Perles du forum Plume d'Argent :
Parce
que des plumes qui papotent ensemble sur un forum dédié à l'écriture,
ça vaut souvent le détour, nous vous proposons un aperçu de ce que cela
peut donner. Voici les petites perles que nous avons sélectionnées pour
vous dans ce numéro...
« Quand les poules auront des dents, et les grenouilles n'auront plus dents, alors la fin du monde arrivera ! J'ai lu l'avenir dans les poils de fourrure de Flammy. »
Par SecretSpleen (Un nouveau membre dans l'équipe..., 9 Nov 2012)
« Mes fins préférées se doivent d'être aigre douces. Elles doivent apporter une conclusion mais peuvent se permettre le luxe de faire une fin ouverte. Elles se doivent d'être positives mais pas forcément finir bien. »
Par Xenjax (Qu'est-ce qu'une "bonne fin" ?, 5 Sep 2012)
« Mais je dirais que parfois, la pluie est apaisante, parce qu'on n' se sent pas obligé de sortir! C'est une bonne excuse pour faire la limace dans le canapé ou carrément dans le lit, avec la lampe de chevet allumée tellement il fait sombre, et un bon livre devant les yeux. Ces atmosphères-là sont très plaisantes, surtout quand il fait plutôt chaud à l'intérieur, et qu'on devine plus ou moins la température extérieure. Sans jamais mettre un orteil dehors bien sûr. C'est tout dans l'imagination, comme une petite frayeur maîtrisée qui nous fait davantage apprécier le moment présent. »
Par Jamreo (Que faites-vous un dimanche pluvieux ?, 18 Sep 2011)
« Moi au contraire, quand j'aime bien un personnage, ça me dérange pas de le tuer, mais quand c'est des secondaires ou des inconnus, ça me gêne plus parce que ça fait un peu carnage inutile selon moi. Chuis pas normale. »
Par Flammy (Vos obsessions ?, 10 Aoû 2008)
« En réalité j'essaie de rougir pour montrer à quel point je suis fragile et vulnérable, mais ça ne marche jamais, parfois je retiens ma respiration, mais je vire aussitôt au bleu, ou alors mes interlocuteurs ont l'impression que j'ai mangé trop de riz ! »
Par Aranck (Journal d'Aranck, 20 Mar 2013)
« J'adore l'hiver, le côté festif, la nuit qui tombe tôt, apprécier pleinement une tasse de chocolat chaud ou de thé... Mais la vache c'qui fait froid là !!! »
Par Elka (Bûcher Collectif, 15 Oct 2009)
Citations d'auteurs du site Plume d'Argent:
Vous les avez lus, peut-être commentés, et sans doute vous-êtes vous dit au fil de vos réflexions que certains passages mériteraient d'être cités dans des conversations hors contexte, juste pour la beauté des mots et des phrases savamment agencées ? Retrouvez dans ce numéro quelques citations qui ont retenu notre attention ce mois-ci, et n'hésitez pas, pour les parutions futures, à nous transmettre vos propres suggestions ! Elles n'en seront que mieux appréciées !
« Anna
pinça les lèvres. Elle repensait à sa vie sur Terre. Puis à Rygath,
Inhgaïa, Kahyna, à Térence aussi. Et enfin, elle réfléchit à ce qu'elle
savait de Tinardhante, considéra tout ce qu'elle avait déjà vécu auprès
de cet artefact depuis leur arrivée dans ce monde inconnu. Vécu.
L'amulette avait été le premier être à l'avoir considérée comme un
individu à part entière. Elle était la seule à lui faire miroiter la
possibilité d'exister malgré sa condition instable condamnée à mourir
dès sa création. Depuis qu'elle était toute petite, on lui disait
toujours la même chose : un être vivant de son espèce était une
aberration non viable vouée à s'éteindre après une vie courte, torturée,
persécutée. Tinardhante seule réalisait le miracle de lui faire
ressentir la lueur d'espoir qui lui donnait envie de se battre. Même si
l'artefact l'avait manipulée, même si elle lui avait fait faire et vivre
des choses horribles... Jamais elle ne lui avait menti. Et finalement,
elle était toujours là au bon moment pour intervenir quand les choses
tournaient pire que mal. Anna ne se sentait plus seule, ni rejetée. Mais
comprise, voire nécessaire. »
Par SecretSpleen dans L’Amulette d’un ange sur Fictions Plume d'Argent.
