
Compte-rendu de l’IRL Paenne été 2014 par Diogène
Tout aurait pu commencer pour le mieux dans la meilleure des villes,
au milieu de la meilleure des gares. Mais le sort, chaque fois, en
décide autrement. Hélas pour nous, Ery et moi n’avons pu nous retrouver
Gare de Lyon, au quai 21 de la gare sus désignée. Pourtant, amputer de
plus d’une dizaine de bancs, que des postérieurs affamés attendaient
avidement, nous aurions pu nous retrouver facilement au vue de la
densité de la foule et de nos tailles largement respectables. Hélas,
hélas, nous fûmes bel et bien séparés, à peine la voie annoncée entre
deux annonces totalement farfelues. Rendez-vous compte, pendant pas
moins de 45 minutes une valise fut menacée d’exécution ; à l’heure qu’il
est, nous ignorons toujours si la sentence fut prononcée. Nous fîmes
donc voyage voitures à part, obéissant aux directives strictes de maman
SNCF. Même dans le TER qui nous emporta vers Roanne, nous ne pûmes nous
retrouver, pas plus qu’à la gare de Roanne, qui ne brille pourtant pas
par sa taille. Nous devions être trop pris dans les brumes de nos
sommeils respectifs.
Ceci explique aussi le temps
respectable pour nous retrouver dehors, mais Vef ayant été prise dans un
trou blanc spatio-temporel, notre bévue ne fut jamais découverte. Et
c’est toutes sirènes dehors et hurlantes que notre capitaine-cuisinière a
déboulé en titine vert pomme devant la gare, pilant dans un atroce et
adroit crissement de pneus : Capitaine Vef au volant et Julia E.
Harrington à la vigie.
Sitôt arrivés, sitôt embarqués, nous fûmes
proprement saucissonnés, jetés et kidnappés par une Julia déchaînée.
Mais devant nos protestations, décision fut prise de nous enchaîner et
de nous bâillonner, tandis que Vef s’enfuyait de Roanne son forfait
accompli, dans un rire diabolique. Retrouver notre chemin nous a été
impossible, non que nous ayons les yeux bandés, mais les routes étaient
si tortueuses et les chemins si vicieux et sinueux, que nos esprits ne
purent que se perdre parmi les brumes de la vallée. Le temps de réaliser
notre sort, nous étions déjà au refuge du Capitaine Vef, où Julia a
poliment accepté de nous mettre en liberté surveillée.
— Attention, nous a-t-elle prévenus, ces lieux sont gardés par un féroce cerbère.
Trois
boules de poils ronronnantes et plus ou moins câlines, répondant aux
noms de Gribouille, Tigrou et Tigris, qui, entre deux parties de chasse
au lapin et de pêche à la mouche, volent dans les Plumes.
Ensuite,
je ne saurais dire, mais il règne une certaine confusion. Sans doute
n’étions-nous pas encore remis de toutes nos émotions. Cependant,
quelques heures plus tard, un groupe de quatre s’est approché, mené par
une plume à la hache facile. Parmi elles, un cerbère-garou, une
étrangère (sûrement encore un coup de l’Anti-France) avec de délicieux
chocolats et une paire de chaussures. N’est-ce pas pour le moins
curieux ?
Peu de temps après, la terreur nous saisissait
quand l’ombre d’un gigantesque dragon a survolé la région. Il était
accompagné d’une comtesse grenouille, assassin de surcroît. Le coup de
grâce fut donné par l’arrivée de l’assistante du cerbère-garou. La
pauvre Eryblack, coincée entre un réfrigérateur récalcitrant et un
édredon, ne savait plus où donner de la tête quand deux salvateurs sont
arrivés, Mimi et Torvucci, couple de souris timides. Cependant, la glace
se brisa complètement lorsque Hadana sortit son arme suprême, après un
bref conciliabule extérieure, au cours duquel il fut décidé de dévorer
le pâté de son grand-père.
Le soir venu, alors que Vef
s’activait au milieu de ses fourneaux, les plumes ayant toutes renoncé
devant le mystère, non de la chambre jaune, mais de la chambre froide,
l’on entendit bientôt des estomacs s’affoler avant de se mettre à courir
en tous sens. Il faut dire que Vef nous avait promis ripailles, après
nous être régalés de tripailles (non c’était un pâté de jambon, mais
pour la rime). Des odeurs alléchantes de sauce et de pâtes se
répandaient dans la véranda, creusant à qui mieux-mieux l’appétit de
plumes de plus en plus affamées. Heureusement, Vef, en grande prêtresse
cuisinière, amena une énorme marmite d’où elle tira un plat fumant de
spaghetti.
