vefree.
Cristal range les verres en lançant des œillades énamourées à Vefree.
Cristal : Vefreeeee ?
Vefree : Oui ?
Cristal : Je peux encore avoir du dessert au chocolat ???
Oui. Cristal est une personne horriblement intéressée. Mais sans rire, avec les pâtes au fromage, c’est la meilleure chose qu’elle ait avalée de sa vie.
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Flammy, en grande forme pendant l’apéro du premier soir, pendant une discussion avec Hadana, Elka, Eryblack pleine de philosophie, de récits de beuverie et de poésie : Moi, j’vous le dis, sans les champignons on serait dans la merde. Mais littéralement, hein. Les écosystèmes, c’est comme ça que ça fonctionne : il faut les champignons.
*regard perplexe des interlocuteurs qui n’ont pourtant encore pas bu grand-chose*
Flammy : Mais oui, voyons. Les herbivores mangent l’herbe, les carnivores mangent les herbivores, l’homme mange tout ça (je résume, mais vous voyez l’idée), puis quand tout ça meurt, bah les champignons le mangent et fertilisent le sol qui refait de l’herbe.
Hadana, sceptique : Mouais. Sans les champignons, on serait dans la merde.
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Spilou, en train d’étudier la notice du frigo de Vefree : En fait, ce n’est pas logique. J’ai tenté une réinitialisation des paramètres à zéro, mais il n’en tient absolument pas compte. Ce frigo ne fait que dégivrer, il ne congèle rien.
Cristal : Quelque part, je me sens moins bête. Je l’avais d’abord pris pour un four.
La Murder Party
Cristal, s’approchant de Diogène : Ainsi, vous êtes le comptable de la victime ?
Diogène, relevant lentement la tête : Je suis le roi des as. Cinq lettres.
Cristal : Quoi ? Euh… Pique ? C’est un indice pour l’enquête ? Une énigme cryptée ?
Diogène : Non. Je fais juste des mots-croisés pour tuer l’ennui.
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Elka, fière mousse sous couverture, toquant au plafond comme si c’était la porte de la cabine du capitaine : Capitaine ! Capitaine !
Flammy, maitre de jeu incontesté, assise en tailleur, l’air affairé dans ses papiers : Le capitaine est bourré.
L’assemblée de joueurs : =_=’
Flammy, relève la tête : Ah au fait, le bateau tangue.
Pas de réaction. L’assemblée est restée figée sur le « capitaine bourré ».
Flammy, cérémonieusement, après s’être éclairci la gorge : J’ai dit… le bateau tangue.
L’assemblée : Ah !!!!
*mime épique d’une horde de passagers en plein « tangage », sauf pour Lucien, éternel alcoolique (aka Eryblack) *
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Eryblack, les épaules avachies, le regard dans le vide, la bouche tordue en un pli amer : De toute façon, la vie n’a aucun sens. À quoi bon ? Nous allons tous mourir un jour ou l’autre. C’est pathétique.
Les autres joueurs : La vache. Elle fait trop bien le pochtron dépressif.
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Flammy : Le bateau coule, il vous reste un quart d’heure. Ah, et Elias (aka Cristal) s’isole dans une cabine (comprendre derrière un rideau dans le grenier de Vefree) et ouvre le livre pour accomplir le rituel. Attention, si quelqu’un l’interromp, il va mourir.
Elka (anciennement mousse sur le bateau, mais réellement détective engagé par le mort), se postant fièrement devant le rideau : Approchez, si vous l’osez ! Je monte la garde.
Shaoran (aka Max, musicien looser habité par l’esprit de Damien, vil sorcier maléfique réveillé par Lucy aka Jamreo) à Jamreo son adepte : Il faut qu’on récupère le livre. Je me charge d’Elias.
*s’approche en tapinois du drap accroché à la poutre*
Shaoran en son for intérieur : hum … j’le tente ou pas ? Allez, soyons fous.
Flammy : Eh oh, les gens… le bateau coule.
*Shaoran s’élance, profite de l’inattention générale, feinte Elka et s’engouffre derrière le drap. Claquette tente une manœuvre de rattrapage au vol * Échec critique * Ou pas * Résultat de l’action : carnage ! * On omettra de dire qu’au passage Max est devenu un comateux fort vigoureux qui se vidait de son sang à côté d’une Cristal, admirablement crédible en légume de son état, et qui ne doit qu’à l’intervention de Gary/Henry (aka Elka) de ne pas avoir totalement passé l’arme à gauche (ce qui finalement ne tardera pas à arriver XD) *
Flammy : Ah, en fait, un autre bateau arrive.
Tous : Chouette !
Flammy : Il vous fait des signes. « Eh oh, comte Boris (aka Sej) ! »
Tous : WTF ! Comte Boris ! Oh, le fourbe !
Flammy : C’est terminé, un kraken vient de bouffer New-York, libéré par la formule d’Elias. Et c’était le but ultime de Boris (aka Sej).
L’assemblée : WTF ! Un kraken ? Mais… mais…
Fin de la murder party.
Conversations de couloir
Dragonwing regarde attentivement par la fenêtre le ciel, mi soleil ni nuages.
Cristal : Tu hésites à sortir ? C’est vrai que tu es frileuse.
Dragonwing : C’est un peu plus compliqué que ça. En-dessous de 25°, j’ai trop froid. Au-dessus de 27°, j’ai trop chaud.
Cristal : …
Dragonwing : Oui, ma fourchette thermique est assez étriquée
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Torvucci : Oh, vous êtes là ? Vous parlez de quoi ?
Mimi : De jeux vidéo.
Torvucci : J’arriiiiiiiive !
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Cristal : Mooooow !
Carmae : Tu ne peux pas t’en empêcher, hein ?
Cristal : De quoi ?
Carmae : De toujours faire « moooooow ».
Les départs
Cristal : Oh, on dira qu’il y a de l’orage là-bas.
Sej : Oui, juste quand je vais reprendre la route.
Cristal : Ça ira ?
Sej : Oh oui ! Avec un peu de chance ce sera l’apocalypse ! La fin du monde ! Enfin !
Cristal : Le plus effrayant, c’est que tu le penses vraiment.
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Mimi : Torv vous fait un gros bisou !
Cristal : Hein ?
Mimi : Torvucci. Il vous fait un gros bisou.
Cristal : Ah, je croyais que tu avais dit « Thorn vous fait un gros bisou ». Ça me paraissait bizarre aussi.
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Vefree : Et voilà. Arrive le moment que j’aime le moins. Quand vous reprenez tous la route et que la maison est vide.
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