« Il n'y avait plus de courage ou de belles paroles, il n'y avait plus de bonnes ou de mauvaises décisions quand la vie ne tenait qu'à un fil. Lorsque quelqu'un vous menace d'une arme, lorsque vous pouvez clairement voir dans ses yeux qu'il le fera, alors l'homme n'est plus rien d'autre qu'un animal face à un prédateur. Un animal face à la Mort. (…) Pourtant, lorsqu'Hayalee se retourna dans son lit en fermant les yeux, pas une seule larme ne vint imprégner l'oreiller. Elle avait pu manger à sa faim, profiter d'un instant d'insouciance en compagnie de ces gens, rire même ; elle pouvait maintenant dormir, l'air s'insinuait dans ses poumons, son cœur continuait de battre... Elle était en vie. Et sa famille aussi. »
Par Neila dans Derrière les Portes sur Fictions Plume d'Argent.
« – Et plus que tout… j’ai un gros faible pour les filles timides. J’aime toutes les filles timides. Aline était très réservée quand je l’ai connue. Elle ne parlait jamais. Et quand je flirtais avec elle, elle ne savait plus où se mettre. C’était mignon. Caroline, elle ne rougissait pas. Elle fermait les yeux d’une façon assez particulière, et souriait très timidement. Et on voyait ses pommettes toutes roses. Un amour. Et toi Lulu… Quand je t’ai vue la première fois, tu n’osais pas t’avancer vers Madame Suzette, car tu pensais que j’étais là avant toi. Tu étais écarlate. J’ai craqué. Voilà. »
Par La Ptite Clo dans Graines de comédiens sur Fictions Plume d'Argent.
« Le tapis moelleux étouffait ses pas rapides et cette sensation la ravissait : impossible pour les autres de savoir quand elle allait leur fondre dessus ! Ses premières victimes : les immanquables fainéants du dortoir des serviteurs. Ces profiteurs que, dès son plus jeune âge, Ayleen avait pris plaisir à réveiller à grand renfort d'eau glacée, contenue dans les seaux de chacun d'eux. Cela faisait partie de ses meilleurs souvenirs d'enfance et, rien qu'à l'idée d'imaginer leurs cris de surprise montant dans les aigus, elle s'en délectait d'avance ! »
Par Slyth dans Une vie de château sur Fictions Plume d'Argent.
« Remontant sa manche gauche, elle fixa l'intérieur de son avant-bras. Là, pour toujours, était gravée une série de dix symboles : quatre chiffres, un losange dont les sommets de droite et de gauche étaient reliés par un trait puis à nouveau des chiffres, cinq. Elle avait choisi l'endroit symboliquement et les chiffres tout autant. D'abord un deux, puis un zéro, venait ensuite un un, puis un deux, de nouveau. C'était l'année de sa congélation. Ironiquement cela lui avait fait penser à tous ces produits surgelés qu'elle avait mangés dans sa vie. C'était sa date d'emballage, il ne manquait plus que celle de péremption. »
Par Blacky dans Cicatrice. Livre I : Faye sur Fictions Plume d'Argent.
« Lise essaye de suivre tant bien que mal mais à vrai dire, elle a du mal à se concentrer sur autre chose que le relevage systématique des tommettes du carrelage : le nombre, le pourcentage de carreaux rouges vraiment rouges – et les critères qui définissent un carreau rouge – la surface moyenne… Elle y voit davantage de poésie que dans les rêves tarabiscotés du vieil homme qui ne se lasse pas de parler des miettes de pain qu’il distribuait à des kiwis affamés qui mendiaient devant sa fenêtre vers deux heures du matin. »
Par Mimi dans Ciseaux sur Fictions Plume d'Argent.
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