— Pâtes à l’Arrabiata ! nous annonça-t-elle
Il
faut croire que nombre de plumes ont confondu la Traviata et
l’Arrabiata. Le premier est un opéra joyeux, le second est un redoutable
piment sicilien et mafieux qui, à la première bouchée, fit passer plus
d’une figure de la porcelaine au rouge le plus cramoisi. Cela suscita
moult commentaires sur ce piège diabolique qui leur avait été tendu. Ce
piment était en effet si puissant qu’il terrassa même le très redoutable
Chaton-Garou, ainsi que la non moins redoutable Plume à la Hache.
Heureusement, Slyth, dont l’étrangeté devenait à mesure de plus en plus
suspecte, fit passer ses chocolats, ce qui eut pour vertu d’apaiser les
gosiers incendiés.
Il aurait été ensuite facile de nous
glisser dans nos couettes respectives. Mais c’était sans compter
l’ingéniosité de notre Cerbère-Garou, qui nous a entraînés jusque minuit
avec de petits meurtres entre amis. Cependant, dire que la nuit fut
paisible pour tous serait une gageure. Hé oui, il y a toujours quelqu’un
pour servir de coussin à nos adorables cerbères. En effet, l’assistance
de notre Chaton-Garou aurait dû être plus méfiante. Deux de ces trois
adorables boules de poils se sont subrepticement glissées dans son sac
de couchage, la réveillant à coup de ronrons et autres câlinous.
Gribouille ! Tigris ! Sortez de là les pattes en l’air !
Le
matin étirant en longueur le petit déjeuner, nous avons été surpris la
main dans le pot de confiture, en pleine déconfiture, par nos deux
nouveaux montpelliérains, Spilou et Carmae. Ce dernier, et parce que le
temps n’était pas de la partie, a produit un jeu du Loup-Garou, sur
lequel tout le monde ou presque s’est précipité. Bien sûr ce n’était là
qu’une mise en bouche en vue de la Murder Party de Flammy. Niark, niark.
J’aurai dû me méfier avant de participer aux LG, n’avais-je pas déjà
péri sous les crocs des loups-garous ? Certainement, mais selon Ery,
l’explication est fort simple : je suis la réincarnation d’un
loup-garou… ou étais-je une proie fort tentante, hum, hum. De vous à
moi, je préfère le bûcher, au moins puis-je surveiller la cuisson. C’est
ainsi que nous avons pu découvrir une arme, au moins aussi redoutable
que la hache d’Hadana : le crayon assassinateur de Flammy ! Malheur à
celui qu’il désigne, car aussitôt il périt sous les coups des fourches
caudines des villageois en furie. Un lancer, un tourniquet et vous voilà
plié, bon pour le bûcher.
Après bon nombre de massacres
en règles de villageois (et oui les gentils perdent souvent), voici que
le Capitaine Vef nous appelle en renfort pour passer à la pendaison haut
et court de sa crémaillère. Rassurez-vous celle-ci n’a pas souffert.
Nous pouvons le voir, aucun doute, nous restons dans le ton : massacre
écarlate, pendaison de la maison, avant une vague meurtrière en guise de
dessert. Mais n’anticipons pas les choses et entrons plutôt dans le vif
de notre sujet et parlons nœud coulant et corde de chanvre. Il
s’agissait pour l’occasion de mettre au supplice deux magnifiques
fourmes (toutes mes excuses Vef, je n’ai pas retenu le nom, juste le
goût), que l’on évide soigneusement de toute leur substance. Faites
fondre ensuite la matière et coulez-la dans les meules dès lors qu’elle
est en fusion. Préalablement écartelez quelques baguettes jusqu’à les
réduire à l’état de presque miette ou de croquette. Puis écorchez
quelques pommes de terre, pas de pommes de verre, ou de vert ou de je ne
sais quel autre vair, s’il vous plaît, avant de les découpez en
morceaux d’un taille raisonnable. Amenez à table meules, pains et
patates. Régalez-vous, la cuisine du diable vous est ouverte. Hélas ce
supplice ne fut pas qu’infligé qu’aux fromages et souffrez que le
Capitaine Vef eu du remord en découvrant l’affreux supplice auquel
furent soumises certaines plumes. Rassurez-vous, Vef s’est excusé auprès
des suppliciés et le mal fut réparé. Cependant, si le fromage se
défend, soyez impitoyable, il ne doit pas résister. Pire qu’une Danette à
la hachette, plus sadique qu’un Chaton-Garou au stylo. Faites-le fondre
! A peine eussions-nous fini de régaler nos estomacs de ce mirifique
plat et aménager la table, que surgirent, de par-derrière les fagots,
des verrines au chocolat qui firent frétiller nos papilles. Vef,
donne-nous ta recette !
