« Une pensée, parmi
la multitude qui s'entrechoquaient dans son esprit, prit du relief, se
précisa jusqu'à devenir une certitude. Limpide. Réjouissante. Un ours
n'est pas une arme conventionnelle ! »
de Pierre Bottero (dans L'autre, Tome 1 : Le Souffle de la Hyène)
«
Pour ma part, j’étais petite, anguleuse et dénuée de beauté, et comme
je ne pouvais séduire par mes charmes, je m’efforçais de discuter de
choses sérieuses, ce qui faisait tout autant fuir les hommes. »
de Tracy Chevalier (dans Prodigieuses créatures)
«
Incompréhensible, ce parfum, indescriptible, impossible à classer
d'aucune manière, de fait il n'aurait pas dû exister. Et cependant il
était là, avec un naturel parfait et splendide. Grenouille le suivait,
le cœur cognant d'anxiété, car il soupçonnait que ce n'était pas lui qui
suivait le parfum, mais que c'était le parfum qui l'avait fait captif
et l'attirait à présent vers lui, irrésistiblement. »
de Patrick Süskind (dans Le Parfum)
«
Je crois bien que c'est ça le vrai amour : avoir l'impression d'être
dans sa vie, pas à côté. Au bon endroit. Ne pas avoir besoin de se
forcer, de se tortiller pour plaire à l'autre, rester comme on est. »
de Katherine Pancol (dans Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi)
«
Tu perds la tête, tu déménages, tu travailles du chapeau, tu as les
méninges en accordéon, tu as une araignée au plafond, tu as le timbre
fêlé, tu ondules de la toiture, tu es bon pour le cabanon. Ou, tout
simplement : tu deviens fou. »
de Stephen King (dans Shining)
«
Me souhaitez-vous le bonjour ou constatez-vous que c'est une bonne
journée, que je le veuille ou non, ou que vous vous sentez bien ce
matin, ou encore que c'est une journée où il faut être bon ? »
de J.R.R. Tolkien (dans Bilbo le hobbit)
«
Les mots ! Les simples mots ! Combien ils sont terribles ! Combien
limpides, éclatants ou cruels ! On voudrait leur échapper. Quelle
subtile magie est donc en eux ?... On dirait qu'ils donnent une forme
plastique aux choses informes, et qu'ils ont une musique propre à
eux-mêmes aussi douce que celle du luth ou du violon ! Les simples mots !
Est-il quelque chose de plus réel que les mots ? »
de Oscar Wilde (dans Le Portrait de Dorian Gray)
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