Mais alors que se profile une
longue digestion (non, il n’y a pas eu d’indigestion), au grenier, entre
deux ombres, le drame se noue. Un chaton rôde. Plus tôt dans la soirée,
des assassins surgissent et se dissimulent entre les ombres. Désormais
il est trop tard, le bateau nous embarque pour une destination des plus
funestes, d’où nul ne sortira indemne. Hadana la veuve pas éploré,
Cristal le faux-frère amant et vrai mage noir, Flammy le capitaine de
bateau ivre, Sej faux comte russe et vrai mage encore plus noir, Jam la
bonne envoûtante et envoûtée, Shao une guitariste à l’âme double, Elka
l’incorruptible, Slyth la souris d’hôtel, Ery la sacrifiée ressuscitée
et Dio, un comptable navigant en eaux troubles. Les protagonistes sont
là, ils s’observent, se jaugent, s’épient sous l’œil goguenard de notre
MJ. Bientôt le grenier n’est plus que rumeurs, torpeurs, vapeurs,
traîtrises, maîtrises, mensonges et trahisons. Bienvenue dans la
Murrrrrrder Paaaaaaaarty.
*Rire Démoniaque du MJ*
Bien
sûr, bien sûr, toutes les bonnes choses ont une fin et Flammy nous mis
le couteau sous la gorge… enfin, plutôt un kraken sous le navire, qui
coula corps et âmes.
Ensuite, il fut naturellement question de
dormir. Enfin, presque pour tout le monde, car visiblement le sac de
couchage de Shao est un véritable cinq étoiles aux dires de Gribouille
et Tigris. Mais qu’elle ne fut pas notre stupeur le lendemain matin,
quand nous nous aperçûmes de la perte de quatre plumes ! Sûrement un
coup du Kraken qui rôdait dans les parages : leurs corps n’ont jamais
été retrouvés. Le Comte Sej est attendu à l’accueil pour venir récupérer
le petit Kraken, qui attend son invocateur. Ce qu’il s’est passé, je
dois le confesser, je l’ignore. J’étais en grande discussion avec
Torvucci, loin de ce massacre.
L’après-midi, en guise de
pénitence, nous avons Julia et moi rôti consciencieusement, tandis que
les autres plumes se cachaient à l’ombre du grand sapin.

A
midi, pour noyer notre chagrin, avant leur ultime sacrifice, nous nous
étions réfugiés dans le délicieux couscous de Vef. Miam.
Le soir
venu, les plumes disparues, nous nous sommes réfugiés, Cristal, Mimi,
Ery, Shao et moi dans le grenier pour y pleurer leur disparition, en
abordant les sujets les plus déprimants possibles. Pour nous achever,
nous avons, au dessert, noyé notre chagrin dans les chocolats de feu
Slyth. Terrassés par le chagrin et la peur, nous sommes allés nous
coucher de bonne heure. Nous voulions tous fuir ces lieux maudits, le
plus tôt possible. Mais surprise de la nuit : Gribouille s’est réfugié
chez moi, délaissant pour le coup Shao, qui n’en fut pas moins réveillée
quand j’ai malencontreusement bousculé la pauvre Gribouille. Le
lendemain, ce fut sans tambour, ni trompettes, mais armes et bagages que
nous nous mîmes en route pour Roanne. Là-bas, quelle ne fut notre
surprise en découvrant Vef et Drago ! Ainsi on put se prolonger les
adieux, à l’aune d’un Diogène teigneux et terrorisé à l’idée de rater le
train.
Ainsi s’est achevée la migration des plumes dans le centre de la France.
Diogène
Les bribes « sur le vif » par Shaoran et Cristal
Sur la route
Message de Shaoran : C’est bon, une dernière pause et je quitte l’autoroute.
Message de Cristal : Attention de ne pas te perdre.
Message de Shaoran : C’est bon. Je me suis déjà perdue deux fois les autres années, je ne vais pas me perdre une troisième fois.
Message de Shaoran, trois heures plus tard : Je suis perduuuuuuuuuuuuue !
¤
¤ ¤
Attention.
Pour bien comprendre cet extrait, remplacez les **** par le nom du
convive que vous souhaitez (exception faite des gens qui sont venus en
train).
****, dans sa voiture au milieu de la campagne,
juste sous le panneau « Chérier » (localité où habite Vefree, et qui se
targue d’être la commune la plus étendue de France et pour cause c’est
un amas de fermettes isolées dans la montagne) : Allô Vefounette ? C’est
****. J’suis perdue !
Vefree : T’es où ?
**** : Sous le panneau « Chérier ».
Vefree : Oui mais « Chérier les moulins » ou « Chérier vieux village » ?
**** : Ô_o Ahem… Chérier… village.
Vefree :
=_=’. Ouais, alors bon, t’es pas du tout du bon côté. Tu cherches le
panneau « Croix Trévingt ». Tu fais deux ou trois bornes, puis tu
aperçois une fermette appelée « la Murette ». Là, tu continues sur trois
quatre bornes et tu vas voir une cabane en bois au milieu de la
verdure. A ce croisement-là, tu prends à droite et puis après, c’est
direct jusque chez moi.
**** : …
Vefree : T’es toujours là ?
**** : Euh… oui… c’est parti. Je te rappelle dans quatre minutes quand je serai de nouveau perdue.
Dix-huit
minutes plus tard, hein, chipotons pas, et à la louche l’impression
d’avoir parcouru vingt-cinq bornes au lieu des six ou sept annoncées. ****, concentrée sur la route : AAAAAAAAAAAAAAAAAAH !!!!!! LA CABANE EN BOIS !!!!!!!
*S’arrête sur le bas-côté pour danser une épique danse de la victoire*
(Pour l’anecdote, ladite cabane ressemble à un WC paumé sous trois arbres à une intersection dans la verdure.)
À table !
Les plumes, dévorant le pâté du grand-père de Hadana : Dans le cochon, tout est bon !
Les plumes, dévorant les muffins au thon de Shaoran : C’est drôlement bon aussi, le thon !
Shaoran : C’est normal. Le thon, c’est le cochon de la Bretagne.
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¤ ¤
Cristal débarrasse la table en lançant des œillades énamourées à Vefree.
Cristal remplit le bac à vaisselle en lançant des œillades énamourées à Vefree.
Cristal range les verres en lançant des œillades énamourées à Vefree.
Cristal : Vefreeeee ?
Vefree : Oui ?
Cristal : Je peux encore avoir du dessert au chocolat ???
Oui.
Cristal est une personne horriblement intéressée. Mais sans rire, avec
les pâtes au fromage, c’est la meilleure chose qu’elle ait avalée de sa
vie.
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¤ ¤
Flammy, en grande forme pendant l’apéro du premier soir, pendant une
discussion avec Hadana, Elka, Eryblack pleine de philosophie, de récits
de beuverie et de poésie : Moi, j’vous le dis, sans les champignons on
serait dans la merde. Mais littéralement, hein. Les écosystèmes, c’est
comme ça que ça fonctionne : il faut les champignons.
*regard perplexe des interlocuteurs qui n’ont pourtant encore pas bu grand-chose*
Flammy :
Mais oui, voyons. Les herbivores mangent l’herbe, les carnivores
mangent les herbivores, l’homme mange tout ça (je résume, mais vous
voyez l’idée), puis quand tout ça meurt, bah les champignons le mangent
et fertilisent le sol qui refait de l’herbe.
Hadana, sceptique : Mouais. Sans les champignons, on serait dans la merde.
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¤ ¤
Spilou, en train d’étudier la notice du frigo de Vefree : En fait, ce
n’est pas logique. J’ai tenté une réinitialisation des paramètres à
zéro, mais il n’en tient absolument pas compte. Ce frigo ne fait
que dégivrer, il ne congèle rien.
Cristal : Quelque part, je me sens moins bête. Je l’avais d’abord pris pour un four.
La Murder Party
Cristal, s’approchant de Diogène : Ainsi, vous êtes le comptable de la victime ?
Diogène, relevant lentement la tête : Je suis le roi des as. Cinq lettres.
Cristal : Quoi ? Euh… Pique ? C’est un indice pour l’enquête ? Une énigme cryptée ?
Diogène : Non. Je fais juste des mots-croisés pour tuer l’ennui.
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¤ ¤
Elka, fière mousse sous couverture, toquant au plafond comme si
c’était la porte de la cabine du capitaine : Capitaine ! Capitaine !
Flammy, maitre de jeu incontesté, assise en tailleur, l’air affairé dans ses papiers : Le capitaine est bourré.
L’assemblée de joueurs : =_=’
Flammy, relève la tête : Ah au fait, le bateau tangue.
Pas de réaction. L’assemblée est restée figée sur le « capitaine bourré ».
Flammy, cérémonieusement, après s’être éclairci la gorge : J’ai dit… le bateau tangue.
L’assemblée : Ah !!!!
*mime épique d’une horde de passagers en plein « tangage », sauf pour Lucien, éternel alcoolique (aka Eryblack) *
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Eryblack,
les épaules avachies, le regard dans le vide, la bouche tordue en un
pli amer : De toute façon, la vie n’a aucun sens. À quoi bon ? Nous
allons tous mourir un jour ou l’autre. C’est pathétique.
Les autres joueurs : La vache. Elle fait trop bien le pochtron dépressif.
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Flammy :
Le bateau coule, il vous reste un quart d’heure. Ah, et Elias (aka
Cristal) s’isole dans une cabine (comprendre derrière un rideau dans le
grenier de Vefree) et ouvre le livre pour accomplir le rituel.
Attention, si quelqu’un l’interromp, il va mourir.
Elka
(anciennement mousse sur le bateau, mais réellement détective engagé par
le mort), se postant fièrement devant le rideau : Approchez, si vous
l’osez ! Je monte la garde.
Shaoran (aka Max, musicien
looser habité par l’esprit de Damien, vil sorcier maléfique réveillé par
Lucy aka Jamreo) à Jamreo son adepte : Il faut qu’on récupère le livre.
Je me charge d’Elias.
*s’approche en tapinois du drap accroché à la poutre*
Shaoran en son for intérieur : hum … j’le tente ou pas ? Allez, soyons fous.
Flammy : Eh oh, les gens… le bateau coule.
*Shaoran
s’élance, profite de l’inattention générale, feinte Elka et s’engouffre
derrière le drap. Claquette tente une manœuvre de rattrapage au vol *
Échec critique * Ou pas * Résultat de l’action : carnage ! * On omettra
de dire qu’au passage Max est devenu un comateux fort vigoureux qui se
vidait de son sang à côté d’une Cristal, admirablement crédible en
légume de son état, et qui ne doit qu’à l’intervention de Gary/Henry
(aka Elka) de ne pas avoir totalement passé l’arme à gauche (ce qui
finalement ne tardera pas à arriver XD) *
Flammy : Ah, en fait, un autre bateau arrive.
Tous : Chouette !
Flammy : Il vous fait des signes. « Eh oh, comte Boris (aka Sej) ! »
Tous : WTF ! Comte Boris ! Oh, le fourbe !
Flammy :
C’est terminé, un kraken vient de bouffer New-York, libéré par la
formule d’Elias. Et c’était le but ultime de Boris (aka Sej).
L’assemblée : WTF ! Un kraken ? Mais… mais…
Fin de la murder party.
Conversations de couloir
Dragonwing regarde attentivement par la fenêtre le ciel, mi soleil ni nuages.
Cristal : Tu hésites à sortir ? C’est vrai que tu es frileuse.
Dragonwing : C’est un peu plus compliqué que ça. En-dessous de 25°, j’ai trop froid. Au-dessus de 27°, j’ai trop chaud.
Cristal : …
Dragonwing : Oui, ma fourchette thermique est assez étriquée
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Torvucci : Oh, vous êtes là ? Vous parlez de quoi ?
Mimi : De jeux vidéo.
Torvucci : J’arriiiiiiiive !
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Cristal : Mooooow !
Carmae : Tu ne peux pas t’en empêcher, hein ?
Cristal : De quoi ?
Carmae : De toujours faire « moooooow ».
Les départs
Cristal : Oh, on dira qu’il y a de l’orage là-bas.
Sej : Oui, juste quand je vais reprendre la route.
Cristal : Ça ira ?
Sej : Oh oui ! Avec un peu de chance ce sera l’apocalypse ! La fin du monde ! Enfin !
Cristal : Le plus effrayant, c’est que tu le penses vraiment.
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Mimi : Torv vous fait un gros bisou !
Cristal : Hein ?
Mimi : Torvucci. Il vous fait un gros bisou.
Cristal : Ah, je croyais que tu avais dit « Thorn vous fait un gros bisou ». Ça me paraissait bizarre aussi.
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Vefree : Et voilà. Arrive le moment que j’aime le moins. Quand vous reprenez tous la route et que la maison est vide.